Europa League : Nice - Slavia Prague (les groupes+ Revue de presse)

C'est un tournant pour la suite de la compétition. Seule la victoire sera importante ... Retrouvez toutes les infos en direct

 

 

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Les stats

 

 

Côte au 24/11/20 Nice : 2.65 - N : 3.40 - Slavia Prague : 2.45

 

 

Les 5 derniers matchs 

 

Nice

 

08.11.20 Nice - Monaco 1 - 2 Ligue 1


05.11.20 Slavia Prague - Nice 3 - 2 UEFA Europa League


01.11.20 Angers - Nice 0 - 3 Ligue 1


29.10.20 Nice - Hapoel Beer Sheva 1 - 0 UEFA Europa League


25.10.20 Nice - Lille 1 - 1 Ligue 1

 

 

Slavia Prague:

 

08.11.20 Slavia Prague - Mladá Boleslav 1 - 0 Ligue Tchèque

 

05.11.20 Slavia Prague - Nice 3 - 2 UEFA Europa League

 

29.10.20 Slavia Prague - Bayer Leverkusen 1 - 0 UEFA Europa League

 

22.10.20 Hapoel Beer Sheva - Slavia Prague 3 - 1 UEFA Europa League

 

04.10.20 Baník Ostrava - Slavia Prague 0 - 1 Ligue Tchèque

 

 

En aparté : Nice a remporté trois de ses quatre derniers matches à domicile en phase de groupes de l'UEFA Europa League (1 défaite), dont un succès 1-0 devant l'Hapoel Beer-Sheva à la 2e journée.

 

 

 

 

Côte au 24/11/20 Nice : 2.70 - N : 3.45 - Slavia Prague : 2.50

 

 

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Les news

 

25/11

Le groupe niçois : Benitez, Cardinale, Boulhendi - Lotomba, Atal, Pelmard, Bambu, Daniliuc, Nsoki, Pionnier, Coly - Danilo, Schneiderlin, Thuram, Lees-Melou, Reine-Adelaïde, Trouillet, Boudaoui, Lopes, Claude-Maurice - Gouiri, Myziane, Ndoye, Ben Seghir, Mahou.

 

Slavia Prague : nc

 

Dolberg est bien blessé tout comme Kamara.

 

24/11

Glenn Nyberg (SWE) arbitrera la rencontre, assisté de Mikael Hallin (SWE) et Andreas Söderqvist (SWE)

 

 

21/11

Le Slavia se rassure en battant Opava chez eux par 6 à 0.

L'OGC Nice, après le voyage à Prague, a subi de plein fouet le virus du Covid19. Il y a beaucoup d'incertitudes pour cette rencontre. Aucune nouvelle de Dolberg, non plus! Blessé? C'est silence radio!

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L'interview

 

A venir 

 

Déclarations d'avant-match

 

Patrick Vieira : 

 Il n’y a pas d’excuse à avoir et l’aspect physique n’en sera pas une. Les joueurs sont restés à l’isolement une semaine, après ils ont repris l’entraînement individuel à un petit rythme. Mais bon, la semaine, je l’aurais de toute façon donnée aux joueurs par rapport à tous les matchs qu’on a joués en octobre et en novembre. Sur l’aspect physique, il n’y a pas eu énormément de pertes. Sur l’aspect tactique, on a très bien préparé ce match. Encore une fois, avec de la détermination, de l’agressivité, on doit pouvoir leur poser des problèmes. Notre ambition est de gagner.

 Ce sont des conditions difficiles pour jouer un match aussi important mais tous les clubs sont confrontés à ces mêmes aléas. Je sais que les joueurs sur l'aspect physique ne seront pas à 100% par rapport à la semaine qu'ils ont vécue.

 

 

Revue de presse

 

Après les médocs, le choc

L'équipe

 

Nice jouera gros face au Slavia Prague, alors que la moitié de son groupe a été positive au Covid et arrêtée pendant la trêve.



NICE – À ceux qui doutaient que l’on pouvait attraper deux fois le Covid, Kasper Dolberg démontre malheureusement que oui. Après avoir été infecté mi-septembre, le Danois est rentré de sélection de nouveau positif. « Il avait du mal à récupérer, il s’est senti très fatigué, a expliqué hier son entraîneur Patrick Vieira. Il a été mis à l’isolement. Il a fait un autre test ce mardi, qui s’est avéré négatif, mais c’est trop juste pour ce match. Il n’a pas encore repris l’entraînement individuel. »

 

La préparation de la rencontre s’est effectuée avec un groupe décimé par la diffusion du Covid : le virus a touché douze membres de son effectif. Tous, à l’exception de Dolberg, sont revenus dans le respect du protocole, mais dans quel état de forme ? Comme presque tous les positifs, c’est le lundi 9, au début de la trêve, que Morgan Schneiderlin a appris qu’il devrait observer une quarantaine. Le lendemain, le club décidait de la fermeture de son centre d’entraînement pour une semaine. Seuls les joueurs négatifs ont continué à s’entraîner cette semaine-là, mais sans accéder au bâtiment et en respectant les règles de distanciation.


Schneiderlin raconte ses quinze derniers jours. « Le lendemain du test, j’allais bien, décrit le milieu de terrain. À partir du mercredi et jusqu’au début du weekend, j’ai eu comme une grosse grippe, avec perte de goût et d’odorat. J’ai repris l’entraînement individuel au début de la semaine suivante avec les joueurs qui étaient aussi infectés. C’était léger, pas plus d’une heure avec une intensité basse – petit footing et travail technique – pour éviter que le rythme cardiaque ne soit trop haut. Depuis ce lundi, on a repris les entraînements collectifs normaux. Je ne vais pas dire que je suis à 100 %, mais on va faire en sorte que le mental comble ce pourcentage qu’il manque. »


« Avant la reprise collective au 15e jour suivant le test positif, on a effectué un bilan sanguin et cardiologique pour éliminer tout risque de complication liée à la maladie, précise le Dr Jean-Philippe Gilardi, responsable du service médical du club. Certains sont encore fatigués ou souffrent de symptômes mineurs – comme la perte de goût ou d’odorat, le mal de gorge, la toux irritative. Ça peut être dérangeant dans l’approche du match. Mais le jour J, avec l’adrénaline, ça sera effacé. »


En interne comme en public, le mot d’ordre est celui répété hier par Patrick Vieira : « Il n’y a pas d’excuses à avoir ». « On est prêts pour aller au combat », a insisté l’entraîneur. À l’aller, Prague s’était bien imposé malgré cinq absences dues au CovidDéjàs privé de Dante (genou) et Hassane Kamara (cuisse), les Niçois se débrouilleront sans un troisième joueur majeur pour ce qui est, déjà, un match qui pourrait décider de leur avenir européen. Défaite à l’aller par le Slavia Prague (2-3, le 5 novembre), l’équipe de Patrick Vieira doit l’emporter pour reprendre l’avantage sur son concurrent direct pour la deuxième place d’un groupe où Leverkusen semble au-dessus. Mais le problème, pour les Azuréens, est qu’aux absences s’ajoute une inconnue sur l’état des troupesNice jouera gros face au Slavia Prague, alors que la moitié de son groupe a été positive au Covid et arrêtée pendant la trêve.

 

Eprouvés par l’épidémie, les Aiglons forcés de tourner au ralenti

20 minutes

 

 

Le coach Patrick Vieira doit adapter la préparation de ses joueurs

 

Le match OM-OGC Nice, qui était programmé samedi soir, est reporté après des cas de Covid-19 parmi les Aiglons.


Au Gym, l’entraînement a été stoppé et cela pourrait laisser des traces.


Ils auraient dû jouer au Vélodrome samedi soir. Mais après le diagnostic de plusieurs cas de Covid-19 au Gym, dont six au moins parmi les joueurs, la LFP a confirmé le report du match contre l’OM. Probablement en 2021.

 

Et cette épidémie pourrait avoir des conséquences sur un temps plus long pour l’OGC Nice, qui doit recevoir le Slavia Prague la semaine prochaine pour le compte de la 4e journée de la phase de poules de l’Europa League. Stoppé pendant plusieurs jours, l’entraînement n’a repris en individuel que pour certains joueurs. Des séances collectives ne pourront être envisagées que la semaine prochaine, si les tests le permettent.

 

Un « effet très négatif »

 

Certainement « pas une « préparation idéale », a reconnu Julien Fournier, le directeur du football au Gym, dans Nice-Matin. D’autant plus que jeudi, leur rencontre européenne sera leur premier match joué… depuis dix-huit jours, et que les Niçois devront ensuite enchaîner deux rencontres par semaine jusqu’à la trêve de Noël.

 

L’interruption subie par les Aiglons aura donc « forcément un effet très négatif » sur un groupe, analyse Arnaud Josserand, l’entraîneur de l’AS Cannes volley, lui-même récemment privé de ses joueurs par le nouveau coronavirus.

 

Le risque d’une longue fatigue


« En plus du côté physique évidemment, encore plus au foot où il y a des phases de courses intenses, il y a toujours des ajustements très fins à travailler entre les joueurs. Alors quelques jours sans, c’est très long », explique à 20 Minutes celui qui est également l’entraîneur adjoint de l’équipe de France de volley.

Et le risque, est que ça dure, pour certains joueurs, qui peinent à retrouver leur forme physique optimale. Touché par la maladie, « mon libéro [de l’AS Cannes] a mis plusieurs semaines pour retrouver la forme, détaille encore Arnaud Josserand. Même redevenu négatif, il se plaignait de maux de tête. »

 

Au Gym, aucun des joueurs concernés (Atal, Benitez, Lees-Melou, Lopes, Ndoye et Pelmard) n’aurait développé de symptomatologie importante. Espérons, pour le groupe de Patrick Vieira, que ça dure.