L'OGC Nice trouvera-t-il les moyens de s'imposer face à une equipe qui n'a pas gagné un match depuis le début de saison ? Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennement..
Paris sportifs, les bonus
Côte au 27/11/20 Nice : 1.67 - N : 3.82 - Dijon : 4.50
Où suivre la rencontre?
Radio
Multiplex
Les stats
Côte au 27/11/20 Nice : 1.58 - N : 3.80 - Dijon : 4.50
Les 10 dernières confrontations
21.09.19 Nice - Dijon 2 - 1 Ligue 1
31.03.19 Dijon - Nice 0 - 1 Ligue 1
25.08.18 Nice - Dijon 0 - 4 Ligue 1
10.02.18 Dijon - Nice 3 - 2 Ligue 1
05.11.17 Nice - Dijon 1 - 0 Ligue 1
04.03.17 Dijon - Nice 0 - 1 Ligue 1
18.12.16 Nice - Dijon 2 - 1 Ligue 1
18.02.12 Dijon - Nice 3 - 0 Ligue 1
11.01.12 Nice - Dijon 3 - 3 Coupe de la Ligue
24.09.11 Nice - Dijon 1 - 1 Ligue 1
Tous les produits officiels de l'OGC Nice aux meilleurs prix! LES MAILLOTS 2020/2021 à - 20%
Les frais de ports sont offerts
Les news
Les déclarations d'avant-match
Patrick Vieira:
Cette défaite face au Slavia a du mal à passer. On est tous conscient de notre raté. On n’a pas été à la hauteur. Trop de manques dans certains domaines. On doit assumer. Quand on regarde les matchs on peut se poser des questions sur notre niveau en Europe. Mais sur le contenu on n’est pas loin. On a peut-être été trop ambitieux pour aller presser trop haut... La pression je la connais depuis mon arrivée. J’étais conscient qu’avoir été un joueur de l’Équipe de France allait me mettre de la pression. Mon objectif c’est toujours d’emmener le club le plus haut possible... je lis les critiques. Certaines sont justifiées, d’autres je ne les comprend pas. J’essaye de faire front et de trouver des solutions. Je reste dans ma philosophie. Je suis entouré de gens qui ont confiance en moi.
Revue de presse
La victoire ou la crise
L'équipe
Après sa désillusion européenne, Nice doit vite se ressaisir contre Dijon pour garder intactes ses ambitions en L1.
Ambitieux à défaut d’être séduisant, le Gym n’était pas programmé pour perdre trois fois d’affilée en novembre, mais il ne s’agit pas du premier automne difficile pour les Niçois de Patrick Vieira, qui ont déjà enchaîné quatre défaites en octobre 2019.
À l’époque, l’élimination de la Coupe de La Ligue par Le Mans (2-3), alors 18e de L2, avait placé l’entraîneur en première ligne et il n’avait pas ménagé ses joueurs. Ils avaient su réagir pour confirmer que, depuis son arrivée sur le banc, en 2018, Vieira a toujours gagné les matches qu’il fallait pour calmer les tempêtes. Ce sera encore le programme du jour contre Dijon, après un fiasco face au Slavia Prague (1-3, jeudi) qui a quasiment sorti Nice de la Ligue Europa.
L’ambiance était déjà lourde, en interne, après la première défaite à Prague (2-3, le 5 novembre) et elle ne peut donc pas être légère après ce nouveau revers. Mais le huis clos préserve au moins l’équipe de la colère des tribunes, qui ne s’exprime que sur les réseaux sociaux. « Je suis au courant des critiques et je fais face. J’ai des responsabilités que j’assume et c’est à moi de faire ce qu’il faut pour donner plus de joie à nos supporters. Je connais le milieu, je sais comment cela se passe. Les victoires donneront plus de satisfaction aux dirigeants, a déclaré hier Vieira. Je connais la pression depuis que je suis ici. Je connais l’ambition du club et je savais que le fait d’être un ancien joueur de l’équipe de France me mettrait également une pression. Il faut rebondir.»
Sans colonne vertébrale ce soir
Apparu touché en conférence de presse jeudi, l’entraîneur n’a pas sermonné ses joueurs dans le vestiaire car il a apprécié leur implication et il ne leur a pas tenu de discours particulier le lendemain. Comme il en a l’habitude depuis que son groupe dispute des matches tous les trois jours, il n’a pas fait de mise en place hier mais il compte peu de leviers pour changer son équipe. Il doit d’abord composer avec la suspension du milieu Morgan Schneiderlin, alors que l’attaquant Kasper Dolberg n’est pas encore remis du Covid-19, à la différence du défenseur Andy Pelmard, qui pourra remplacer le latéral droit Youcef Atal, victime d’une grosse béquille à une cuisse jeudi.
Dante, Schneiderlin, Dolberg, c’est la colonne vertébrale idéale qui manque, mais le Gym n’a pas le temps de se plaindre. Si les joueurs ont ressenti que le niveau de la C3 était simplement trop élevé pour eux, ils ne dressent pas le même constat en L1 où ils doivent gagner pour ne pas laisser filer le train après le match reporté à Marseille le week-end dernier. Public ou pas, la pression est là et personne ne peut l’ignorer, à commencer par les décevants Nsoki et Bambu, dont la place en charnière est menacée par Danilo et Daniliuc
Nice ne veut pas d’excuses
L'équipe
Même si un licenciement de Patrick Vieira n’est pas envisagé, la quasi élimination de la Ligue Europa est vécue comme un lourd échec au Gym.
Il reste un infime espoir de qualification mais l’affaire est bouclée, dans l’esprit des Niçois : après la triste défaite contre le Slavia Prague (1-3, jeudi), la Ligue Europa appartient déjà au passé alors qu’elle avait été abordée avec ambition. « On avait un objectif et on ne l’a pas atteint, c’est un échec et j’ai horreur de l’échec, assène Julien Fournier, le directeur du football du Gym, qui constate que son équipe n’a pas réagi après la première défaite en République tchèque (2-3, le 5 novembre). C’est une vraie déception. On n’est pas dans la compétition, je ne l’accepte pas, mais une fois qu’on a dit ça, il va falloir réagir en Championnat. Tout le monde doit faire plus, les joueurs, le staff et les dirigeants. Je ne veux pas qu’on se défile. On peut avoir des explications mais pas d’excuses. »
Le recrutement d’un défenseur central désormais envisagé
L’effectif n’a en effet pas attendu d’être affaibli par le coronavirus, qui a touché la moitié des joueurs pendant la trêve, pour montrer des lacunes qui ne se résument pas à un problème d’état d’esprit, régulièrement évoqué par l’entraîneur Patrick Vieira. Il dirige une équipe jeune, qui paraît encore plus inexpérimentée depuis la grave blessure de Dante, le 1ernovembre, mais Fournier balaie cet argument : « Non, il y a des jeunes, comme dans beaucoup d’équipes, mais Benitez, Atal, Schneiderlin, Lees-Melou, Rony Lopes ou Dolberg ne sont pas jeunes. Il faut arrêter de répéter que Dante ne sera pas là jusqu’à la fin de la saison. Les blessures doivent permettre à des joueurs de se révéler. À eux de montrer certaines choses.»
En attendant que Pelmard se remette du Covid-19, la chance n’est pour l’instant pas saisie par Bambu et Nsoki, qui enchaînent les erreurs en charnière et semblent déboussolés. Écartée dans la foulée de la blessure de Dante, l’hypothèse du recrutement, en janvier, d’un défenseur central est désormais étudiée, même si les dirigeants ne veulent pas bloquer l’ascension espérée de leurs jeunes. Ils ne souhaitent pas non plus changer leur grand principe : à Nice, un entraîneur qui commence la saison sait qu’il va la finir, sauf cataclysme, et un licenciement de Vieira n’est donc pas envisagé. Le champion du monde 1998 est très critiqué par les supporters, lassés par l’absence de progrès collectifs depuis son arrivée, en 2018, mais il a renoué une relation de confiance avec Fournier après les dissensions liées à la vente du club à Ineos, en 2019. Malgré cette proximité, la prolongation de son contrat, qui expire en juin prochain, est en l’état improbable, et le club ne craint pas de vivre avec ce flou qui peut vampiriser les prochains mois.
Fournier avait déjà vécu ce genre de scénario avec Claude Puel et Lucien Favre, les prédécesseurs de Vieira, et il préfère se concentrer sur l’actualité sportive qui offre une occasion de rebondir dès demain contre Dijon. Touchés par le coronavirus, Lees-Melou et Dolberg sont encore incertains, et Atal ne sera pas là, après s’être encore blessé contre Prague. Mais s’il ne veut pas enterrer tous ses objectifs, le Gym ne peut pas se permettre une quatrième défaite d’affilée.