Premier match qui compte pour du beurre, le gym, étant éliminé ou presque ... Retrouvez toutes les infos en direct
Les stats
Côte au 24/11/20 Nice : 4.25 - N : 3.70 - Leverkusen : 1.60
Les 5 derniers matchs
Nice
29.11.20 Nice - Dijon 1 - 3 Ligue 1
26.11.20 Nice - Slavia Prague 1 - 3 UEFA Europa League
08.11.20 Nice - Monaco 1 - 2 Ligue 1
05.11.20 Slavia Prague - Nice 3 - 2 UEFA Europa League
01.11.20 Angers - Nice 0 - 3 Ligue 1
Leverkusen:
29.11.20 Bayer Leverkusen - Hertha BSC 0 - 0 Bundesliga
26.11.20 Bayer Leverkusen - Hapoel Beer Sheva 4 - 1 UEFA Europa League
21.11.20 Arminia Bielefeld - Bayer Leverkusen 1 - 2 Bundesliga
08.11.20 Bayer Leverkusen - Borussia M'gladbach 4 - 3 Bundesliga
05.11.20 Hapoel Beer Sheva - Bayer Leverkusen 2 - 4 UEFA Europa League
Côte au 01/12/20 Nice : 4.70 - N : 4.05 - Leverkusen : 1.60
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Les news
02/12
Le groupe niçois : Benitez, Cardinale, Boulhendi - Lotomba, Pelmard, Bambu, Daniliuc, Nsoki, Kamara, Coly, Pionnier - Thuram, Danilo, Wade, Reine-Adelaïde, Trouillet, Claude-Maurice - Lopes, Gouiri, Myziane, Ndoye, Ben Seghir, Mahou.
Maurizio Mariani (ITA) arbitrera la rencontre assisté de Alberto Tegoni (ITA) et Giacomo Paganessi (ITA)
L'interview
« Comment abordez-vous ce match quasiment sans espoir de qualification ?
Pour être clair, je vais aligner la meilleure équipe, pour gagner le match. Notre seule concentration, c'est le match de demain (jeudi) soir, pas celui de dimanche (à Reims, en Championnat).
Comment avez-vous vécu ces derniers jours ? Le groupe est-il atteint psychologiquement ?
Je le vis comme les supporters, comme les joueurs, comme tous les employés du club et comme vous les journalistes. C'est un moment très difficile pour nous. Je dois faire front, je suis le garant de ce projet. Je dois mettre les choses en place pour redresser la situation. Bien sûr que les joueurs sont touchés, qu'il y a une perte de confiance. C'est à moi de trouver les bons leviers pour qu'ils expriment leurs qualités et leur talent sur le terrain.
Quels ont été vos mots avant un match que vous allez disputer alors que vous êtes quasiment éliminés ?
Ce qui est important, c'est être des compétiteurs. On a ce match à domicile. On sait que les choses sont très compliquées. On a envie de retrouver certaines valeurs, de retrouver le goût de la victoire. Pour ça, il faut remettre les ingrédients qu'il faut. On est dans un moment difficile où on a un manque de confiance. C'est mon rôle de faire comprendre ce qui n'a pas été, mais aussi qu'on n'est pas devenus une mauvaise équipe du jour au lendemain.
Au-delà de l'absence de Dante, comment expliquez-vous cette spirale négative soudaine quelques semaines après votre match plein à Angers ?
Contre Angers, on avait fait un match cohérent, sur aspect défensif comme sur l'aspect offensif. C'est vrai qu'on a manqué peut-être d'un peu de concentration. On a eu certains moments de naïveté au cours des matches. C'est aussi l'expérience... Je ne parle pas de l'âge mais du vécu du haut niveau. En Coupe d'Europe, on a été très naïfs à certains moments. On aurait pu marquer des buts qui nous auraient donné confiance. C'est important d'être calme et d'être encore plus exigeants sur les détails.
Vivez-vous votre période la plus difficile depuis que vous êtes entraîneur à Nice ?
Quand j'étais joueur, j'ai connu des moments très difficiles pendant ma carrière - des moments où j'étais blessé, où j'avais perdu ma place - et je n'ai jamais baissé les bras, je me suis toujours battu, je me suis toujours accroché. Ce moment que je suis en train de traverser ne me changera pas. Je suis dans le vrai : je sais que les résultats ne sont pas bons, mais je vais continuer à m'accrocher, à me battre, je vais être encore plus exigeant avec moi-même et avec tout ce qu'il y a autour de l'équipe. L'objectif, c'est de gagner de la confiance et de gagner des matches pour aller de l'avant. »
Déclarations d'avant-match
A venir
Revue de presse
Danger sur la Riviera
L'équipe
Sauf miracle, Nice reçoit Leverkusen sans enjeu sportif. Mais pas sans intérêt vu la menace qui plane sur l’avenir de Patrick Vieira.
NICE – Si vous êtes niçois et que vous croyez aux miracles, c’est le bon jour pour faire un pari : celui d’une qualification de votre équipe en 16es de finale de la Ligue Europa. Il faudrait pour cela que toutes les planètes s’alignent subitement pour une équipe en pleine crise et privée de cinq à six titulaires
Pour que le déplacement sur le terrain de Beer-Sheva, dans une semaine, qualifie Nice, il faudra que les Azuréens l’emportent là-bas et que Leverkusen s’incline dans le même temps chez lui face au Slavia Prague. Mais, surtout, avant, les Niçois doivent remonter leur différence de buts particulière face à Leverkusen, ce soir, en l’emportant par au moins quatre buts d’écart. Car, pour en rajouter une couche, les Allemands avaient concassé les Niçois à l’aller (6-2) et ils sont toujours invaincus en Bundesliga, dont ils occupent la 3e place.
On a connu plus facile pour relancer une dynamique et redonner confiance à un groupe. Ce sera pourtant la tâche de Patrick Vieira, dont les jours sur le banc niçois sont peut-être comptés. La défaite subie dimanche face à Dijon (1-3) a alourdi une ambiance déjà rendue pesante par les trois défaites qui avaient précédé et l’élimination quasi actée de la Ligue Europa.
Quand Nice avait connu sa dernière période de disette, au cœur de l’automne il y a un an, Vieira n’avait jamais été menacé. Il en va différemment cette fois-ci, alors qu’il lui reste sept mois de contrat.
Avec le rachat du club par Ineos, le Gym a revu ses ambitions à la hausse, et les résultats actuels – comme le jeu pratiqué – ne collent pas avec celles-ci. L’exigence des supporters n’est également plus la même, et c’est peu dire que leur courroux, visible sur les réseaux sociaux à défaut de pouvoir l’être à l’Allianz Riviera, se concentre sur l’entraîneur. Il vaudrait mieux pour Vieira que son équipe revienne de Reims, dimanche, avec une victoire, et déjà que la réception de Leverkusen ne tourne pas au fiasco comme à l’aller.
Devant la presse, hier, l’ancien milieu de terrain n’a dégagé aucune nervosité. D’un ton posé, il n’a pas cherché à se dédouaner – « Je dois faire front, je suis le garant de ce projet, c’est à moi de trouver les bons leviers » –, s’évertuant à rassurer sur sa capacité à relancer son équipe. « C’est mon rôle de faire comprendre ce qui n’a pas été, mais aussi qu’on n’est pas devenu une mauvaise équipe du jour au lendemain, a-t-il exposé. Quand j’étais joueur, j’ai connu des moments très difficiles pendant ma carrière : des moments où j’étais blessé, où j’avais perdu ma place. Je n’ai jamais baissé les bras, je me suis toujours battu. Les critiques et les on-dit font partie du métier. Je suis dans un état d’esprit combatif. Je n’ai pas de doute sur mes qualités d’entraîneur et mes défauts, et sur ce que je peux apporter à mes joueurs. » Pour que ses dirigeants lèvent les leurs, cela commence par une victoire dès ce soir.
Vieira, Aiglon menacé
L’Equipe)
Pour soigner la crise, les dirigeants niçois ont engagé une réflexion qui n’écarte pas le renvoi de leur entraîneur.
La médiocrité est très bien partagée au sein de l’équipe, mais c’est Patrick Vieira qui personnifie la crise traversée actuellement par Nice, battu dimanche par Dijon (1-3), la lanterne rouge de la L1 jusque-là incapable de gagner le moindre match. Si l’entraîneur azuréen n’a pas attendu de subir une quatrième défaite d’affilée pour être abondamment critiqué par les supporters, il apparaît fragilisé comme jamais et les questions autour de son avenir s’étendent maintenant sur un calendrier rétréci.
Avant ce terrible mois de novembre, les questions concernaient plutôt sa prolongation de contrat, qui expire en juin 2021. Elles concernent désormais son futur immédiat, car ses dirigeants voient leur équipe s’effondrer dans des proportions qui ne cadrent pas avec l’ambitieux projet porté par Ineos, l’entreprise du milliardaire Jim Ratcliffe qui a racheté le club en 2019.
Apparu touché en conférence de presse, Vieira (44 ans) a confié dimanche qu’il n’avait pas échangé avec son président Jean-Pierre Rivère et le directeur du football Julien Fournier.
Ce dernier n’a pas assisté au fiasco car il avait prévu de longue date de se rendre en Côte d’Ivoire pour assister au premier match en Ligue des champions africaine du Racing Club Abidjan, club partenaire de l’OGC Nice. Fournier n’a de toute façon pas l’habitude de débriefer les matches à chaud avec son entraîneur, et après une journée de repos accordée aux joueurs, il doit profiter de la reprise de l’entraînement, aujourd’hui, pour discuter avec Vieira des remèdes à apporter.
Une priorité : rétablir la confiance des joueurs
Le champion du monde 1998 prépare la venue de Leverkusen, jeudi en Ligue Europa, et il sera sur le banc pour ce match qui devrait acter officiellement l’élimination européenne. Mais il est en sursis car son club entend les critiques venues de l’extérieur, et les doutes se sont aussi développés à l’intérieur, où un constat a été dressé : les joueurs ont perdu leurs moyens et il faut absolument faire quelque chose pour rétablir leur confiance évanouie. Une réflexion est donc menée pour redresser cette équipe malade, et elle englobe l’entraîneur.
Alors que Rivère et Fournier avaient toujours soutenu dans les moments difficiles Claude Puel et Lucien Favre, les prédécesseurs de Vieira, le licenciement du technicien n’est cette fois plus un tabou. Il n’est pas pour autant une certitude absolue, car le Gym n’est pas devenu en quelques jours un club qui agit dans la précipitation. Triste onzième de L1, il est surtout un club qui veut tout mettre en œuvre pour abréger la crise avant qu’elle ne transforme une saison prometteuse en année perdue.