Un petit derby pour tenter de remotiver les supporters! Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennement..
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17.02.21 Olympique Marseille - Nice 3 - 2 Ligue 1
28.08.19 Nice - Olympique Marseille 1 - 2 Ligue 1
10.03.19 Olympique Marseille - Nice 1 - 0 Ligue 1
21.10.18 Nice - Olympique Marseille 0 - 1 Ligue 1
06.05.18 Olympique Marseille - Nice 2 - 1 Ligue 1
01.10.17 Nice - Olympique Marseille 2 - 4 Ligue 1
07.05.17 Olympique Marseille - Nice 2 - 1 Ligue 1
11.09.16 Nice - Olympique Marseille 3 - 2 Ligue 1
14.02.16 Nice - Olympique Marseille 1 - 1 Ligue 1
08.11.15 Olympique Marseille - Nice 0 - 1 Ligue 1
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Les news
Comment abordez-vous ce match contre l’OM?
Tout le monde connaît l’importance de ce match pour les supporters, pour nous également. Il peut changer notre fin de saison, mais je n’ai pas trop envie de faire de grand discours, alors qu’on a déjà perdu 4 derbys. On fait preuve de modestie, on veut faire le boulot sur le terrain.
Le maintien n’est toujours pas acquis…
Mathématiquement, non. Mais on est confiant pour réaliser une bonne fin de saison. On reste sur trois matchs sans défaite. On veut poursuivre cette série. Personnellement, je regarde plus vers le haut que vers le bas.
Une victoire contre Marseille pourrait sauver votre saison?
A l’arrivée, ça fera trois points ou pas. Le classement est assez serré. En battant l’OM, on pourrait avoir d’autres ambitions. On veut finir le plus haut possible. Je ne sais pas si ça sauvera notre saison mais prendre trois points est essentiel. Le mot d’ordre, c’est d’avoir des objectifs jusqu’au bout. Il est important de lancer une dynamique en vue de la saison prochaine.
Quel regard portez-vous sur l’OM de Sampaoli?
Je connaissais Sampaoli de réputation. C’est un coach argentin, avec la grinta qui va avec. Il a comme modèle Bielsa, une philosophie proche. Marseille effectue un gros pressing, il y aura des un contre un partout. Il faudra déjouer ça, il y a des failles. Physiquement, ce sera un match intense.
L’incertitude entourant le nom du futur coach vous perturbe-t-il dans le vestiaire?
On n’en parle pas entre nous. On savait depuis la nomination du coach qu’il serait là jusqu’en fin de saison. Les dirigeants ont été clairs. Le club est entre de bonnes mains, prendra les décisions en temps voulu.
C’est un nouveau derby à huis clos. On s’y habitue?
C’est triste, mais c’est vrai. On aimerait retrouver de la ferveur, la passion de nos fans. On a hâte vraiment. On a tous envie de ressentir de la joie autour de nous. Mais pour ça, il faut finir fort cette saison. Nice Matin.
Revue de presse
Dolberg, la saison de la poisse
L'équipe
Blessé, cambriolé, testé positif au Covid-19 à deux reprises avant une appendicite, l’attaquant danois du Gym est poursuivi par les soucis.
Il était le visage juvénile des promesses niçoises quand il a été recruté pour 20 M€ à l’Ajax Amsterdam, en août 2019, dans la foulée du rachat du Gym par Ineos. Kasper Dolberg incarnait le changement de dimension du club et c’est lui qui l’a envoyé en Ligue Europa, d’un joli doublé contre Monaco (2-1, le 8 mars 2020) avant l’arrêt du Championnat à cause du coronavirus.
Nice semblait lancé, lui aussi car il avait été assez fort pour inscrire onze buts en L1 malgré son isolement en pointe, et tout s’est enrayé. Un an plus tard, le Danois (23 ans) ressemble à un personnage de BD poursuivi par un nuage pluvieux qui flotte au-dessus de sa tête. Il n’a pas le monopole des innombrables problèmes de son équipe, mais il en a aimanté une bonne partie.
Alors qu’il avait commencé sa saison par un doublé à Strasbourg (2-0, le 29 août) qui récompensait sa complicité naissante avec Amine Gouiri, il a vécu un cauchemar à son retour de sélection, en septembre : sa voiture avait été volée, sa maison cambriolée, et l’épisode rappelait le vol de sa montre, un an plus tôt, par son coéquipier Lamine Diaby-Fadiga, licencié ensuite par le Gym. L’affaire avait marqué Dolberg qui avait été très soutenu par son club, soucieux de faciliter son adaptation, et il a cette fois déménagé en continuant de vivre seul.
Il a alors été testé positif au Covid-19, a été victime d’une entorse de la cheville en octobre, a été touché à la hanche un mois plus tard, s’est plaint des adducteurs, avant d’être contrôlé à nouveau positif au coronavirus en décembre. « Je me suis réveillé fiévreux, et j’ai été très malade la nuit suivante. J’ai passé cinq jours difficiles et j’ai eu besoin de deux semaines pour me sentir bien, expliquait-il le 29 janvier. Je ne suis pas du genre à douter mais c’est normal de te poser des questions quand tu as l’impression d’avoir le monde entier contre toi. »
Dolberg a quelques raisons de le penser car il a encore été rattrapé par les soucis, une semaine après. À la veille du match contre Angers (3-0, le 7 février), il est pris de violents maux de ventre : hospitalisation, appendicite, et un nouveau long chemin à parcourir pour retrouver la forme, pendant que Nice reste empêtré dans les mauvais résultats.
Dimanche dernier à Lorient (1-1), il a disputé son premier match en intégralité depuis le 3 février. « Les pros qui ont l’appendicite, il n’y en a pas énormément… C’est une spirale, et on espère que tout ça est derrière lui car il va beaucoup mieux, assure Didier Digard, entraîneur adjoint anglophone et très proche de lui. Il a un visage qui peut laisser croire qu’il est froid, mais pas du tout. Il a vécu pas mal de choses assez compliquées, mais il bosse très dur pour revenir au top, et on l’aide. On aime son attitude, on voit quel-qu’un de combatif qui fait tout pour que les choses tournent. »
En collaboration avec le staff du Gym, Dolberg travaille avec une équipe médicale personnelle qui le suit depuis l’Ajax Amsterdam, mais cet investissement visible en coulisses ne l’est pas forcément en match, qu’il traverse régulièrement comme un fantôme. L’an dernier, son efficacité faisait oublier le peu de ballons touchés. Cette saison, il n’a plus marqué depuis le 25 octobre.
« Il a une force mentale qui n’est pas donnée à tout le monde et il va revenir au niveau où il doit être, clame le défenseur Malang Sarr, devenu son ami la saison dernière avant de partir à Porto. J’ai vraiment de l’affection pour ce gars, j’essaie toujours de lui remonter le moral quand ça ne va pas trop. Il a vécu une succession de galères qui peuvent avoir un impact sur son jeu, et beaucoup de joueurs se plaignent de ne pas bien revenir après le Covid. Lui, il l’a eu deux fois, ce n’est pas tout le monde qui pourrait gérer ça. »
Mais Dolberg n’est pas n’importe qui au Gym, où son contrat court jusqu’en 2025. S’il garde une certaine cote en Angleterre et en Allemagne, au cas où ses malheurs le poussent à changer d’air, ses dirigeants voient toujours l’avenir avec lui