13ème journée de L1 : Nice - Montpellier (les news +interviews + Revue de presse)

 

"Il y a dans les saisons des tournants et on va se préparer avec beaucoup de sérieux cette semaine pour négocier au mieux ce tournant-là." indique Christophe Galtier ... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennement..HERE   

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Les 10 dernières confrontations

 

25.04.21 Nice - Montpellier 3 - 1 Ligue 1

12.09.20 Montpellier - Nice 3 - 1 Ligue 1

14.09.19 Montpellier - Nice 2 - 1 Ligue 1

07.04.19 Nice - Montpellier 1 - 0 Ligue 1

22.09.18 Montpellier - Nice 1 - 0 Ligue 1

22.04.18 Nice - Montpellier 1 - 0 Ligue 1

15.10.17 Montpellier - Nice 2 - 0 Ligue 1

24.02.17 Nice - Montpellier 2 - 1 Ligue 1

18.09.16 Montpellier - Nice 1 - 1 Ligue 1

12.03.16 Montpellier - Nice 0 - 2 Ligue 1



 

 

Les news

 
 
 
 
07/11
 
 
05/11
 
Christophe Galtier a annoncé le retour de Dolberg : « Il sera là. Il est bien. Il est rentré de son domicile familial. On avait décidé en commun de ne pas l'amener avec nous sur le match à Angers. Mais il faisait des séances. Il a repris avec le groupe d'une manière normale et il est dans de très bonnes dispositions. » Stengs est toujours incertain.
 
 
 
02/11
 
Antony Gautier abitrera la rencontre assisté de Mikael Berchebru et Huseyin Ocak.
 
 
 
 
 
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Les interviews
 
 

Que change le fait d'être deuxième au classement ?


Rien. Il faut simplement maintenir le niveau d'exigence, le niveau de motivation, ne pas être dans le relâchement. Il faut aussi accompagner les joueurs non pas dans l'euphorie mais dans une grande détermination pour conserver cette place match après match.

 

Cette rencontre face à Montpellier sera-t-elle particulière émotionnellement pour Andy Delort ?


Pas plus que pour un autre. Comme cela l'avait été pour Melvin Bard et Amine Gouiri face à Lyon. On n'est plus dans les années 80 ou 90 quand les joueurs faisaient douze ans dans un même club. L'histoire d'Andy s'est terminée comme elle s'est terminée pour d'autres joueurs. Il n'y aura pas d'émotion chez Andy. Les footballeurs de cette génération-là sont habitués aux changements de club et à ce que cela comporte.

 

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Mais la différence avec d'autres est qu'Andy était capitaine à Montpellier et que son départ a été mal vécu par les dirigeants de Montpellier...


Concernant les dirigeants de la Paillade, et Dieu sait que j'ai beaucoup de respect pour M. Mézy et Laurent Nicollin, un joueur était sur le marché, il y avait un prix de vente, il a été acheté, voilà. Il n'y a rien. Pourquoi on parle d'Andy plus que d'un autre ? Parce qu'il était capitaine et qu'il a commencé la saison là-bas ? Mais c'est l'histoire d'un mercato qui finit le 1er ou le 2 septembre.


Montpellier est une équipe qui a beaucoup changé. Que pensez-vous d'elle ?


Il y a eu l'arrivée d'un nouvel entraîneur, Olivier Dall'Oglio, qui est toujours dans la même philosophie par rapport aux équipes qu'il a pu diriger. Il y a eu le départ de joueurs historiques et qui ont fait de grosses saisons. Je pense à Vitorino Hilton, Gaëtan Laborde, Andy Delort. Quand il y a un changement d'entraîneur et que vous perdez ces trois cadres, vous pouvez vous attendre au pire, mais à travers le recrutement et une autre organisation de jeu, Montpellier est resté performant. C'est une équipe qui a de la percussion, de la vitesse, de la profondeur. Elle peut vous sanctionner de manière chirurgicale si vous laissez des opportunités.

 

Comment va Dolberg. Sera-t-il dans le groupe ?


Oui. Il est bien. Il est rentré de son domicile familial (au Danemark). On avait décidé de ne pas l'emmener sur le match à Angers, mais il faisait des séances. Là, il a réintégré le groupe d'une manière normale. Il est dans de très bonnes dispositions. »

 

 

 

 


 

 

Les déclarations d'avant-match 

 

 Olivier Dall'Oglio:
 
On va affronter Nice, Andy est bien, il marque des buts dans une belle équipe. Mais nous, c’est Nice que l’on va affronter. On a un beau challenge à relever. Nice est solide, capable de marquer à tout moment. Sans surprise, c’est un prétendant au Top 3. On sera content de retrouver et de croiser Andy (…) Il n’y a rien de particulier là-dessus, ils ont une bonne attaque dont Andy fait partie, mais il y a d’autres bons joueurs. Il n’y a pas de plan sur Andy. On le connaît bien, on connaît ses qualités et ses défauts et c’est peut-être un avantage (…) Le terrain a été affecté par son départ. On a travaillé à trouver autre chose, un autre jeu, c’est différent. Certains joueurs ont pris plus de responsabilité, plus d’ampleur. J’ai aimé ça. Téji et Jordan ont pris plus d’espace. Mamad aussi, qui est arrivé. Ces garçons ont amené un plus. Ça s’est fait en douceur. Je trouve que c’est assez rapide, plutôt positif.

 

Christophe Galtier :

Le match face à Montpellier  qui arrive, ce week-end, sera déterminant. Il faudra le joueur sans crispation, avec une grande détermination et aussi des idées claires sur ce qu’on va devoir faire pour battre Montpellier. Il y a dans les saisons des tournants et on va se préparer avec beaucoup de sérieux cette semaine pour négocier au mieux ce tournant-là. Si nous avions le bonheur de l’emporter, ce serait une vraie belle dynamique.

 

Jordan Ferri:

Je n’irais pas jusqu’au mot “derby”, mais c’est un match important. L’équipe de Nice s’est renforcée au mercato, Andy a fait le choix de les rejoindre. C’est un match particulier pour nous, pour lui aussi. À nous de mettre ça de côté et de nous concentrer sur notre prestation (…) Surpris de son départ ? Non. On était proches, on en a parlé, on en a discuté. En tant qu’ami, j’ai respecté son choix. En tant que coéquipier, j’ai été déçu. C’est compromettant de perdre des éléments comme ça (….) Dans le vestiaire, personne ne lui en veut. Ça fait partie d’une carrière, il ne faut pas s’arrêter à ça. La vie continue. À nous de faire une bonne saison, on a une bonne équipe, même sans lui. Le club a fait les efforts pour compenser son départ.

 


 

Revue de presse

 

 

 

 

Avec Andy

Midi Libre

 

Raillé par une partie du public pailladin à son départ, l’ex-capitaine montpelliérain a conquis son nouveau chez lui en deux mois à Nice.

 

«Ici c’est La Paillade.» Le post-it collé par un petit malin sur son siège dans le vestiaire de l’Allianz Riviera a fait le tour de la toile, hier. Montpellier n’a pas oublié Andy Delort et surtout les circonstances d’un départ en forme de divorce brutal, fin août.

 

À 300km de là, Delort s’est, lui, réinventé en à peine deux mois, huit matches et cinq buts. Passé à autre chose à l’heure des retrouvailles.

 

«L’histoire d’Andy s’est terminée comme elle s’est terminée pour d’autres joueurs. Il n’y aura pas d’émotion chez Andy, estimait hier son entraîneur Christophe Galtier, porte-parole d’un joueur pour lequel le club a refusé les nombreuses demandes d’interview, cette semaine. Les footballeurs de cette génération-là sont habitués aux changements de club.»

 

Déjà leader et chouchou

 

S’il a mis en vente sa maison de Poussan pour s’installer sur les hauteurs de Nice, Delort semble n’avoir changé que le décor. Et tourné la page de trois saisons à Montpellier (40 buts en L1) pour s’inventer un nouveau statut, sans brassard mais déjà essentiel.

 

«Andy est une locomotive au sein du groupe, il faut toujours des leaders, c’en est un», adoubait ainsi son coach, dimanche après le doublé claqué à Angers (1-2). «Il rentre pile poil dans ce que voulait Galtier, des joueurs qui se battent pour le collectif, fatiguent les défenses et en plus il marque des buts. Il a la panoplie complète, apprécie Patrice Alberganti, ancien joueur du club et consultant pour France Bleu Azur. Il fait l’unanimité dans le vestiaire et le public l’a adopté».

 

«Ça frôle la perfection, ajoute Vincent Menichini, journaliste à Nice-Matin. En deux mois, il est devenu le chouchou parce qu’il marque les esprits.»

 

Si son association avec Dolberg peut encore s’améliorer, Delort vit des débuts idyllique sous le soleil de la Côte d’Azur. Sans nuages si ce n’est cette brouille avec la sélection algérienne qu’il souhaitait mettre entre parenthèses au moment de la CAN pour se consacrer à son club.

 

L’histoire lui a sans doute coûté le Mondial2022. Mais elle n’a pas entravé sa marche chez des Aiglons où les réserves des débuts sont un lointain souvenir. «Il avait l’image d’un mec instable, 30 ans et dans le projet Ineos, les gens attendent des Cavani par exemple, explique notre confrère. Mais en deux mois il s’est intégré, ses coéquipiers l’adorent et il s’est glissé dans le noyau dur.» Loin de La Paillade malgré le post-it

 

 

Delort-Montpellier, à cœurs perdus

Midi Libre

 

Deux mois après son transfert à Nice, le Sétois reçoit dimanche son ancien club. Pour des retrouvailles crispées.

 

Dimanche 22août, face à Lorient (3-1), Andy Delort orchestre l’ovation de La Mosson. Il quitte le jardin de ses rêves d’enfant sétois de l’Île de Thau et s’éclipse à l’aube de sa quatrième saison à Montpellier. Brassard au bras, il force la porte de sortie et rompt un contrat de trois ans. Tous ceux qui l’imaginaient lié à vie à LaPaillade conspuent son départ de tweets rageurs sur les réseaux sociaux. Les dirigeants de Montpellier, qui guettent ses états d’âme depuis le début de l’été, ravalent leur désarroi et s’activent pour dégoter un successeur.

 

Dix semaines plus tard, Andy Delort jouera dimanche (17h) face à Montpellier à l’Allianz Riviera. Ce n’est pas une rencontre de L1 entre Nice et Montpellier, mais un duel Delort-MHSC. Après un transfert douloureux pour un montant controversé inférieur à 10M€, la tension palpable et taboue bat au rythme de sentiments contraires.

 

Andy Delort sera au cœur de ce rendez-vous car l’avant-centre est toujours au cœur de tout. Buteur, leader et acteur, “Andy”, comme l’appelait affectueusement La Mosson, capte tout, entretient une liaison dangereuse avec le public, le club héraultais et en premier lieu son président Laurent Nicollin.

 

Delort porte une histoire

 

«Personnellement, j’ai pris une claque comme beaucoup de supporters avec l’histoire d’Andy Delort. Jusque-là, je me défendais d’aimer un joueur. Sauf cette fois, où j’ai adoré ce joueur», expliquait récemment Sylvain, Capo de la Butte Paillade. Son départ n’est pas un transfert de plus dans un monde du football qui vit de ça, mais consomme une rupture.

 

Un divorce sans consentement, sans signe de désamour avant le début de l’été et la rupture avec son agent.

 

Laurent Nicollin a investi (5M€) envers et presque contre tout sur cet attaquant en 2018. Il balaie alors les réticences sur la mauvaise réputation du Sétois et son âme vagabonde. Il lui tend la main quand l’avant-centre se perd à Toulouse au retour d’une escapade au Mexique. Entre le président et l’attaquant se noue un lien propre. Ou plutôt une affection réciproque. L’un ferme les yeux sur les excès de son buteur, son goût pour la fête, son esprit grégaire et s’accommode de sa marginalité. Et même de son arrestation houleuse pour un contrôle routier une nuit d’août2018.

 

Laurent Nicollin accepte aussi sa sélection avec l’Algérie, l’appuie pour porter le brassard en l’absence de Hilton. «On a besoin de joueur comme lui pour créer un état d’esprit», répète le patron du MHSC qui privilégie la plus-value affective pour viser l’Europe par-delà de modestes moyens. Le buteur inscrit des buts (40 en 95 matches en L1), fait avancer son équipe, marque l’adversaire au fer rouge de La Paillade.

 

L’aura du gamin de l’Île de Thau, qui fuit l’école et grandit au milieu des forains, plaît à la Butte. Et à tous ceux «qui mettent leur vie en jeu» en venant en tribunes. Enfant de la débrouille, la larme tatouée à l’œil, Delort porte une histoire. Clin d’œil en éventail, sens de la répartie né de la rue, amoureux de l’OM de Tapie et de la fournaise populaire du Vélodrome, il enflamme les mots.

 

Opportuniste en diable

 

Au moment où Montpellier écope les effets de la crise sanitaire et la faillite des droits télé, Delort quitte le navire. Le Sétois blesse une confiance, précédée par la rupture avec son agent. Il quitte celui qui a ses entrées à Grammont pour le clan Galtier: père et nouvel entraîneur de Nice, fils et agent bien implanté.

 

Delort restaure les lois de va-et-vient de ce sport, où le bon joueur file vers un club meilleur. À défaut de toucher à l’Europe avec Montpellier, au budget grignoté, il s’embarque pour l’OGCNice. Avec son stade moderne, son propriétaire, Ineos, qui relève son budget (90M€) en pleine crise, et l’entraîneur champion de France.

 

Opportuniste en diable, en deux mois, il légitime son transfert. Une place de titulaire avec Gouiri, la confiance de Galtier, une place de dauphin du PSG, cinq buts et un doublé dimanche à Angers, dont une “volée à la Papin”, pour éteindre la polémique. Pas forcément la brûlure de la déchirure