1ère journée : Nice - Real Sociedad (Revue de presse)

Les interviews

Comment abordez-vous ce match ? Après le 8-0 contre Saint-Étienne, craignez-vous un excès de confiance de vos joueurs ?

Ce sont deux compétitions différentes. Il faut bien les dissocier. Le match de Saint-Étienne nous permet simplement de nous dire qu'on peut avoir ces animations, offensive et défensive. Tout le monde a bien travaillé pour leur laisser peu de place. Ce match est un peu une continuité de nos premières semaines. On sait que dans une compétition différente, il faudra être dans la continuité et encore meilleurs, parce que la Real Sociedad, même s'ils peuvent sembler en difficulté, ça reste une équipe très forte. Je sais que ce sera difficile demain soir (mercredi).

Mohamed-Ali Cho est incertain...

Oui, il est incertain. Il ne s'entraînera pas en extérieur cet après-midi. On fera un point demain matin. Je ne peux pas en dire beaucoup plus parce que l'évolution a été positive en 24 heures. Mais est-ce que ça sera suffisant pour demain, je ne sais pas. Surtout qu'on va enchaîner les matches. Aujourd'hui, il est incertain. C'est au niveau de l'arrière du pied, autour du talon.

Commencer par les deux équipes les plus relevées de votre calendrier, est-ce la meilleure manière d'entrer dans cette compétition ?

En tout cas, ça nous permet de nous situer. La Real Sociedad sort d'une saison en Ligue des champions, une qualification en huitièmes de finale, ils ont cette expérience. Les matches, on aura à les jouer à un moment ou un autre. Ce qui compte, c'est surtout nous, qu'on soit à notre meilleur niveau. Si les adversaires sont plus forts, ils ont le droit de nous battre. Mais ce qui compte, c'est qu'on soit à notre meilleur niveau, ou proche en tout cas.

Que pouvez-vous nous dire de la Real Sociedad ?

C'est une équipe qui est dans un 4-3-3 classique, qui est plutôt pressante, qui concède peu d'occasions, qui est capable de récupérer assez vite le ballon, qui a des joueurs percutants sur les côtés... C'est une équipe complète, qui est toujours bien haute dans le classement avec son coach depuis 5, 6 ans. Il y a de la qualité, ça travaille bien. Ils ne sont pas forcément payés. Je suis certain que cette équipe ne restera pas à cette place-là en Liga (16e), parce qu'elle a beaucoup trop de qualités pour y rester.

Comment gérer les quatre matches à disputer en douze jours ? Des joueurs peuvent-ils revenir pendant ce laps de temps ?

Hicham (Boudaoui) a repris l'entraînement collectif avec nous hier. Jeremie (Boga) reprend la course aujourd'hui. On va voir pour Momo (Cho). Peut-être que dans les prochains jours il y aura plus de possibilités, notamment sur le plan offensif.

Au vu du pedigree de l'adversaire, le match contre Marseille peut-il particulièrement vous servir ?

Tous les matches servent. D'abord pour construire sur les choses qui fonctionnent, que ce soit à Marseille, à Angers ou contre Saint-Étienne, il y a toujours eu des choses intéressantes. De chacune des rencontres, il y a des choses à retenir.

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Dante, c’est difficile de faire redescendre l’euphorie après le 8-0 contre Saint-Etienne ?

On est forcément très content après une telle performance. On pourrait penser que l'être humain a des difficultés pour passer à autre chose. Mais ce n’est pas le cas pour nous. On attaque une autre compétition, ce n’est pas le championnat. Pour être là, en Coupe d’Europe, nous avons dû faire une belle saison dernière. Il ne faut pas mélanger les choses, si on veut réussir de belles choses en Coupe d'Europe, il ne faut pas regarder les résultats du championnat.

Au vu du dernier résultat et des difficultés en Liga de la Real Sociedad (16e), qui part favori selon vous ?

Sur la scène européenne, il n’y a pas trop de favoris. Surtout avec ce nouveau format qui n’offre qu’une seule confrontation contre chaque équipe. On joue contre une très bonne équipe, qui a de fortes individualités et une grosse expérience en compétition européenne. On doit continuer à mettre en place le projet de jeu du coach, être solide défensivement, bien finir nos actions. Ce sera un très gros test. Le résultat, on le maîtrise moins. Mais ça nous va de leur laisser le statut de favori (sourire). Notre jeune équipe est en construction. De la personnalité, de la résilience, du courage et de la confiance nous aideront à montrer dans le contenu quelle équipe on est.

Que pensez-vous du nouveau format de la compétition ?

Il est intéressant pour les supporters avec plus de matchs, plus de déplacements. ça change. Certains joueurs se plaignent de l'enchaînement, surtout les internationaux. On aime jouer en tant que joueur mais il faut trouver un équilibre par rapport à la charge physique. C’est vrai qu’il faut être vigilant sur la santé des joueurs.

Plus d’un an après l’élimination contre Bâle,reste un sentiment de revanche à prendre ?

Après chaque grosse déception, on a envie de faire mieux. Pour progresser, il faut transformer la déception en motivation, regarder de l'avant. On a un effectif et un staff différents, il ne faut pas regarder derrière. Dans la vie, on doit certes apprendre des erreurs du passé, mais pas trop s'y attarder non plus. Rester dans le positif aide à s'améliorer chaque jour, chaque match pour faire une grande compétition.