Brèves
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Sauvé par ses montants à trois reprises, l’OGC Nice n’a pas tout à fait réussi un hold-up hier soir au Parc des Princes en marquant en toute fin de match. Car les Azuréens eurent aussi de belles occasions auparavant, comme le rappela Didier Ollé-Nicolle. « Notre victoire est méritée sur l’ensemble du match, estime l’entraîneur du Gym. On a appliqué notre plan de jeu presque à la perfection. Paris a eu peu d’opportunités avant le repos, et même si ensuite on a trop reculé, on s’est aussi montrés dangereux, par Rémy et Mounier. » L’ancien duo lyonnais reconstitué cet été a fait fort hier, en scellant le 4e succès niçois en cinq journées. « Un très très bon coup », dit le buteur. « Un scénario parfait, complète le passeur. On a retrouvé notre confiance en nous, ça va de mieux en mieux et on a toujours su garder un état d’esprit irréprochable. Comme en plus, on bosse comme des dingues, les résultats ont fini par suivre. » Ollé-Nicolle, qui nie avoir été un moment menacé quand l’OGC Nice ne décollait pas de la zone rouge, explique aussi la bonne passe de son équipe par des états de forme enfin homogènes. « On a fait une préparation estivale en demi-teinte, avec beaucoup d’internationaux africains qui revenaient de sélection. Comme l’équipe est jeune, elle a vite perdu confiance mais il n’y a eu aucun souci à l’intérieur du club. Tout le monde est resté réceptif. » Hier, Nice a réussi « un match typique d’une équipe jouant à l’extérieur et surtout au Parc », analyse Paisley. « On s’attendait à subir, on a courbé l’échine mais sans plier. On a fait le boulot derrière, et avec des joueurs comme Loïc Rémy devant, on sait qu’on aura toujours deux ou trois opportunités pour conclure. » La recette a visiblement du bon.
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L’homme clé
Rémy, Nice (7). – Positionné sur le flanc droit dans le 4-1-4-1 niçois, Loïc Rémy travailla sans relâche et se procura notamment une belle occasion, d’une frappe lointaine déviée par Coupet (33e). Sa vitesse fit mal au PSG et il reste toujours aussi élégant à voir jouer. Mais on retiendra évidemment son but de la tête sur un centre de Mounier, qu’il avait lui-même lancé (88e). Le voilà en confiance avant de rejoindre les Bleus demain à Clairefontaine.
Ils ont flambé
Match sans souci pour COUPET (6), auteur de deux arrêts importants face à Rémy (33e) et Mounier (56e). JALLET (6) apporta beaucoup offensivement, notamment grâce à ces centres. On vit surtout SESSEGNON (6) après le repos, comme GIULY (6), les deux trouvèrent les montants, comme ERDING (6), puissant. Côté niçois, OSPINA (7) se rapproche de son meilleur niveau etAPAM(6) fut très solide, notamment dans les airs. Au milieu, grosse activité de DIAKITÉ (6), souvent clairvoyant. Le pied gauche d’HELLEBUYCK (6) reste une valeur sûre, comme celui de MOUNIER (6), passeur décisif.
Ils sont passés à côté
Souvent dépassé dans les duels et manquant de promptitude, S. TRAORÉ (4) donna des frayeurs au Parc des Princes. Averti logiquement pour une faute sur Bagayoko (26e), MAKELELE (4) perdit des ballons chauds et peina à ordonner le jeu parisien. MABIALA (4) connut beaucoup de difficultés en première période sur son flanc droit face à Luyindula. Il est vrai peu gâté en ballons négociables, BAGAYOKO (4) ne fit pas les bons choix, comme sur cette action juste avant la pause face à Coupet (44e). –
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Quel est l’état d’esprit de l’équipe avant ce PSG-Nice ?
Onyekachi Apam : On va essayer de garder la même envie et la même détermination que lors des précédents matchs, face à Lyon et au Mans. L’objectif est de tenter une troisième victoire d’affilée.
Que pensez-vous de l’adversaire ?
Paris possède un effectif de qualité avec de très bonnes individualités comme Giuly, Makelele, Sessegnon, Luyindula ou encore Erding. Mais sur un match tout reste possible. Nous jouerons le coup à fond sans peur, car nous avons les moyens de les contrarier. En encaissant un seul but en deux rencontres, la défense niçoise semble avoir retrouvé des couleurs. En football, tout est une question de dynamique collective. Quand l’ensemble de l’équipe a du mal à tourner, la défense en subit forcément les conséquences. Ce retour à la sérénité est une bonne chose. Mais ne nous emballons pas. Nous devons continuer à travailler sans relâche. Le risque serait de se voir trop beaux.
Comment expliquez-vous ce changement ?
Après Lorient, nous avons eu une grosse explication. On s’est dit : on ne peut plus continuer à encaisser autant de buts. Il faut que chacun fasse des efforts pour sortir de cette mauvaise spirale. L’entraîneur m’a demandé de prendre la parole pour remobiliser les troupes. Le sursaut a eu lieu face à Lyon (4-1).
Didier Ollé-Nicolle a-t-il sa part de responsabilité dans les difficultés du début de saison ?
Par rapport à l’an dernier, la défense a changé avec les départs conjugués de Kanté et Rool, qui n’ont pas été remplacés. A partir de là, Didier Ollé-Nicolle a cherché des solutions mais aucune n’avait vraiment marché. Aujourd’hui, cela va beaucoup mieux.
Quel est l’objectif du Gym cette saison ?
Le championnat est encore long. On ne sait pas comment les choses peuvent évoluer. Avec la Coupe d’Afrique des Nations cet hiver (une dizaine de joueurs seront concernés,ndlr), cela risque de devenir compliqué pour l’équipe. L’objectif est donc de prendre un maximum de points d’ici-là pour assurer notre maintien en Ligue 1.
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Le président niçois sort de son silence aujourd'hui dans une interview à paraitre sur le site Actufoot. La phrase choc de l'interview montre que l'argentier du GYM n'a pas fini de prendre les supporters pour des imbéciles et de décourager les futurs repreneurs: "Il est inadmissible de laisser penser que les actionnaires prennent ou gagnent de l'argent avec l'OGC Nice. Nous n'en avons jamais gagné, et continuons à en injecter régulièrement." Une phrase étonnante lorsque on se rappelle des mots de Maurice Cohen lors de son départ et de l'article sur l' analyse des comptes de la Ligue 1 que nous avons publié il y a quelques mois... Les supporters apprécieront!
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