Entre deux entraînements huis clos au stade du Ray, les Niçois ont répété quelques gammes hier, au parc des sports Charles-Erhmann, devant une cinquantaine de curieux. Parmi eux, Jean-Michel, un postier en vacances venu d’Yzeure (Allier), arbitre assistant au niveau amateur, venu pour voir (et entendre)… Antonetti. « C’est l’entraîneur que je préfère avec Courbis. Ce sont deux fortes têtes, deux personnages entiers. » Habituée des lieux, Maryse, née à deux pas du stade du Ray, est plutôt confiante à quarante-huit heures du coup d’envoi de la saison au Havre : « Nice peut faire une bonne saison. J’ai vu le match contre Nîmes (L 2) (4-0). Ça m’a bien plu. Loïc (Rémy) est formidable. Et le jeune gardien colombien (Ospina) arrivera à être aussi bon qu’Hugo (Lloris). »
De 17 heures à 18 heures, ce sont d’abord les défenseurs qui étaient à l’ouvrage, pour un travail de mise au point des déplacements face à un jeu orienté en profondeur ou sur les côtés. Hognon ressent « une impatience », Kanté est simplement « curieux de voir ce que l’équipe va donner ». Ambiance spéciale, cette semaine ? « Pas trop, non, poursuit le Franco- Malien. Il faut qu’on prenne garde à ne pas se laisser surprendre chez un promu forcément très motivé d’entrée. On s’attend à souffrir, mais on a hâte d’y être. » La saison passée, Nice avait mal démarré chez le promu caennais (0-1). Rool, lui, sera privé de Havre pour trois cartons jaunes datant du printemps dernier. Ça l’ennuie : « On aurait pu me l’enlever cette suspension, non ? J’aurais reçu un carton rouge en fin de saison passée, O.K.,mais là… » La séance concernant milieux et attaquants a suivi jusqu’à 19 h 30. Ils ont bossé leurs relations en situation axiale, avec appels, contre-appels et passes dans les intervalles, avant de conclure par des débordements, des frappes au but et des coups francs.
« On n’est pas tout à fait prêts », signale Antonetti, en référenceà ceux qui ont repris l’entraînement courant juillet ou aux absences pour suspension (Rool), convalescence (Mouloungui) ou JO (K. Coulibaly, Apam). Rodé, le capitaine Echaoufni n’est cependant pas vraiment angoissé : « Reprendre, ce n’est que du plaisir.