Avant Paris, Loïc Rémy avait disputé l’intégralité des matches de Championnat de Nice, en débutant dans l’axe. Il avait rarement changé de zone, sauf par exemple en fin de rencontre à Monaco (1-2, 9e j.), quand il s’était décalé sur un côté pour laisser la région à Modeste. Hier, Mouloungui a entamé la rencontre neuf minutesaprès la sortie du meilleur buteur niçois sur blessure  et l’a remplacé poste pour poste. Jusque-là, l’attaquant gabonais, arrivé en provenance de Strasbourg à l’intersaison, n’avait joué qu’à gauche.Ça ne le rebute pas, mais il « préfère l’axe ».

Buteur de la tête, il a pu montrer face à Paris qu’il était autant un joueur de surface qu’un joueur de couloir : « Je pense être un bon joueur de tête. Et j’étais très déterminé, même si j’étais déçu d’être remplaçant. » « Il a apporté par son talent, sa valeur et son instinct, a apprécié Frédéric Antonetti. Il a des qualités athlétiques et peut tenir la routecomme avant-centre, même s’il a des progrès à faire, par exemple dans les appels en profondeur. »

L’entraîneur a aussi et surtout tenu à saluer les anciens, Letizi, Échouafni, Rool, Hellebuyck, Kanté et Jeunechamp. « Ils ont tenu la baraque », a-til relevé après avoir accroché une cinquième victoire qui élève Nice à la sixième place. Mais Antonetti, qui avait innové en plaçant Faé très haut côté droit pour solidifier son ensemble, accorde plus de valeur au capital (19 points) et au caractère affiché qu’au classement : « Il a fallu beaucoup d’énergie pour remporter ce match. On a pris des vagues en seconde période, il a fallu gérer les changements parisiens, mais on a tenu, avec une défense héroïque.On aurait mieux tenu le résultat si on avait exploité un contre, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche. »