Frédéric Antonetti, l’entraîneur de Nice, ne cache pas tout le bien qu’il pense d’un calendrier « aberrant et illogique » remettant au boulot les footballeurs entre les deux réveillons, ni sa hiérarchisation des compétitions.
« La Coupe de France, c’est la troisième », aux yeux du technicien azuréen dont l’équipe, bien calée en 8e position de L 1, recevra Le Havre le 13 janvier pour une place en demi-finales de la Coupe de la Ligue. Pas question pour autant de négliger la Coupe de France. Les vidéos d’Arras, tombeur de Lens au 7e tour, ont été sérieusement disséquées. « Il faut jouer notre carte à fond, les deux premiers tours sont programmés le week-end et n’alourdiront donc pas le programme. Je m’en sers pour lancer ou relancer des joueurs. Cette compétition est celle des joueurs, il leur faudra être sérieux, rigoureux et professionnels », insiste Antonetti. Il a veillé, avec son staff, à mixer la préparation de la phase retour (celle-ci s’étendra en fait jusqu’au 21 janvier) et cette mise en jambes pour les 32es de finale. Le tout en six séances d’entraînement.
Du travail sur mesure permettant également aux blessés de décembre – Coulibaly, Letizi (finalement apte), Rémy – de se refaire une condition physique et à d’autres de la compléter (Diakité) ou de souffler (Kanté). Dernier buteur niçois en 2008 – égalisation à Toulouse (2-2, 19e j.) –, Vincent Hognon ne demande qu’à jouer les prolongations : « La qualification, c’est lemoyende disputer d’autres matches plus tard, c’est important pour ceux qui ont peu de temps de jeu, reconnaît le défenseur titularisé à six reprises en Championnat. Et puis, ce serait bien de reprendre goût à la victoire. Mais les premiers tours sont toujours difficiles, dans des contextes défavorables aux pros, et Arras a déjà réussi une grosse perf. »