Frédéric Antonetti a tonitrué contre la suffisance de ses joueurs en Principauté dimanche soir dernier (0-1, 16es de finale de la Coupe de France). Donc, semaine de rappel à l’ordre, demobilisation générale et de gammes. « Passer à travers, ça arrive quatre ou cinq fois par an à n’importe quelle équipe au monde, relevait l’entraîneur niçois avant-hier. Si ça devait arriver, il valait mieux que ce soit en Coupe de France.
Ce qui m’a déplu, c’est que ça se produise contre Monaco, qui a battu une équipe qui valait 5 sur 20. Il suffisait qu’on monte à 8 pour gagner. On ne l’a pas fait, tant pis pour nous. » Le constat est crû : « Physiquement pas bien, techniquement et tactiquement mauvais. Mais je ne jette pas pour autant à la poubelle tout ce qu’ils ont fait durant sept mois. »
Des explications ? « On avait beaucoup travaillé physiquement, des garçons manquaient de rythme... On n’en a pas toujours. Ce qu’on attend, c’est le prochain match pour voir la réaction de l’équipe. » Et Antonetti de se laisser aller à une confession : « Je ne supporte plus la défaite. Je l’accepte face à meilleur que soi ou quand on a tout mis en oeuvre pour gagner. Alors je m’investis deux fois plus pour que ça ne se reproduise pas. Et c’est ce que je demande à mes joueurs. » En dépit de cette fêlure, la vie reste quand même passionnante pour les Azuréens, huitièmes de L 1 à quatre points du quatrième (Rennes) avec un match en moins (à Nancy le 17 février) et demi finalistes de la Coupe de la Ligue. Justement, la demi-finale, LE rendez-vous, ce sera mercredi contre Vannes (L 2), entre VA ce soir et Lyon dimanche prochain en Championnat. « Il faut gagner à Valenciennes pour bien s’y préparer, conclut Antonetti. Pour ça, il faut être conquérant et doté d’un état d’esprit exemplaire. » Le message sera-t-il suffisant ?