Au lendemain de l’élimination en Coupe de France à Monaco (0-1) il y a une semaine, Frédéric Antonetti avait réclamé une « forte réaction » de ses hommes. Et, pour tout dire, après la très timide prestation de ses joueurs hier soir, l’entraîneur niçois l’attend encore.
Car dans le Nord, Nice a présenté un visage pas franchement folichon. Le « tube » de l’été, qui restait avant son match face à Valenciennes sur une seule victoire en cinq matches de Championnat (2-0 face à Auxerre), a perdu de sa splendeur, notamment dans l’animation offensive. Faé, Hellebuyck par instants, ont bien tenté. Sablé a essayé d’huiler quelques mécaniques grinçantes, tout comme Rémy, mais au final il n’y eut que très peu de résultats : « On était en place, disciplinés, sérieux mais on n’a rien créé à l’approche du but, analysait Frédéric Antonetti. C’était une longue séance d’entraînement. Il n’y avait pas de créativité, de prise de risques dans les vingt derniers mètres. Ce soir, on ne méritait pas grand-chose de plus. »
Les Niçois se projetaient-ils déjà àmercredi, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, face à Vannes ? « Non, je ne crois vraiment pas. Seulement voilà, il faut assumer, on a été très médiocres, explique Loïc Rémy, trop esseulé pour peser hier soir. Aujourd’hui, il faut vite se reprendre et peut-être prendre plus confiance en nous. Atteindre la Coupe d’Europe grâce au Championnat, c’est un peu plus compliqué, donc si on peut passer par un autre chemin pour y aller, pourquoi pas ? »