Eric Mouloungui, l’attaquant de l’OGC Nice et buteur face à Bordeaux, revient sur son prometteur début de saison et sur les périodes plus délicates qu’il a eu à gérer depuis deux ans. Fin d’entraînement, hier matin, au parc des Sports Charles-Ehrmann. Eric Mouloungui achève la séance par quelques étirements. Avant de rejoindre les vestiaires, l’attaquant longiligne d’1,85 m se livre à quelques confidences. Il affiche un large sourire. Et pour cause : dimanche, Eric Mouloungui a trouvé avec beaucoup d’opportunisme le chemin des filets face à Bordeaux.
«C’est un soulagement ! Je suis un attaquant, donc j’ai besoin et je veux être décisif. Marquer, être passeur décisif ou créer le danger, c’est aussi mon boulot. Au plan personnel, c’est toujours bien de marquer et d’ouvrir son compteur. Mais j’espère surtout que ça va en amener d’autres», confie celui qui a du même coup redonné du baume au coeur aux supporters. Arrivé en juillet 2008 à Nice en provenance de Strasbourg, l’attaquant gabonais commençait à trouver le temps long. Avec seulement cinq réalisations en deux saisons, le joueur n’a pas eu le rendement qu’escomptaient ses dirigeants. Or, loin de se décourager, il s’est accroché à ses capacités sans jamais renoncer. Il a redoublé de travail et d’efforts pour retrouver ses sensations. A vingt-six ans, le garçon a mûri sous l’impulsion d’un staff qui a su le remettre en selle. «C’est très important pour moi d’avoir la confiance du coach. Mais attention, cette confiance, il a fallu la gagner. Il a fallu que je prouve tous les jours à l’entraînement que je méritais ma place. Mainte nant, j’essaie de rendre cette confiance qu’on m’a accordée en réalisant de bonnes prestations. A moi d’être régulier.» En tout cas, les performances de l’OGC Nice (4e de Ligue 1 après cinq journées de championnat) nesont pas totalement étrangères au retour en forme de cet attaquant qui veut désormais s’installer dans la durée et convaincre. «J’entends me battre encore un peu plus chaque jour pour porter les couleurs du Gym au plus haut.» Samedi, à Sochaux, nul doute qu’Eric Roy saura une nouvelle fois trouver les mots justes pour remettre son attaquant dans le sens du but…