Clerc et les ondes positives

Visiblement, l'ancien Lyonnais François Clerc est heureux d'être un nouveau Niçois. Le président Gilbert Stellardo, très souriant, partageait les mêmes sentiments : «C'est notre dernière recrue du mercato et il a fallu se battre avec les instances.

 

 

 

Mais je suis content de satisfaire ainsi le staff et les supporters auprès desquels j'ai pu vérifier que François a la grosse cote... J'espère qu'il fera une longue carrière chez nous. » Interrogé sur le choix de Nice pour rebondir après deux ans de galère, Clerc s'est expliqué : «C'est ici qu'on m'a fait confiance en premier, grâce aux bonnes relations entre mon agent (Fred Guerra) et le coach. Très vite, j'ai senti que ça marchait bien entre le groupe, de qualité et très sain, et moi-même. J'ai tout de suite retrouvé des valeurs que j'avais un peu perdues les dernières années à Lyon : l'ambiance d'un club familial, convivial. Cela m'a convaincu que c'était le meilleur endroit pour rejouer et retrouver mon meilleur niveau». Avait-il d'autres possibilités ? «Oui, dit-il, j'ai eu des clubs qui me proposaient de venir en test, d'autres qui voulaient des assurances quant à ma santé. Par respect pour Nice, je n'ai pas donné suite. La confiance qu'on m'a fait ici, je ne l'oublierai jamais».

 

François Clerc s'est armé de patience pendant de longs mois. Il sait qu'il lui en faudra encore : «Après ces 5 semaines de travail, tous les tests sont ok. Je me sens bien en foncier et sur le plan musculaire. Ce qui va me manquer, c'est le rythme, bien sûr. Mais je compte monter en puissance petit à petit. » Eric Roy confirme : «Il va commencer par retrouver la mise au vert, l'avant match, etc... Il sera sur le banc et peut-être jouera-t-il quelques minutes, suivant la tournure du match. Ce qui est intéressant, c'est qu'il m'offre beaucoup de possibilités parce qu'il peut jouer latéral droit ou gauche, milieu droit voire dans l'axe. Reste à lui trouver du temps de jeu progressif. On va peut-être faire un match amical lors de la trêve hivernale, ça peut aider». Et l'équipe de France, pour celui qui a déjà porté le maillot bleu à 13 reprises ? François Clerc ne se laisse pas dribbler : «Il y a un mois encore, je n'y aurais pas pensé du tout. Aujourd'hui, je n'écarte plus l'idée. Quand on y est allé une fois, on veut toujours y retourner. Nice peut m'aider pour ça. Ici, je sens des ondes positives».