En attendant le Toulousain Daniel Congré, le club azuréen a enregistré hier l'arrivée du Dijonnais Éric Bauthéac et s'est séparé d'Éric Roy, laissant les pleins pouvoirs sportifs à Claude Puel.
Claude Puel était à Donetsk hier soir en tant que consultant radio pour les matches de l'équipe de France. Pendant ce temps, son nouveau club, Nice, a officialisé l'arrivée de sa première recrue, Éric Bauthéac. Le milieu offensif de Dijon (24 ans) était libre et s'est engagé pour trois saisons. Il aura sans doute pour mission de faire oublier Anthony Mounier. Nice est disposé à laisser partir son comeilleur buteur lors de la saison écoulée (8 buts, comme Monzon), sous contrat jusqu'en 2013. Montpellier semble tenir la corde pour attirer l'ex-Lyonnais, vingt-quatre ans, que Nice avait acheté 2,5 M€ en 2009. Les discussions entre Montpellier et Nice sont difficiles, mais elles avanceraient. Ces dernières heures, les dirigeants montpelliérains et niçois se sont rencontrés pour tenter de finaliser l'opération. L'écart entre le montant souhaité par l'OGCN (5 M€) et celui offert par le champion de France (3 M€) se réduirait sensiblement. Mounier pourrait se voir offrir un contrat de quatre ans.
Roy paie le recrutement raté
D'autres mouvements sont à attendre au Gym, qui a déjà perdu ou laissé libres Sablé, Mouloungui, Clerc, Grandin (fin de contrat), Hellebuyck et Faé (fin de carrière), alors que le milieu défensif Kafoumba Coulibaly, sous contrat jusqu'en 2014, s'interroge sur son avenir.
Daniel Congré, lui, pourrait faire partie du nouveau projet niçois. Le défenseur et capitaine toulousain, vingt-sept ans, sous contrat jusqu'en 2014, serait en effet proche de rejoindre le Gym, pour un transfert qui s'élèverait à environ 5 M€. Compte tenu des finances serrées de Nice, cela supposerait sans doute plusieurs ventes, dont celle de Mounier, voire de Fabian Monzon (25 ans). Mais Nice pourrait aussi récupérer un pourcentage du montant des éventuels transferts du Marseillais Loïc Rémy ou du Lyonnais Hugo Lloris (*).
En attendant, le club a aussi annoncé hier qu'il mettait fin au contrat du manager sportif Éric Roy « pour des divergences de vues ». Roy enfila le costume d'entraîneur en mars 2010 et parvint à maintenir le club en L 1 en mai 2010 et mai 2011. L'été dernier, il orchestra le recrutement avant d'être déchargé de la responsabilité de l'équipe première en novembre, après un début de saison périlleux, au profit de son adjoint René Marsiglia. Il fut conservé comme manager sportif et percevait environ 40 000€ par mois. Il paie sans doute un recrutement (Abriel, Guié Guié, Meriem, Grandin) qui n'a pas été à la hauteur. Il a donc été exclu du nouveau projet, qui repose sur les épaules de Claude Puel, désormais véritable patron technique du club azuréen.
* Au moment de leur départ de Nice (respectivement en 2010 et 2008), des clauses dans ce sens avaient été intégrées.