Les sino-américains nous mènent-ils en bateau? La réponse est Oui!

A la suite de la lecture de la presse mais aussi de quelques informations qui nous sont parvenues, nous nous posons deux questions majeures (les autres arriveront la semaine prochaine). Pour des actionnaires qui veulent investir durant le mercato d'été selon les dires de Gauthier Ganaye (même si ce dernier change de version à chaque interview),  pourquoi ont-ils demandé le remboursement du compte courant (certes légal) de 22 millions et ainsi obligé le club à faire un emprunt? C'est la première chose que nous avions rétorqué à l'UPS avant leur changement de position, hier. Deuxièmement vu que le duo Rivère -Fournier sont à la manoeuvre pour vendre à M. Ratcliffe le club "rouge et noir", et que les "chinois-américain"s seraient contre dixit le communiqué d'hier,  qu'attendent- ils pour racheter les 20 % du duo  alors que le prix est fixé depuis des lustres? Tout cela pose une seul question, les actionnaires actuels ont-ils les moyens de leurs ambitions? Nous avons un gros doute! Surtout lorsque l'on sait que les actionnaires, lors du rachat, auraient du mettre, contractuellement, sur le compte couant 30 Md'€ et qu'ils ne l'ont jamais fait. 

 

lee rivere

 

Quelques extraits de la presse du jour 

 

Nous sommes à l’OGC Nice sur le long terme » n’a pourtant cessé de répéter Chien Lee ces derniers mois. L’absence d’investissement sur le dernier mercato d’hiver avait déjà fragilisé la position du président du Conseil de surveillance et ses associés.

Le prêt qu’ils ont contracté par le biais du club en fin d’année 2018 pour récupérer les 22 millions injectés dans les comptes courants depuis leur arrivée en 2016 (sur les trente contractuellement prévus) n’a fait que renforcer l’inquiétude autour de leur réelle volonté de s’impliquer à l’OGC Nice sur le long terme. « Sur ces 22 millions d’euros, une partie a été directement empochée par Jean-Pierre Rivère (8 millions d’euros) » dénonce le clan aux manettes pour partager les torts avec l’ancienne direction. « C’est une avance sur les 20 % de parts que je me suis engagé à leur vendre sur le pacte d’actionnaires, répond l’incriminé. Le prix est fixé depuis leur arrivée et le solde est prévu, selon certaines conditions, dans les deux ans à venir. » Ce point de divergence met en relief la position des deux camps : l’ancienne direction milite pour un rachat de Ratcliffe susceptible de faire passer le club dans une dimension jamais atteinte, mais aussi par défiance pour la gestion des propriétaires actuels, lesquels se défendent en pointant les « intérêts financiers personnels » de leurs opposants. Entre le clan Lee et le clan Rivère, la réconciliation semble utopiste. Extraits de Nice Matin du jour. 

 

 

L’intérêt de Ratcliffe pour Nice crispe l’environnement local. Hier, les actionnaires du club ont répondu à La Populaire Sud.


NICE – Hier après-midi, La Populaire Sud, considérée comme le groupe de supporters le plus important du Gym, a publié un communiqué en réclamant le départ des actionnaires actuels (Chien Lee, Alex Zheng et Paul Conway), qui détiennent environ 80 % du club. Une semonce conclue en ces termes : « Vendez et cassez-vous». Selon les ultras, favorables au rachat du club par l’Anglais Jim Ratcliffe, dont la fortune est estimée à 24 milliards d’euros, les actionnaires sino-américains « bloquent le processus de négociations en cours ».

 

D’après eux, ils « n’ont aucune ambition sportive, contrairement à leurs déclarations […] et fuient leurs responsabilités quand il s’agit de s’expliquer sur la gestion » du club. Le groupe conclut ainsi : «La Populaire Sud ne souhaite plus communiquer avec la direction actuelle et demande fermement aux actionnaires de vendre dans les plus brefs délais, à des gens sérieux et ambitieux. »

 

Pour mémoire, Robert Ratcliffe, le frère de Jim, avait déclaré le 5 avril dans Nice-Matin que sa famille souhaitait racheter l’OGC Nice pour en faire un candidat au podium, « juste derrière le Paris-SG ». Et que le rendez-vous obtenu en mars avec Chien Lee, l’homme fort du Gym, n’avait débouché, un mois plus tard, sur aucune négociation. La semaine dernière, Christian Estrosi, le maire (LR) de Nice, avait reçu plusieurs actionnaires à l’Hôtel de ville (dont Zheng, l’ex-président Jean-Pierre Rivère et l’ex-directeur général Julien Fournier, partis en janvier, mais pas Chien Lee) pour évoquer l’avenir du club. « J’ai besoin d’être éclairé, a dit Estrosi. Je n’ai pas besoin de faire de l’ingérence dans le football mais je suis attentif à l’avenir d’un investissement qu’a réalisé la Ville de Nice». Il s’agit du stade, et ses tribunes sont souvent clairsemées.

La fronde de La Populaire Sud a contraint les actionnaires à réagir sur le site du club, hier soir. « Il est nécessaire d’apporter des précisions aux questions légitimes des amoureux de l’OGC Nice et de mettre fin à cette ambiance délétère, ont répondu Chien Lee et Zheng. Nous n’avons pas pour objectif de vendre l’OGC Nice. Si nous avons rencontré des investisseurs potentiels (Ratcliffe), ce fut avec pour seule et unique hypothèse de voir ces investisseurs potentiels s’associer à nous pour accélérer le développement du club. Notre position n’a jamais varié et ne variera pas. Nous avons tenu le même discours ces derniers jours à Monsieur Christian Estrosi, à Monsieur Robert Ratcliffe, ainsi qu’aux représentants de La Populaire Sud. Notre engagement est sur le long terme. » Pas sûr que cette mise au point calme les supporters niçois et il faut s’attendre à quelques banderoles hostiles, dimanche, lors de Nice-Guingamp. Tensions autour du Gym. L'Equipe