Comme nous vous l'indiquions depuis quelques semaines, l'OGC Nice a du faire un emprunt pour rembourser le compte courant aux actionnaires sino-américains. Le montant de cet emprunt est de 22 millions d'euros. Selon la presse et Jean-Pierre Rivère, 8 millions ont été donnés à ce dernier comme acompte sur la vente finale des parts restantes (20%) à l'ex-président nicois.
Le président niçois indiquait en 2016 au magazine décideurs : "Dans le deal conclu avec les nouveaux actionnaires, je récupère mon investissement initial et conserve 20 % des parts du club. Le prix minimum de rachat de ces parts ayant d’ores et déjà été fixé. Celui-ci me garantit une valorisation fixée à dix millions d’euros. Un montant qui pourra être augmenté si le club est mieux valorisé." Une belle avance, donc!
Pourtant ce prêt est étonnant car il a été fait avec le fonds luxembourgeois Thalos Investment Platform. à un taux d’intérêt de 9% remboursable sur quatre ans. Le remboursement des intérêts se ferait en deux fois et le capital à la fin. « Cet emprunt ne met pas en péril le club et ne gêne en rien son fonctionnement », nous a confié, hier à Nice Matin, le président Gauthier Ganaye. En effet, la direction de l'OGC Nice compte sur la revalorisation des droits TV pour éponger ce crédit.
Mais plusieurs choses sont bizarres : le taux exorbitant pour un prêt fait de nos jours et la société qui a accordé le financement. En effet, cette dernière est connue pour proposer des financements à des entreprises endettées ou à des fonds de trading selon le site Challenges.
Toujours selon le site économique il y avait même eu, au départ, des clauses surprenantes telle que "Si le club se retrouvait au-delà de la 14e place à la 22e journée de championnat, l’OGC Nice devrait rembourser dans la semaine la totalité du prêt." Comme si la logique sportive pouvait être connue des mois à l'avance...
Drôle de société. Pourtant cette dernière a été trouvé par un des actionnaires minoritaires du club, Paul Cownay, qui aurait même demandé une commission.
Même si nous n'avons rien contre les sino-américains, les actes montrent bien une volonté de gagner de l'argent plutôt que d'investir. Nous ne connaissons pas le projet de Ratcliffe, qui tardent un peu mais qui n'est pas fini... Une chose est sure, le Gym connait de nouveau une période dangereuse et doit faire attention au virage qu'il va prendre.