Après avoir vite bouclé l’essentiel de son recrutement, le Gym a attiré au dernier moment Jeff REINE-ADÉLAÏDE. Son effectif est désormais très dense.

 

 

Les dirigeants niçois avaient pris l’habitude de demander du temps, depuis le rachat du club par Ineos le 26 août 2019. Ils avaient dû se précipiter pour boucler leur premier marché estival avec leurs nouveaux moyens, et avaient décidé de ne pas investir l’hiver dernier pour mieux dépenser cet été. C’est ce mercato qui devait enfin soutenir leur ambitieux projet, et ils se savaient attendus. Les réponses sont vite venues, car plusieurs recrues étaient présentes dès la reprise en juin, quand les autres ont pu participer aux stages de préparation.

 

Peu aidé par les circonstances lors des deux dernières saisons, l’entraîneur Patrick Vieira a donc été placé dans les meilleures conditions. Il tient avec Morgan Schneiderlin le milieu d’expérience qu’il souhaitait, et l’attaquant Kasper Dolberg est désormais soutenu par Rony Lopes, prêté par le Séville FC, et Amine Gouiri, acheté 7 M€ à Lyon. Les premiers pas niçois de l’international Espoirs suggèrent qu’il s’agit de l’affaire de l’année, mais les débuts de l’équipe ont aussi montré que tout n’était pas parfait. Vieira voulait encore un milieu et il a débarqué au tout dernier moment, pour donner une autre dimension au mercato azuréen. C’est une opportunité saisie sur le moment autant que l’aboutissement d’une longue quête, puisque Jeff Reine-Adélaïde, prêté par l’OL avec une option d’achat de 25 M€, est une vieille connaissance. « On le suit depuis plusieurs années et on aurait aimé le recruter l’été dernier mais on a bouclé le rachat du club trop tard, et il y avait Lyon, explique le président Jean-Pierre Rivère. Le mercato correspond à nos souhaits. On a eu la chance de pouvoir attirer des joueurs très tôt, et on a aussi allégé l’effectif. » Indésirables, le défenseur Christophe Hérelle et le milieu Wylan Cyprien ont quitté un effectif très dense, où tous les postes sont doublés pour enchaîner Ligue Europa et L1. Les dirigeants sont tranquilles, et la pression est maintenant sur Vieira qui va devoir transformer ces promesses individuelles en progrès collectifs.