On va se satisfaire de ce match gagné tellement la qualité de la rencontre a été déplorable. En effet, après avoir marqué, les aiglons ont déjoué, comme d'habitude, puis se sont fait peur à 10 contre 11 pour finir par un penalty raté par les toulousain sur une faute de Mezyane à la 90 ème minute alors que les 11 niçois affrontait 9 toulousains à ce moment là et ce depuis plus d'un quart d'heure!  

 

 

Fiche technique

 

Toulouse FC 0-2 OGC Nice (0-1)

Arbitre : Jérôme Miguelgorry

 

Buts :

Nice : Lees-Melou (12'), Herelle (96')

 

Avertissements :

Toulouse : Gradel (58'), Sangaré (84')

 

Expulsions :

Toulouse : Gabrielsen (27'), Moreira (77')

 

Les équipes :

Toulouse FC : Reynet - Moreira, Gabrielsen, Diakité, Sylla - Vainqueur, Sangaré (cap), Makengo (Rogel, 30') - Dossevi (Gradel, 68'), Saïd (Amian, 79'), Leya Iseka

OGC Nice : Benitez - Herelle, Sarr (cap), Danilo, Nsoki - Thuram, Lees-Melou, Claude-Maurice (Ganago, 59') - Lusamba (Wagué, 90'+6), Ounas (Myziane, 79'), Dolberg

 

Les buts

 

96 è But de Christophe Hérelle ! Sur un contre niçois, Dolberg dévie côté droit pour Hérelle qui décoche un tir du droit imparable ! Toulouse 0-2 Nice !

12ème But de Pierre Lees-Melou ! Suite à une récupération de balle, Ounas est servi côté droit et décale sur Lees-Melou. Ce dernier entre dans la surface de réparation puis ajuste du droit Reynet ! Toulouse 0-1 Nice !

 


 

Résumé

 

 

Nice fait une bonne opération tandis que Toulouse se rapproche de la Ligue 2. Les Niçois, opposés à des Toulousains combatifs, se sont montrés très sérieux ce samedi soir. Dès la 12e minute, sur un service dans l’espace dans la surface d’Ounas, Lees-Melou a parfaitement croisé sa frappe entre les jambes de Reyet pour ouvrir le score. Le Téfécé a tenté de réagir, mais sur un long dégagement de Benitez à destination de Dolberg, Gabrielsen a retenu l’avant-centre niçois. En position de dernier défenseur, le Norvégien a été exclu et a laissé ses coéquipiers à 10 contre 11. Mais Toulouse n’en est pas resté là. Car à la 77e minute, Moreira a commis une grosse faute sur Ounas et a été exclu pour son geste. À 9 contre 11, le Téfécé est tout de même parvenu à se montrer dangereux. À la 90e minute, Gradel est rentré dans la surface et Maolida a commis une grosse faute. Un penalty tiré par Leya Iseka…et repoussé par Benitez (90e+1) ! À la fin du temps additionnel, Hérelle a inscrit le but du break après un bon relais avec Dolberg (90e+5). Une victoire qui replace Nice (8e) à 4 points de l’Europe. Toulouse reste bon dernier (20e). Sport24

 

Réactions

 

Patrick Vieira:

En 2e période, nous avons fait preuve de suffisance. Nous n'avons pas du tout respecté ce que nous avions prévu de faire en supériorité numérique. On a rendu trop de ballons, perdu trop de duels. On a une équipe jeune mais cela n'excuse pas tout. Ce sont 3 points qui font du bien mais j'ai rarement été autant agacé après une victoire. En 2e période, j'aurai pu changer huit joueurs.

 

Denis Zanko :

C'est très difficile à accepter. Je suis peiné pour les joueurs qui donnent tout mais il y a beaucoup de vents contraires. On aurait pu créer un exploit en revenant à 9. Il ne peut pas nous arriver grand-chose de pire que d'avoir deux cartons rouges et de rater un penalty. On réussit pourtant à rivaliser face aux autres mais ça ne veut pas tourner dans le bon sens .

 

Revue de presse 

« On aurait vraiment eu l’air con »

L’Équipe

Cela faisait cinq mois et demi que Nice n’avait pas gagné à l’extérieur, mais pour avoir droit aux cris de joie dans le vestiaire et aux mines satisfaites en zone mixte, il faudra encore attendre. Le Gym est reparti de Toulouse avec les trois points, il se maintient dans le groupe de tête, à la huitième place, et reste placé dans la course à l’Europe. Mais personne n’avait envie de rigoler après le match ; sauf son entraîneur, par ironie, quand il a rappelé que la seconde période de son équipe – « inexistante dans le jeu » – s’était terminée « à onze contre neuf ».

Face aux micros, Patrick Vieira a résumé son sentiment en une phrase: « Heureusement que Walter (Benitez) arrête ce penalty, sinon on aurait vraiment eu l’air con ce soir. » L’air con, parce qu’il fallait presque le faire exprès pour ne pas l’emporter en menant 1-0 face à une équipe dernière et décrochée au classement, réduite à dix dès la 27e minute et à neuf à partir de la 77e. Or Nice a frôlé l’exploit.

On sentait la menace fantôme se rapprocher au fil des minutes et de l’accumulation des erreurs techniques. À la 90e minute, il avait fallu un double sauvetage d’Hérelle puis Danilo pour repousser l’égalisation. Mais, une minute plus tard, Maolida a eu la bonne idée de faire un tacle, forcément mal maîtrisé, devant Gradel, dans sa surface, et donc de servir sur un plateau le but du 1-1 au TFC. Par chance pour son équipe, Benitez a fait le job, comme souvent, en repoussant le penalty tiré dans l’axe par Leya Iseka (90e + 1).

Après un premier but de Lees-Melou consécutif à une récupération de Lusamba (12e), Herelle a doublé la mise à la 90e + 5, sur un contre, mais cela relève de l’anecdote. « J’ai du mal à comprendre la suffisance dont on a fait preuve en supériorité numérique, témoignait Vieira, encore abasourdi par la soirée. Cette seconde période m’agace énormément. On le sentait venir… On n’arrêtait pas de perdre des ballons dans notre moitié de terrain. On n’était pas bien dans les replacements défensifs. Les joueurs sont tombés dans la facilité. »

En l’absence de Dante (suspendu) et Cyprien (blessé), les Niçois n’étaient pas aussi jeunes que leur kop de 50 supporters âgés de 8 à 12 ans qui avaient fait le voyage en car depuis Nice, mais pas loin. Les tauliers manquaient, l’excuse de la jeunesse peut être avancée. « On a un groupe jeune, c’est un match qui doit nous servir de leçon », pour Malang Sarr. « On est une équipe qui manque de maturité », confirme Ounas. Mais l’explication reste courte pour Vieira : « On a un groupe jeune mais il y a quand même des limites et, ce soir, on a failli passer à travers. » Failli seulement, et cela préservera les Niçois d’une soirée qui aurait forcément laissé des traces.

 

 

 

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