Nous n'avons plus de mots tellement cette équipe est une honte pour les couleurs niçoises. Même la Populaire a failli chanter "Bougez-vous le cul" avant de se raviser... Comme quoi l'OGC Nice a bien changé mais pas dans le bon sens. Si Rivère a des couilles c'est l'équipe toute entière, ou presque, qui va rester sur les quais. Le manque d'envie est incroyable et scandaleux.

 

Fiche technique

 

OGC Nice 2-2 Stade Brestois 29 (2-1)

15 856 spectateurs

Arbitre : Jérémie Pignard

 

Buts :
Nice : Ounas (23'), Dolberg (33')
Brest : Grandsir (45') et Dante CSC (53')

 

Avertissements :
Nice ; Danilo (6'), Herelle (19'), Nsoki (60')

 

Les équipes :
OGC Nice : Benitez - Herelle, Dante (cap), Danilo, Nsoki (Durmisi, 89') - Thuram, Lees-Melou, Claude-Maurice - Ganago (Lusamba, 64'), Ounas (Myziane, 70'), Dolberg

Stade Brestois 29 : Larsonneur - Belaud (cap), Chardonnet, Duverne, Perraud - Court (Autret, 68'), Battocchio, Belkebla, Grandsir (Magnetti, 77') - Cardona, Charbonnier (Lasne, 86')

 

 

Les buts

 

53è But contre son camp de Dante ! Grandsir fixe Hérelle et frappe. Son tir est dévié par Danilo... sur Dante, qui prend Benitez à contre-pied ! Brest égalise ! 2-2 !

45è But de Samuel Grandsir ! Perraud part dans le dos de Hérelle et centre. Court reprend en 1 temps du gauche, mais Benitez sort une belle parade ! Ce qui n'empêche pas Grandsir de marquer sur le deuxième ballon ! Brest revient dans la rencontre. 2-1 !

33è But de Kasper Dolberg ! Servi par Ounas, Dolberg contrôle et se met en position. Il frappe directement du droit, ce qui surprend directement Larsonneur ! C'est 2-0 pour Nice !

23è But de Adam Ounas ! Ganago lance Lees-Melou dans le dos de la défense. Le centre du milieu de terrain trouve Dolberg, dont la reprise trouve Ounas seul devant le but vide ! Larsonneur est battu ! 1-0 pour Nice !

 

 

Résumé

 

Mauvaise opération pour l'OGC Nice. Les Aiglons menaient de deux buts face à Brest à domicile après des réalisations de Ounas et Dolberg mais ils ont laissé les Brestois revenir (2-2). Une réalisation de Grandsir, un but contre son camp de Dante et Nice lâche deux points précieux dans la lutte à l'Europe.


Nice et Brest se sont montrés joueurs mais ont dû se contenter d'un partage des points à l'Allianz Riviera (2-2) ce vendredi soir. Malgré un pressing ambitieux et une circulation de balle appliquée, le Stade Brestois était puni par les Aiglons à la mi-temps (2-1). En restant sur cette dynamique, il a été récompensé à la sortie des vestiaires par un malheureux but contre son camp de Dante. Les hommes de Vieira ont affiché un meilleur visage dans la dernière demi-heure mais le réalisme les a fuis, les empêchant d'aligner un deuxième succès consécutif en Ligue 1.

 

Nice pourra regretter les occasions manquées


Certes, Adam Ounas est impliqué sur deux buts, mais il a gâché un nombre important de situations dangereuses, que ce soit par une passe manquée (9e, 18e, 48e) ou un débordement raté devant Perraud (27e). Son manque de réussite fait écho à celui de Pierre Lees-Melou qui a multiplié les reprises de volée, mais n'a finalement cadré qu'un tir sur cinq. A force de gaspiller ses chances, Nice a vu Brest prendre confiance et être récompensé juste avant la pause. Benitez a repoussé la frappe de Court sur Grandsir qui n'a pas tergiversé (45e, 2-1).

 

Les hommes de Dall'Oglio n'ont pas relâché leurs efforts en seconde période, acculant les Niçois dans leur camp pendant un quart d'heure et poussant Dante à marquer contre son camp (53e, 2-2). L'efficacité a ensuite disparu des deux côtés, que ce soit sur une frappe du gauche de Duverne pour Brest (61e) ou sur les têtes de Dante sur corner (71e, 76e). Et quand c'était cadré, Larsonneur écœurait Maolida d'un superbe réflexe (76e) tandis que Benitez restait vigilant devant Magnetti (88e). Courageux, les Brestois s'installent dans le ventre mou à la 12e place du classement et frustrent les Niçois, qui manquent l'occasion de passer 5e en restant à un point de Monaco.Eurosport.

 

Réactions

 

Patrick Vieira (ouvre les eux, ton équipe n'a pas envie)  :

C’est une déception. Lorsque l’on mène 2-0, se faire reprendre… Au-delà de la déception du résultat, ce sont nos manques récurrents qui me gênent. Le manque d’expérience nous coûte cher. Prendre ce but du 2-1 juste avant la mi-temps leur donne beaucoup d’espoir et nous fait mal psychologiquement. Après le 2-2 on doute, on est entre deux chaises ensuite. Nous avons laissé trop d’espaces entre les lignes en première période. On a corrigé ça après la pause mais offensivement on n’a pas assez bien pris la profondeur, ce qui nous a empêché de les faire reculer. Site off.

 

 

Olivier Dall’Oglio (entraîneur de Brest) :

C’est un bon point. Un point important, surtout après ce qui s’est passé sur ce match. On a pris deux buts, on s’est fait piéger par Nice alors qu’on le savait. C’était un peu dur. Mais on a montré de belles ressources mentales, même si j’ai senti dans les vestiaires une pointe de regret. Nice va très vite quand il y a un peu d’espaces. Si on n’est pas présent, on se fait punir. C’est ce qui est arrivé. Le premier but qu’on met a été important, même si à 2-0 je sentais qu’on pouvait faire quelque chose. On ne se sentait pas submergés. On a gardé notre calme et les principes mis en place, avec la volonté de garder plus longtemps le ballon. À la mi-temps, j’ai demandé de rester soudé, solide et solidaire. On aurait une nouvelle occasion. On prend des points. Pour l’instant, on est régulier et on avance vers notre objectif. Ensuite, on pourra un peu plus accentuer sur le jeu. Chez nous désormais, il y aura la volonté d’aller chercher des victoires et du jeu. (Concernant Grandsir) le deal avec lui, c’était + Travaille plus, tu auras plus de temps de jeu +. C’est le cas. Mais il y a de la concurrence. Cela fait progresser. Ce n’est pas facile mentalement mais c’est le sport de haut niveau. 

 

Pierre Lees-Melou : 

Quand on mène 2-0, au lieu de tenir le match et forcer encore plus, on retombe dans nos travers avec deux buts gags. Sur le premier but, le défenseur fait une percée de 50 mètres, personne ne sort sur lui et on concède le deuxième sur deux contres. Clairement, c’est embêtant, pour ne pas dire ça fait chier. On ne refusait pas le jeu en deuxième mi-temps, Brest avait la possession, on essayait de naviguer. Malheureusement il y a ce but largement évitable avec deux contres et un manque de chance. Quand on peut prendre les points pour essayer de gratter en haut, on ne le fait pas. BeinSports

 

 

Revue de presse

 

Nice reste à quai

L'Equipe

 

Malgré deux buts d’avance face à Brest hier, le Gym a encore raté une occasion de s’ancrer dans le haut du classement.

 

NICE – Vous êtes plutôt sourire ou grand soupir pour exprimer votre désarroi ? Les joueurs niçois sont les deux. Après une nouvelle soirée d’où l’on repart avec des regrets, Dante a choisi la première option. Pierre Lees-Melou la seconde. Ces regrets, ce sont ceux d’une équipe qui pouvait enfin s’arrimer au haut du tableau.

 

S’il l’avait emporté face à Brest, hier (2-2), le Gym aurait occupé la cinquième place à 2 points du podium en attendant les rencontres de ce soir. Ces regrets sont aussi ceux d’une formation qui a compté 2 buts d’avance, à domicile, et qui n’en a rien fait, rattrapée par sa torpeur et ses manques habituels.

 

Le Gym a ouvert le score par Ounas, qui a prolongé sur la ligne de but une déviation de Dolberg (23e, 1-0), puis doublé la mise par le talent du Danois, au terme d’un une-deux avec le même Ounas (33e, 2-0). Mais Nice s’est fait reprendre par une réduction de l’écart de Grandsir, à l’affût sur une parade de Benitez devant Court (45e , 2-1), puis un but contre-son-camp de Dante alors que la frappe bres-toise avait déjà été détournée par Danilo (53e, 2-2).

 

« On a l’impression que l’histoire se répète et c’est embêtant, pestait Lees-Melou. Je me suis dit : “À 2-0, c’est bon quoi, on ne va pas faire les mêmes erreurs que d’habitude.” Et comme si on le faisait exprès, on prend un but juste avant la mi-temps pour se mettre un petit coup derrière la tête. Chaque fois qu’on peut essayer de gratter quelque chose, on ne le fait pas. Je ne peux pas sortir avec le sourire d’un match comme ça. »

 

C’est pourtant l’option prise par Dante. Sans être moins désabusé, le Brésilien a renchéri d’une voix calme qui a pesé chaque mot. « Oubliez le classement. On dit tous que ça ne se joue à rien, mais ça se joue à beaucoup de choses pour nous, soulignait le défenseur. Ça fait pas mal de semaines qu’on n’arrive pas à passer un certain palier, à être compétitifs pendant quatre-vingt-dix minutes. Une chose qui est sûre, c’est qu’au niveau de l’agressivité, de l’exigence, on est très très bas dans le classement. Là-dessus, on peut même dire qu’on est relégables. »

 

Fin décembre, le capitaine avait déjà pointé les carences de son équipe dans le jeu sans ballon. Vieira rappelle chaque semaine que son effectif a les défauts de sa jeunesse. L’explication a du mal à satisfaire les supporters, mais l’entraîneur répète ce qu’il constate encore et encore. « Ce manque d’expérience est une réalité, rappelle Vieira. J’attends plus de mes joueurs, mais j’étais au courant de ce manque en début de saison, ce n’est pas une surprise. Il suffit de compter le nombre de matches de Ligue 1 de certains pour savoir que gérer les moments faibles est compliqué. Ce manque d’expérience fait que, parfois, on se jette vers l’avant au lieu de patienter, et on laisse des boulevards à l’adversaire… » Cela a moins été le cas en seconde période. Peutêtre parce qu’Ounas est sorti à la 70e minute.

 

On peut retenir de la soirée de l’Algérien son but et sa passe décisive, mais aussi tout ce qu’il a moins bien fait, c’est-à-dire tout le reste. Son bilan statistique ne l’a pas empêché de sortir sous les sifflets du public. Comme tous ses coéquipiers à la fin du match. Comme trop souvent.