Les niçois ont tenté de réagir, en vain, ce soir au Ray. Conclusion : les niçois n'ont ramené qu'un point. La faute à une attaque pas très précise mais aussi à un Ruffier pas mauvais. On notera la nouvelle belle performance d'Ospina ainsi que la volonté sans faille de Rool.
Fiche technique :
A Nice (Stade du Ray): Nice et Monaco 0 à 0 (0-0)
Spectateurs: 10.357
Arbitre: T. Chapron
Avertissements:
Nice: Faé (86)
Monaco: Gosso (16), Lolo (36), Leko (66), Mongongu (75)
Exclusion:
Monaco: Mongongu (78, 2e avertissement)
Les équipes:
Nice: Ospina - Apam, Hognon, Kanté, Rool - Faé (Sablé 88), Echouafni (cap), Hellebuyck - Bamogo (Adeilson 86), Rémy, Mah. Traoré (Modeste 82)
Entraîneur: Frédéric Antonetti
Monaco: S. Ruffier - Lolo, Mongongu, Simic, Modesto (cap) - Gosso, Leko - Park Chu-young, Haruna (Licata 46), Mollo (Nkoulou 82) - Nimani (Gakpé 64)
Entraîneur: Ricardo
Résumé
Nice en panne par Sport24.com
Nice n'arrive plus à gagner à domicile et concède le nul face à Monaco (0-0). Butant tout au long du match sur le roc monégasque, les Aiglons n'avancent pas davantage au classement.
L'heure du rachat sonnait pour Nice et Monaco lors de ce derby azuréen. En proie au doute après une série de mauvais résultats, les deux formations avaient l'occasion de se racheter au cours de ce match de gala. Surtout que les Aiglons n'étaient pas encore décrochés des places européennes et pouvaient s'en rapprocher. Quant aux hommes de Ricardo, la zone rouge était toute proche et la pression du maintien les obligeait à rester vigilants.
Equilibre parfait
L'entame de partie était plutôt timide avec deux équipes bien organisées qui ne laissaient que très peu d'espaces. Les locaux se montraient malgré tout les plus menaçants. Bamogo allumait la première mèche sur une action individuelle mais Ruffier répondait présent (3e). Le portier monégasque devait ensuite s'employer devant l'échappée de Rémy, qui le dribblait mais ne parvenait pas à redresser la course du ballon (9e). Après un début de partie difficile, les Monégasques tentaient de mieux poser le ballon mais n'arrivaient pas cependant à inquiéter Ospina, hormis sur un coup franc lointain de Mollo déposé sur la barre (20e), ou une frappe de Lolo, consécutive à un corner, qui fuyait de peu le cadre (29e). Chacun avait sa période puisque les Niçois reprenaient ensuite leur domination pour maîtriser le dernier quart d'heure du premier acte. Mais le danger venait essentiellement des coups de pied arrêtés de Hellebuyck. Sur le premier, Echouafni manquait de peu l'ouverture du score de la tête (38e), alors que Modesto était obligé de dégager le deuxième devant la menace Rémy (40e). Sur le dernier avant la pause, Ruffier était mis à contribution et dégageait in-extremis sur sa ligne (45e).
Monaco à dix
Au retour des vestiaires, Ricardo modifiait ses plans et passait en 4-4-2 avec l'entrée de Licata à la place du jeune milieu, Haruna. Sur son premier ballon, l'ancien Bastiais tentait sa chance des 25 mètres mais sa frappe manquait de précision (47e). Réputé pour être un entraîneur frileux, Ricardo démontrait le contraire en alignant quatre attaquants avec une volonté constante d'aller de l'avant. Mais cela laissait logiquement pas mal d'espaces dans l'entrejeu, ce dont profitait les Niçois pour se projeter vite vers l'avant. Rémy était à la finition à chaque fois mais ses tentatives manquaient de puissance pour inquiéter Ruffier (56e, 62e, 65e). Les hommes d'Antonetti dominaient globalement une équipe princière pas mal tournée vers l'offensive avec des éléments qui en oubliaient de se replier. Ce n'est pas deux tentatives hors cadre de Lolo (68e) et Gakpé (70e) qui perturbaient un OGCN plutôt dominateur dans les duels. Le dernier quart d'heure était d'ailleurs à sens unique, les locaux ayant la tâche facilitée par l'expulsion de Mongongu (76e). Dans la foulée, Ruffier était obligé de réaliser une parade réflexe devant la déviation de… Leko qui manquait de tromper son propre gardien (76e). Le portier de l'ASM était ensuite vigilant devant les tentatives de Modeste (89e, 90e), fraîchement entré en jeu, puis voyait avec soulagement Rémy manquer la balle de match en envoyant sa frappe au ras de son poteau (90e+3). Les deux équipes se quittaient donc sur cette prestation bien terne et stagnent au classement.
Revue de Presse
L'AS Monaco n'a pu faire mieux que le nul à Nice (0-0), samedi lors de la 27e journée. Et reste en sursis avec seulement quatre points d'avance sur le premier relégable. Les joueurs de la Principauté n'ont plus gagné depuis le 31 janvier face à Grenoble.
Monaco n'y arrive plus par Eurosport
A l'issue d'une rencontre décousue, Niçois et Monégasques se quittent dos à dos pour leur troisième confrontation de la saison. Le Gym n'arrive plus à gagner à domicile alors que le club de Principauté n'a pas volé son match nul.
Un bon nul entre rivaux par Football365
Réactions
Frédéric Antonetti (entraîneur de Nice):
"Je suis satisfait du jeu produit par mon équipe et déçu du résultat. On a retrouvé un Nice qui s'est appliqué à construire et à déstabiliser Monaco, avec de la fluidité. Il n'a manqué que l'efficacité. Je ne me fais pas de souci en reproduisant ce genre de prestation, cela finira par rentrer. Et puis, il faut dire que Ruffier a réalisé trois ou quatre arrêts miraculeux. Sur l'histoire du pétard, pour moi, il n'y a rien ou pas grand chose. Sans doute qu'en Principauté, il n'y a pas de pétard. Il ne faut pas exagérer, le derby s'est déroulé dans de bonnes conditions. D'ailleurs comme il l'a avoué dans les couloirs, Ruffier en a rajouté. Je ne dis pas qu'il faut jeter des pétards sur le terrain, mais qu'on ne dise pas que le football est violent. Par rapport aux années 70 et 80 , maintenant, il n'y a plus que des agneaux. Mon équipe n'est pas méchante. Curieusement, c'est elle qui subi le plus de fautes, 24 ce soir contre 9, et qui a le plus de cartons. Mongongu s'est fait expulser pour l'ensemble de son oeuvre."
Ricardo (entraîneur de Monaco):
"Je suis satisfait du point pris au Ray vu le contexte. J'ai assisté à des choses que je n'avais plus l'habitude de voir sur les terrains. Je me suis même cru dans une boîte de nuit avec la musique déversée par une sono pendant la seconde période. La première a été équilibrée avec un Monaco discipliné. La suivante a été gâchée par des événements: le pétard jeté sur Ruffier puis l'expulsion de Mongongu. Sans Cédric (Mongongu), on ne pouvait pas faire mieux que défendre devant un adversaire de surcroît plus frais. Quant à Stéphane (Ruffier), je lui ai demandé de rester sur le terrain puisqu'il était en mesure de finir le match. Il n'était pas question de tricher. Je pense que les commissions vont avoir du boulot et des vidéos à visionner. Je n'ai pas vu les images, mais je suis certain que la faute de Rool sur Park méritait un penalty. Sur la même action, une autre faute niçoise n'est pas sifflée. Cela a énervé Lolo qui a pris un avertissement. C'est le reflet parfait de cette rencontre."
Stéphane Ruffier (gardien de but Monaco):
"Un bon point à l'extérieur pour un nul mérité. La première mi-temps a été à l'avantage de Nice et nous sommes mieux rentrés dans la seconde. C'est notre second match sans prendre de but, c'est une bonne chose. On a besoin de cette solidité défensive si on veut réaliser d'autres résultats à l'extérieur et en gagner chez nous. Quant à mes arrêts, j'ai juste fait mon boulot. Enfin, au sujet de l'incident, j'ai reçu un pétard dans mes pieds. Lorsqu'il a explosé, j'ai eu des éclats dans la cuisse. Rien de grave même si j'ai encore des sifflements dans les oreilles. L'arbitre m'a demandé de m'écarter afin d'éviter d'autres projectiles, un verre plein de boisson a giclé tout près. Je n'avais pas de raison de quitter la pelouse. Et vu le coup franc qui m'attendait, j'avais intérêt à rester concentré sur le foot."
Vincent Hognon (défenseur de Nice):
"Une grosse déception au niveau du résultat pas à celui du jeu produit. Il y a longtemps qu'on n'avait pas proposé un match aussi plein. Il a juste manqué un but pour concrétiser notre belle partie. Nous sommes très contents d'être huitièmes. Nous allons essayer de nous rapprocher des équipes de devant."