Nous avons assisté hier soir à une parodie de foot ou à un match offert par la ligue et les arbitres au tout puissant président Aulas et ses amis lyonnais.
Peut-être qu'il s'agissait de son anniversaire!
Le président lyonnais qui affirmait même à la fin de la rencontre : "Nous sommes parvenus à marquer 3 buts alors que nous étions menés et c'est donc une bonne nouvelle que de pouvoir renverser la tendance", on atteint les sommets de l'arrogance surtout lorsque l'on a vu le second but lyonnais sur lequel il y a une position de hors jeu de près d'un mètre que seul son ami arbitre n'a pas vu. L'arbitre de touche, qui avait levé son drapeau, montra aussi un courage inoui. Ce dernier retrouva ses c......s pour signaler la main de Vincent Hognon. Ne nous dites pas que le coude De Vincent Hognon était volontaire, il retire même son bras. Quelques minutes auparavant, le corps arbitral ne voit pas un hors jeu que la France entière remarque, que l'ensemble des medias confirme, et sur cette action, il arrive à définir que la faute est intentionnelle ! Alors encore un trio d'arbitre mauvais, ou la ligue a choisi son camp, comme pour Domenech? Quoiqu'il en soit le foot ne sort pas grandi de cette soirée et les niçois peuvent être déçus par ce résultat volé par les lyonnais!
- Fiche technique
Stade de Gerland, Olympique Lyonnais bat OGC Nice 3 à 2 (mi-temps 1-2)
35.000 spectateurs
Arbitre : M. Guignol. Cailleux
Buts :
Lyon : Juninho (39è, 73è), Benzema (94è pen)
Nice : Bamogo (3è) et Rémy (22è)
Avertissements :
Lyon : Juninho
Nice Kanté, Hognon, Fae, Bamogo
Expulsion :
Nice : Rool (94è)
Les équipes :
Lyon : Lloris - Reveillère, Cris, Bodmer, Mensah - Makoun, Källström (Benzema, 46è), Ederson (Govou, 77è), Juninho, Mounier - Fred (Piquionne, 65è)
Nice : Letizi - Diakité, Hognon, Kanté, Rool - Echouafni (c ; Coulibaly, 74è), Faé, Hellebuyck - Bamogo (Cid, 84è), Rémy, Mouloungui (Ben Saada, 64è)
Résumé
Inespérée et contestable ! par Sport24.com
Mené 2-0 par Nice, Lyon a réussi à renverser totalement la situation (3-2) à Gerland grâce notamment à un doublé de Juninho. Mais les Niçois peuvent s’estimer lésés tant les décisions arbitrales ont été, pour le moins, litigieuses.
Choc de haut de tableau ce samedi à Gerland. Un choc surprenant tant personne n’attendait les Niçois à pareille fête après l’exode massif des forces vives durant l’intersaison. Pourtant c’est bien dans le costume du 4e de L1, fort de trois succès de rang, que les Aiglons se rendaient à Lyon, très solide et déjà bien installé en tête du championnat en compagnie de l’OM. Les Niçois allaient-ils parvenir à tromper Hugo Lloris, leur ancien gardien, pour la première fois de la saison ?
Lyon cueilli à froid
Il ne fallait pas attendre longtemps pour avoir la réponse à cette question. Le match n’avait pas débuté depuis plus de trois minutes que Bamogo, parfaitement servi par Hellebuyck sur un contre éclair, s’en allait tranquillement tromper Lloris (0-1, 3e). Cueillis à froid, les Lyonnais peinaient à reprendre leurs esprits et à mettre du rythme dans ce début de rencontre. Cela n’empêchait pas Mounier de s’emmêler les pinceaux sur un caviar d’Ederson (9e) et à ce même Ederson d’enrhumer Rool pour finalement voir son tir enveloppé titiller le poteau de Letizi (14e). Mais cette révolte naissante s’évanouissait quelques minutes plus tard. Rémy, un ancien de la maison, mystifiait Cris, résistait ensuite à la charge du Brésilien avant de tromper Lloris d’une frappe molle mais idéalement placée (0-2, 20e). Un début de match cauchemardesque pour des Lyonnais groggy et qui en plus se voyaient refuser un penalty pour une faute évidente de Rémy sur Fred dans la surface (21e). Manque de conviction, d’imagination, de soutien, de solutions… L’OL était à côté de ses pompes face à Aiglons conquérants. Et pourtant… Après une belle parade de Letizi devant Ederson (33e) et une tête plongeante de Makoun hors cadre (34e), Juninho, en bon capitaine, se chargeait de relancer la rencontre d’un coup franc dont il a le secret (1-2, 40e). Juste avant la pause…
Fin de match houleuse
Forcément, ce but donnait des ailes aux Lyonnais qui revenaient sur la pelouse avec de bien meilleures intentions mais surtout avec Karim Benzema, entré à la place de Källström. Son apparition sur la pelouse redonnait de la vie au jeu lyonnais. Du mouvement, de la vitesse… Tout pour mettre les Niçois en grande difficulté. Bodmer, du bout du crâne, trouvait le poteau (47e), Benzema perdait son face-à-face avec Letizi (49e) avant que Mounier n’enlève beaucoup trop sa frappe sur un centre à ras de terre d’Ederson (52e). Les Aiglons souffraient le martyr et Benzema était à deux doigts d’égaliser suite à un festival dans la surface azuréenne (56e). Les vagues blanches se succédaient à un rythme effréné avec Benzema qui ratait son extérieur du droit (62e), Letizi, d’un arrêt réflexe somptueux, qui mettait en échec Makoun (66e), puis Ederson, auteur d’un missile à l’entrée de la surface (71e). Et ce qui devait arriver arriva. Juninho, d’un coup franc dans le rond central, égalisait avec l’aide involontaire de Piquionne qui ratait le ballon ce qui avait le don de tromper Letizi (2-2, 73e). Un but dont on n’a pas fini d’entendre parler. L’ancien Stéphanois a en effet été signalé hors-jeu, visiblement à tort, par l’arbitre de touche mais l’arbitre central a estimé qu’il ne faisait pas action de jeu. Ce qui était pourtant le cas ! Et que dire alors de ce penalty extrêmement sévère sifflé dans le temps additionnel pour une légère main d’Hognon à la suite d’un tacle sur Piquionne ! Rool, hors de lui, recevait un deuxième avertissement, synonyme de rouge. Benzema, lui, offrait une victoire inespérée et contestable aux Lyonnais (3-2, 90e+5).
- La revue de presse
Alors qu’ils menaient 2-0 à Lyon, les Niçois se sont finalement inclinés (2-3) suite à des décisions arbitrales litigieuses. De quoi mettre dans une colère noire l’ensemble du club.
Nice ne digère pas par Sport24.com
L'ol s'est imposé de façon rocambolesque...
L'ol renverse tout par le Progrès
Les décisions prises hier soir par le corps arbitral ont clairement fait pencher la balance du côté lyonnais.
L'arbitrage en question par le Dauphiné
Face à d'excellents Niçois, les Lyonnais ont réussi à renverser la vapeur pour obtenir les trois points de la victoire dans les ultimes secondes grâce à Benzema (3-2). Menés 2-0, les Gones doivent cette victoire à deux coups francs de Juninho et une deuxième mi-temps accomplie. Les voilà leaders...
Rapidement menés 2-0 par une équipe niçoise ultra-réaliste, les Lyonnais ont réussi à inverser la tendance. Avec beaucoup d’envie mais également un petit coup de main d’un trio arbitral un peu dépassé.
Un miracle sauce lyonnaise par Football365
Les Niçois peuvent nourrir une amertume légitime sur les fautes accordées très généreusement sur les coups francs en question, ainsi que sur le penalty sifflé pour une faute de main peu évidente de Vincent Hognon dans le temps additionnel et transformé par Benzema (90+4)...
Nice, l'injuste défaite par Nice Matin
- Les réactions
Maurice Cohen : « Je pense qu’on a été abusé ce soir dans le match. On ne méritait pas ça, perdre dans ces termes et pas dans ces conditions. On est un peu amer. L’arbitrage, on a beau essayer faire beaucoup d’avancées, on voit qu’on recule. C’est catastrophique. On a rencontré les arbitres, il y avait les superviseurs. On leur a dit ce qu’on pensait. Ils ne sont pas d’accord entre eux. On s’est rendu compte de la faiblesse de notre arbitrage. Je crois qu’ils nous prennent pour des cons.
"C'est une honte pour le sport. Comment faire aimer le football aux gens lorsque l'on voit des scandales pareil ! Comment expliquer aux amoureux du football, de notre équipe que ce sport est beau et juste après le match de ce soir ? L'arbitrage a été nullissime, particulièrement le juge de touche qui a été ce soir en dessous de tout. On ne peut pas accepter de se faire abuser de la sorte. Ce soir, je suis écoeuré. Je viens d'être réélu au sein du Conseil d'Administration de la LFP et comptez sur moi pour mettre sur la table le dossier arbitrage. Le football professionnel a fait énormément d'effort pour aider l'arbitrage ces dernières années. Ce n'est pas pour voir une parodie comme ce soir. Perdre à Lyon, ce n'est pas grave. Mais de cette façon, c'est inacceptable. Nous allons étudier tous les recours, devant les tribunaux civils s'il le faut. On ne peut pas se laisser faire sans rien dire"
Cyril Rool : "Franchement, je suis partagé. Lyon était meilleur que nous mais à l'arrivée, il y a des choses litigieuses sur un certain nombre d'actions. Je pense que c'est plutôt l'arbitre qui doit être exclu ce soir plutôt que moi, même si mon exclusion est méritée. Nous avions fait les efforts durant un match agréable. Nous éprouvons un gros sentiment d'injustice. Il y a un litige sur les trois buts. Le premier coup franc n'y est pas, j'ai un gros doute sur le second et seul l'arbitre assistant a vu le penalty. Sur les coups francs, il ne faut pas toucher les joueurs ! Sur le deuxième but, l'arbitre assistant a levé le drapeau avant de le baisser, justifiant sa décision sur le fait que Piquionne ne touche pas le ballon. Nous sommes d'accord mais il fait action de jeu. Quant au troisième but, c'est le pompon ! Pas un joueur lyonnais n'a réclamé quoi que ce soit. A l'arrivée, c'est un peu difficile à avaler. Déjà, on ne dispose pas des mêmes armes que l'OL. Si en plus l'arbitre s'en mêle..."
Claude Puel : "C'est une belle victoire car nous étions menés 2-0. Nous avons été fautifs sur les deux buts qui étaient les seules actions des Niçois. Nous ne nous sommes pas désunis. Nous avons continué à jouer et nous avons produit une très grosse seconde période avec un très bon collectif. Nous nous sommes heurtés à un super Letizi et nous avons été malheureux en plusieurs circonstances. C'est bien d'avoir su revenir à la marque. C'est la première fois que nous étions menés. L'équipe a répondu présent et a montré du caractère. L'état d'esprit a aussi été très bon".
Hugo Lloris : On s’est mis en difficulté à cause d’un manque de rigueur. Cela n’était pas facile pour moi. Il fallait rester concentré. On a montré beaucoup de volonté pour revenir. J’aurais préféré que cela se passe autrement, on aurait pu revenir plus tôt dans la rencontre. Le temps et le terrain glissant ne nous ont pas facilité la tâche.
Loïc Rémy : Je n’avais jamais eu l’occasion d’être titulaire à Gerland. Cela m’a fait bizarre d’être du côté niçois. Mon but ? J’étais en bout de course et je tacle le cuir pour le mettre au fond. Je ne savais pas vraiment s’il était rentré ou pas au départ. La rencontre ? Il faut disputer ce genre de match pour avancer. Il y a un arbitre, il faut le respecter, la rencontre est maintenant terminée, il faut se tourner vers notre prochain match.
Cris : On a vécu un début de match un peu bizarre, peut-être dû à la semaine que l’on vient de vivre à l’entraînement, sans nos internationaux. L’entame fut vraiment difficile pour nous. Heureusement que Juninho nous remet dans le match. On revient dans la rencontre en seconde période et la victoire nous donne de la confiance avant mercredi. Mercredi, il faudra garder le même état d’esprit que celui que l’on a affiché ce soir en fin de rencontre. « Juni » a inscrit ce soir ses 2 premiers buts en championnat pour une victoire incroyable.