Les niçois renouent avec la victoire au Ray grâce à un courage de tous les instants en seconde mi-temps. En effet, le gym a tenu malgré les multiples poussées des parisiens.
On ne remerciera jamais assez Létizi qui a montré l'étendue de son talent. Bref une belle perf avec la manière.
Fiche technique
Stade du Ray, OGC Nice bat Paris Saint Germain 1 à 0 (mi-temps 1-0)
12.430 spectateurs
Arbitre : M. Hamer
But :
Nice : Mouloungui (39è)
Avertissements :
Nice : Faé (66è)
Paris : Camara (62è)
Les équipes :
Nice : Letizi - Jeunechamp, Apam, Kanté, Rool - Diakité, Echouafni (c), Faé, Hellebuyck - Bamogo (Traoré, 75è), Rémy (Mouloungui, 8è ; Modeste, 85è)
Paris SG : Landreau - Ceara (Clément, 78è), Sakho, Camara, Armand - Makélélé (c), Chantôme (Giuly, 46è), Sessegnon, Rothen - Luyindula, Hoarau (Kezman, 46è)
Résumé
Paris sans ressort par Sport24.com
Eteint durant toute la première période, Paris a subi sa deuxième défaite consécutive, sur la pelouse de Nice (1-0). Les Aiglons en profitent pour grimper à la 6e place tandis que les Parisiens glissent au 10e rang.
Paris avait-il du coffre ? Brillants au Vélodrome il y a une semaine (2-4), les hommes de Paul Le Guen avaient donné l’impression d’avoir vieilli de dix ans trois jours plus tard contre Toulouse, avec la même équipe (0-1). Cette défaite avait également mis en lumière la fébrilité de la charnière Camara-Bourillon, que les succès face à Lorient (3-2) et Marseille avaient éclipsé. Côté niçois, c’est une certaine assurance à domicile que les Aiglons recherchaient après trois nuls consécutifs au Ray.
Nice accélère le rythme
Le retour de Sakho, dans l’axe, au coup d’envoi, s’inscrivait dans la volonté du PSG de stabiliser sa défense, chahutée en l’absence de son international espoir. Il offrait une meilleure assise à une équipe parisienne qui n’avait de toute façon pas grand-chose à craindre dans un début de match des plus timorés. Le round d’observation durait en tout une bonne demi-heure, tout juste entrecoupé par un coup-franc d’Hellebuyck (10e), un tir en angle fermé de Hoarau (11e), une frappe de Sessegnon captée par Letizi (14e) et un mollasson plat du pied de Bamogo (24e). Il était difficile toutefois d’attribuer le qualificatif d’occasions à ces quelques bribes d’actions. Le dernier quart d’heure, en revanche, offrait une vraie activité. Obéissant à la voix porteuse de leur entraîneur, les Aiglons haussaient subitement le rythme. Landreau devait réaliser deux parades sur une tête de Mouloungui (34e), remplaçant Loïc Rémy blessé dès la 9e minute, et un tir de Bamogo (38e). Le portier parisien s’inclinait ensuite sur une nouvelle tête de Mouloungui, profitant du marquage lâche de Sakho sur corner (1-0, 39e). Obligé de se réveiller, Paris terminait la première période par une tête encore trop timide de Hoarau (44e).
Paris trop imprécis
Le changement de ton était donné dès la reprise par Paul Le Guen, lançant Kezman et Giuly à la place de Hoarau et Chantôme. Le message de révolte était reçu cinq sur cinq par l’ancien Monégasque qui semait la panique dans la surface niçoise dès son premier ballon. A la réception du centre en retrait, Rothen manquait le cadre, pourtant en excellente position (46e). Indéniablement, le jeu parisien avait gagné en vivacité grâce à l’apport de Giuly. L’entrée de Kezman, quant à elle, ne masquait pas les grandes difficultés du Serbe. Manquant de vitesse sur un coup où il aurait pu s’offrir un duel avec Letizi (54e), il se voyait ensuite refuser un but pour une position de hors jeu réelle (63e). Reculant, Nice ne subissait pas pour autant, Mouloungui (48e), Faé (59e) et Bamogo (75e) rappelant aux Parisiens le danger qui les menaçait en cas de ruée à l’abordage. Paris n’avait cependant pas d’autre choix que se découvrir. Giuly sollicitait Letizi (66e), l’enchaînement d’Armand ne passait pas loin du cadre (72e) mais les munitions manquaient à des Parisiens trop brouillons pour refaire surface. Après avoir espéré à Marseille, le PSG concède un deuxième revers consécutif et rentre dans le rang.
La revue de presse
Le formidable espoir né de la victoire contre l’OM il y a une semaine au Vélodrome n’a pas eu de lendemain. Paris vient d’enchaîner deux défaites contre Toulouse et Nice. L’équipe de Paul Le Guen reste une énigme.
Paris retombe dangereusement par Le parisien
Après trois nuls lors des trois dernières rencontres, les Niçois devaient-ils implorer tous les saints ? Un seul a suffi. Eric.
Enfin un succés au Ray par Nice Matin
Un engagement physique limité, des passes pas toujours appuyées, aucune imagination, un ballon abandonné à l’adversaire et des bras trop souvent baissés. Ce qu’a vu Paul Le Guen, hier, lors de la première période de Nice-PSG, ne lui a pas plu du tout. À la mi-temps, le vestiaire parisien a résonné des mots virulents de son entraîneur, énervé comme rarement depuis le début de saison.
Les inquiétudes de Le Guen par l'Equipe
Après deux victoires face à Lorient et Marseille, le PSG vient d'enchaîner deux défaites face à Toulouse et Nice. La faute face aux Aiglons à une première période complètement ratée.
Paris continue le yo-yo par Football 365
Depuis son succès sur l'OM (2-4) lors de la 10e journée, le PSG ne gagne plus. Après sa défaite face à Toulouse (0-1) mercredi, les hommes de Paul Le Guen se sont inclinés à Nice (1-0). Et reculent au 10e rang du classement provisoire.
Paris, de mal en pis par Eurosport
Réactions
Frédéric Antonetti :
"Je suis content de ce résultat acquis dans un match intense, difficile et passionnant. Les deux équipes ont jeté toutes leurs forces dans la bataille. Nous avons livré une bonne première période avec des actions bien construites. Paris a subi puis a changé de système et de joueurs après la pause. On était sans doute plus émoussé qu'eux. Ma satisfaction vient du fait qu'on n'a pas pris alors de but. Il nous a sans doute manqué un peu de métier et d'expérience sur des contres, mais je ne vais pas faire la fine bouche. Tous mes joueurs sont à féliciter mais je tiens à souligner la grande qualité de mes "anciens" dans ce match. Les 19 points pris en 12 matches vont nous permettre de travailler dans la tranquillité".
Paul Le Guen :
"Je les ai secoués à la mi-temps car je les sentais trop mous, sans l'envie de faire un résultat. Je leur ai dit ce que j'avais à leur signifier et j'ai procédé à des changements. L'état d'esprit a changé en 2e mi-temps mais Nice était bien regroupé. J'avais trouvé certaines circonstances atténuantes devant Toulouse, le déroulement du match contre Nice m'incite à beaucoup moins de mansuétude. Je suis agacé et je ne m'explique pas qu'on n'ait pas fait les efforts pour revenir. C'est vrai qu'il s'agissait de notre 4e match en 12 jours, mais je n'ai pas senti une mobilisation de tous les instants pour faire fructifier notre belle victoire marseillaise".
Stéphane Sessegnon :
« Nous sommes tombés sur une bonne équipe de Nice qui en voulait plus que nous, surtout en première période. Nous sommes menés au score et nous n’avons jamais réussi à revenir malgré quelques occasions. Nice a bien défendu. Le coach nous a remobilisés à la mi-temps car il fallait vraiment réagir ».
Sylvain Armand :
« On a perdu cette rencontre en première période. Ce soir, on a joué que la 2e mi-temps. On a commencé ce match en étant trop mou et on l’a payé cash. On ne va chercher d’excuses avec l’enchaînement des matches… mais bon la fatigue était là ce soir. Maintenant, Nice est bien entré dans ce match et nous n’avons pas su en faire de même. On savait que c’était un match important, comme face à Toulouse. C’est une grosse déception il faut retenir ces leçons très rapidement ».
Lionel Letizi :
« Le PSG a poussé en 2e mi-temps, mais nous avons tenu après avoir bien négocié notre première période. Le PSG a été difficile a joué ce soir. Ils nous ont mis en difficulté, mais je suis satisfait de notre match. C’est une bonne semaine pour Nice ».