Malgré la fatigue les niçois ont gagné au courage face à une équipe auxerroise très accrocheuse. Le match de mardi était encore dans les jambes, notamment de Rool mais aussi de beaucoup de joueurs. "
Force est de constater que malgré cela, les niçois ont su faire la décision. Une bonne nouvelle!
Fiche technique
Stade du Ray OGC Nice bat AJ Auxerre 2 à 0 (mi-temps 0-0)
8.655 spectateurs
Arbitre : M. Lannoy
Buts :
Nice : Rémy (50è), Bamogo (90è)
Avertissements :
Nice : Echouafni (74è)
Auxerre : Grichting (52è)
Les équipes :
Nice : Ospina - Diakité, Kanté (Cid, 82è), Apam, Rool - Echouafni (c), Faé, Hellebuyck - Rémy, Modeste (Bamogo, 46è), Mouloungui (Traoré, 64è)
Auxerre : Sorin - Hengbart, Coulibaly, Grichting, Mignot - Narry (Langil, 80è), Pedretti, Berthod (Nicuale, 64è) - Oliech, Kitambala, Lejeune (Kahlenberg, 80è)
Résumé :
Nice de nouveau d'attaque par Sport24.com
Nice renoue avec un succès à domicile qui le fuyait depuis deux mois et s’impose face à Auxerre (2-0). Grâce à cette victoire, les Aiglons restent solidement dans la première partie de tableau.
Après deux matches de Coupe, Nice renouait enfin avec le championnat en cette année 2009. Avec un match reporté la semaine dernière, les Aiglons se remettaient donc dans le bain de la Ligue 1 en accueillant l’AJ Auxerre. Une entrée en matière plutôt aisée face à des Icaunais en sérieuse perte de vitesse cette saison. L’adage préféré de Guy Roux, qui aimait à répéter qu’il jouait le maintien, est véridique actuellement, les Bourguignons végétant dans les bas-fonds du classement. Aux hommes de Jean Fernandez de trouver la solution pour contrarier des Niçois plutôt à l’aise à domicile.
Auxerre plus entreprenant
D’entrée, les locaux voulaient remporter le défi physique et imposer une pression à leurs adversaires. Cependant, les Aiglons en oubliaient d’ordonner leurs efforts et rencontraient pas mal de difficultés à produire un jeu cohérent. La première timide opportunité intervenait au quart d’heure de jeu mais la tête de Modeste, consécutive à un centre de Rool, était trop enlevée (15e). Côté auxerrois, seul Oliech se mettait en évidence mais ses tentatives n’inquiétaient guère Ospina (12e, 19e, 22e). Les Niçois étaient en fait gênés par l’organisation auxerroise, en 4-4-2, qui fermait bien les couloirs et les empêchait de procéder dans la largeur. L’AJA prenait confiance et en profitait pour être présente sur les contres. Mais globalement, les visiteurs faisaient preuve de maladresse, à l’image des tergiversations de Kitambala et de Lejeune (24e), du mauvais choix de Hengbart dans la surface qui préférait tirer alors qu’il y avait mieux à faire (26e), ou encore du centre-tir qui ne trouvait pas preneur de Dennis Oliech (31e). Et Nice dans tout ça ? Pas grand-chose, mis à part deux grosses occasions signées Modeste, le jeune attaquant obligeant d’abord Sorin à réaliser une belle parade (34e), avant de complètement dévisser seul face au portier icaunais (36e). Cela n’empêchait pas de s’inquiéter sur le niveau de jeu des hommes d’Antonetti, bien pauvre au cours de ce premier acte.
Rémy réveille Nice
Au retour des vestiaires, les Niçois attaquaient avec beaucoup plus d’entrain. Modeste, si malheureux, cédait sa place à Bamogo et l’attaque locale en gagnait en vivacité. Les Aiglons choisissaient de camper dans la surface adverse et allaient en obtenir la récompense. Sur un corner mal dégagé, Rémy tentait une première fois sa chance. Sorin repoussait sur Mouloungui qui servait à nouveau l’ancien Lyonnais, lequel fusillait le portier auxerrois (1-0, 50e). Cette septième réalisation pour Loïc Rémy redonnait confiance à son équipe qui parvenait mieux à se trouver dans les enchaînements. Néanmoins, hormis une opportunité de Mouloungui qui enlevait trop sa frappe à l’entrée de la surface (64e), les locaux ne se montraient pas très menaçants. Les Auxerrois accusaient malgré tout le coup, eux qui avaient été si entreprenants en première période. Le jeune Kitambala était obligé de tenter l’exploit individuel mais il ne cadrait pas sa tentative des 25 mètres (68e). La rencontre perdait en intensité avec la baisse de régime générale qui profitait à des Aiglons gérant tranquillement le dernier quart d’heure. Et même inquiétant Sorin, d’abord sur un centre-tir vicieux de Bamogo (77e), puis sur une frappe de Rémy heurtant le montant (86e). Finalement, Habib Bamogo donnait plus d’ampleur au succès niçois en reprenant victorieusement un centre de Diakité (2-0, 90e). Les Aiglons s’imposent donc sans difficulté et retrouvent le chemin du succès au stade du Ray en championnat, tandis que les Auxerrois flirtent dangereusement avec la zone rouge.
Revue de Presse
« Il ne nous reste plus q'une solution, continuer à y croire. » C’est avec une bonne dose d’humour suisse que Stéphane Grichting a commenté hier soir la défaite concédée par Auxerre à Nice, la onzième déjà cette saison, qui intervient en plein coeur d’une série horrible. Depuis qu’ils ont battu Sochaux mi-novembre, les hommes de Jean Fernandez ont accumulé les contre-performances.
Auxerre coule lentement par l'Equipe
Privés de victoire en championnat depuis le succès à Geoffroy-Guichard 1-0 lors de la 15e journée (22 novembre 2008), les Aiglons ont enfin bonifié leurs dernières prestations en L1 par trois précieux points.
La bonne opération par Nice Matin
Sans se montrer transcendant, Nice domine Auxerre (2-0, buts de Rémy et Bamogo) et rejoint le PSG à la sixième place. L'AJA, qui subit sa quatrième défaite de suite, s'enfonce dans la crise.
Nice fait l'essentiel par Sport24.com
Après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, Nice renoue avec la victoire en Ligue 1 après deux mois de disette. L'AJ Auxerre sombre un peu plus près de la zone rouge.
La belle semaine niçoise par Football365
Réactions
Frédéric Antonetti:
"Le résultat est très favorable. Nous marquons deux buts sans en encaisser un seul tout en n'étant pas très performant. Nous avons concédé peu d'occasions à Auxerre. Il y a des progrès à faire dans notre jeu mais nous sommes dans une bonne série. En première période, nous avons été trop statiques. Après la pause, Bamogo a apporté du sang neuf et Rémy du mouvement. Nous sommes juste derrière les gros au classement, nous allons essayer de nous accrocher et de rester le plus longtemps possible à cette place. Au dessus de la 5e position au classement, cela devient très compliqué car les grosses équipes sont là. Ma préoccupation porte sur notre jeu qu'il faut améliorer, même si, comme je m'évertue à le dire et à le redire, il n'y a pas tant d'écart entre Auxerre et nous. Nous avons la chance d'avoir des individualités de talent qui ont fait la différence".
Loïc Rémy:
"Il y a de nombreux points positifs dans cette victoire sur Auxerre. Tout d'abord, parce que ce succès nous fait un bien fou et puis d'autre part au plan personnel, je suis heureux d'avoir marqué. Comme devant Le Havre en quart de finale de la Coupe de la Ligue, nous avons fait le travail. Je me suis installé le mieux possible dans l'équipe niçoise, je ne pense pas en être une pièce maîtresse. Après mon indisponibilité sur blessures, j'ai bien sûr été très éprouvé dans les fins de match devant Le Havre en Coupe de la Ligue et face à Auxerre. J'ai puisé dans mes ressources et je sens tout à fait capable d'enchaîner les compétitions à venir".
Jean Fernandez:
"L'ouverture du score est venue beaucoup trop vite en seconde période. C'est mon seul regret. Avant, nous avions fait jeu égal avec Nice et nous nous étions créés deux, trois occasions. Ensuite, nous avons dû jouer sur les points forts de notre adversaire, une équipe toujours bien en place défensivement et habile en contre. Je ne parle pas du second but, il est anecdotique, nous avons terminé le match avec six attaquants. Nous sommes toujours 16e en attendant le résultat de Sochaux au Parc des Princes. Il faut trouver des solutions et gagner d'ici la fin du championnat les six ou sept matches nécessaires au maintien. Croyez-moi, celui-ci se jouera en mai".
Adama Coulibaly:
"C'est dommage car il y avait un coup à jouer. On n'a pas su profiter de nos occasions en première période, c'est notre problème. A partir de l'ouverture du score sur coup de pied arrêté juste à la reprise, tout a été plus compliqué devant des Niçois qui ont joué en contre. Le coach nous avait pourtant demandé de faire très attention dans le premier quart. On s'est fait piéger".
