Les niçois n'ont pas été au rendez-vous face à une équipe de Lille très moyenne, très loin de sa prestation du début d'année. On regrettera le manque de prise de risque en seconde mi-temps alors que nous étions menés par 2 à 0. On notera quelques erreurs de Mr Fautrel, notamment une main en pleine surface qui aurait pu relancer les niçois. On détestera l'attitude de Rami chambrant les supporters niçois à sa sortie de terrain. Quel manque de tact de ce gros en...é!

 

 

 

Fiche technique

 

Stade du Ray, Lille OSC bat OGC Nice 2 à 0 (mi-temps 1-0)

17.135 spectateurs

Arbitre :
M. Fautrel

Buts :

Lille : Hazard (44è), Gervinho (46è)

 

Avertissements :

Nice : Mounier (62è), Clerc (63è), Mouloungui (68è), Ben Saada (90è) 

Lille : Dumont (77è), Béria

 

Les équipes



Nice : Letizi (c) - Diakité, Civelli, Pejcinovic, Clerc - Sablé (Ljuboja, 77è), Traoré, Digard (Palun, 89è), Mounier - Bellion (Ben Saada, 46è), Mouloungui

Lille : Landreau - Debuchy, Rami, Chedjou, Béria - Balmont (Hazard, 35è), Mavuba (c), Cabaye - Obraniak (Dumont, 77è), De Melo (Sow, 87è), Gervinho

 

Résumé

 

Pour la première fois depuis 1955, Lille va disputer une finale de Coupe de France grâce à sa victoire à Nice dans un stade du Ray à guichets fermés, acquise en 2 minutes au tournant de la mi-temps (0-2) grâce à son duo Hazard-Gervinho.

 

Malgré ses quatre points perdus lors des deux dernières journées de L1, Lille a ainsi fait affiché les qualités d'un vrai leader, avec lequel Nice, au prix d'un gros pressing en milieu de terrain, n'a rivalisé qu'une grosse demi-heure.

 

Le LOSC a offert un jeu moins fluide que lors de sa démonstration de janvier en match retour de championnat (0-2), mais s'est montré toujours aussi impressionnant dans ses accélérations offensives.

 

Le premier but d'Hazard en était la parfaite illustration. A peine entré en jeu suite à sortie sur blessure de Balmont, vraisemblablement un claquage à la cuisse droite, le stratège international belge débloquait la situation avec une frappe ciblée du droit au sortir d'un une-deux avec Obraniak redescendu d'un cran dans le dispositif nordiste (0-1, 44).

 

Poussé impitoyablement par les Nordistes vers la sortie sans passer par la case Stade de France, le capitaine et futur retraité gardien niçois Letizi ne pouvait pas grand chose sur cette frappe déviée par Pejcinovic.

 

Le portier azuréen était tout aussi démuni juste à la reprise lorsque Obraniak et Cabaye combinaient avec Gervinho qui profitait d'une remontée anarchique de la défense adverse pour doubler la marque d'une frappe puissante (0-2, 46).

 

Loin des doutes supposés après ses contre-performances face à Monaco (0-1) et les Girondins (1-1), le LOSC venait de faire plier en deux minutes un GYM invaincu jusqu'alors depuis huit rencontres toutes compétitions confondues.

 

L'entraîneur azuréen Eric Roy tentait son va-tout en lançant deux renforts offensifs, Ben Saada et Ljuboja, à la place de Bellion et Sablé, cherchant à bousculer le scénario, comme cela avait été le cas, notamment devant Lyon rattrapé récemment sur le fil (2-2).

 

Son équipe était à deux doigts de se relancer: mais le centre de Traoré repris de la tête par Mouloungui s'écrasait sur le poteau (56), puis le boulet du meilleur réalisateur niçois passait à côté (64), avant que Landreau ne se charge de dégager des deux poings la tentative de Ben Saada (81).

 

Une charge de Debuchy sur Mouloungui dans la surface aurait peut-être méritée un petit quelque chose (83)...

 

Mais Lille dégageait une force tranquille dans sa capacité à tenir le résultat comme dans son aptitude à réagir, qui le propulse légitiment en finale, la première depuis sa victoire sur Bordeaux en 1955 (5-2). Toujours en piste pour le doublé, les Dogues affronteront le 14 mai prochain le vainqueur de l'autre demi-finale entre Paris et Angers.

 

Réactions

 

Rio Mavuba (milieu de terrain et capitaine de Lille, au micro d'Eurosport):

«C'est énorme. On a fait un gros match ce soir. On savait que ça allait être chaud, que les Niçois nous attendaient. On a fait le match qu'il fallait même si à la fin on aurait pu se mettre à l'abri. On aimerait gagner un titre cette saison, c'était l'objectif du club. C'est énorme pour les supporters lillois, ça fait longtemps qu'ils attendaient ça.»

 

Mickaël Landreau (gardien de but de Lille, au micro d'Eurosport):

«C'est une satisfaction d'aller au Stade de France, de vivre ça avec les supporteurs de Lille car ils attendaient ça. Le plus dur commence car c'est nouveau, il y a plein de choses à gérer et il va falloir surtout penser au match.»

 

Lionel Letizi (gardien de but de Nice, au micro d'Eurosport):

«C'est dommage de finir comme ça (il prend sa retraite à la fin de la saison et a peut-être joué son dernier match, ndlr). Lille mérite sa victoire. Cela ne s'est pas joué à grand-chose. Ils ont une occasion à la fin de la première mi-temps, une au début de la deuxième et ils les mettent au fond. C'est comme ça. Je suis content de ma carrière.»