Nice perd en jouant bien et c'est ce qui est le plus inquiétant. Les aiglons n'ont pas démérité ce soir face à de bien piètres marseillais (budget/jeu) mais le résultat final reste le même: une défaite. Alors c'est vrai, nous n'avons pas eu de chance (2 transversales touchées par Mouloungui et Abriel) mais toujours pas de points... Et c'est cela qui nous laisse toujours des regrets!

 

 

 

Fiche technique

 

Stade Vélodrome, Olympique de Marseille bat OGC Nice 2 à 0 (mi-temps 0-0).

30.000 spectateurs environ

Arbitre :
M. Castro

 

Buts :

Marseille : J. Ayew (72è), Rémy (96è pen)

 

Avertissements :

Marseille : Gignac (22è)

Nice : Coulibaly (27è), Diakité (55è), Abriel (59è), Clerc (87è)

 

Les équipes :


Marseille : Mandanda (c) – Azpilicueta, Diawara, Nkoulou, Morel (Traoré, 75è) - Valbuena (Lucho, 61è), Diarra, Cheyrou, A. Ayew - Gignac (J. Ayew, 61è), Rémy

Nice : Ospina - Clerc, Civelli (c), Pejcinovic, Monzon - Diakité, Coulibaly, Abriel (Meriem, 75è) - Mounier (Dja Djedje, 79è), Pentecôte (Guie Guie, 62è), Mouloungui 

 

 

 

Résumé

 

Grâce à des buts de Jordan Ayew et Loïc Rémy, l'Olympique de Marseille est venu à bout, sans briller, de l'OGC Nice (2-0) dimanche lors de la 13e journée et continue son opération redressement en Ligue 1 avec une 3e victoire de suite.

 

Les matches Marseille-Nice sont décidément la chasse gardée des frères Ayew. L'an dernier, à eux seuls, ils avaient terrassé les Niçois (4-2). Cette année, Jordan a encore frappé, libérant à la 72 minute une équipe olympienne qui semblait douter, face à la bonne organisation et à la vivacité des visiteurs.

 

Un temps menacé en raison des intempéries qui ont frappé le sud de la France, le match pouvait finalement avoir lieu après une dernière inspection par les délégués de la pelouse du Vélodrome.

 

Mais est-ce la fatigue de leur déplacement en Angleterre, d'où ils ont ramené un bon match nul contre Arsenal (0-0) ou la belle organisation niçoise, toujours est-il que les Marseillais ont livré une prestation bien plus terne qu'à l'Emirates Stadium, face à un adversaire pourtant bien plus limité.

 

Vingt minutes intéressantes: c'est à peu près tout ce que les Olympiens ont offert en première période, essentiellement par Gignac et Valbuena. Comme sur cette balle de Rémy pour Gignac, côté droit à l'entrée de la surface de réparation, bien reprise par l'ancien Toulousain. Mais le gardien Ospina se couchait bien et André Ayew était trop court (15).

 

La barre sauve Mandanda

 

Mais la plus belle occasion de cette première période revenait aux Niçois sur leur première incursion dangereuse: Mouloungui résistait au tacle de Diawara côté gauche et centrait en retrait sur Abriel qui trouvait la barre (17).

 

La barre venait encore au secours de Mandanda à la demi-heure de jeu, sur une tête du très remuant Mouloungui, à la réception d'un corner.

 

Incapables d'accélérer, les Marseillais dominaient cependant la seconde période, sans pour autant se mettre à l'abri. Lancé en profondeur, Pentecôte, qui devançait Diawara, aurait même pu lober Mandanda mais, à la lutte avec le défenseur central, il enlevait trop son ballon (53).

 

Sentant la menace, Didier Deschamps procédait à deux changements à l'heure de jeu, Lucho et Jordan Ayew entrant à la place de Valbuena et Gignac.

 

Sage décision car, dix minutes plus tard, l'OM trouvait enfin l'ouverture: Rémy se battait pour récupérer un ballon côté droit et centrait pour Jordan Ayew qui, seul devant le but grand ouvert, marquait de la tête (1-0, 72).

 

Mais Nice n'abdiquait pas et Mandanda sauvait la baraque à la 83 minute, remportant son duel face à Dja Djédjé.

 

Loïc Rémy parachevait le succès des Marseillais sur un penalty accordé pour une faute sur... André Ayew. Rémy marquait sur sa deuxième tentative, d'une jolie Panenka (2-0, 90+6).

 

 

 

Réactions

 

Eric Roy :

« J’ai l’impression de faire toujours les mêmes analyses et les mêmes conférences de presse. Il y a eu des choses dans le contenu, on n’était pas inférieurs à l’adversaire mais à l’arrivée on perd, ça commence à me gonfler. Ce qui m’intéresse ce sont les points mais on ce soir, on repart avec zéro point. Dans les matches, il faut marquer et à la première erreur, on la paye cash. Dans l’état d’esprit, il n’y a pas grand-chose à reprocher aux garçons mais on est des gentils garçons. Tout le monde dit que ça va payer mais après 13 journées, on a 11 points… Quand on tire sur les transversales, ce n’est pas des buts… Est-ce qu’il n’y a pas mieux à faire que de tirer sur les barres ? On a fait un bon match mais il n’y a pas d’efficacité offensive, ni défensive. On rentre la queue entre les jambes. Si ça ne change pas, on va y aller tout droit. On a la qualité mais ça ne vient pas. A part le travail, je ne vois d’autres solutions. Il va falloir que ça commence à payer car c’est très frustrant. »

 

Didier Deschamps :

"Nice est une équipe difficile à jouer. On a eu une première période difficile. L'équipe était scindée en deux. Ceux qui sont rentrés ont amené du sang frais, et on a réussi à faire sauter le verrou. Après la Ligue des Champions, c'est toujours difficile. On a besoin de souffler avec la trêve. Il fallait confirmer notre redressement pour bien finir la semaine. On a besoin de points. Notre rythme est plus conforme à nos ambitions."

 

Loïc Rémy :

«Sur le premier but, je ne vois pas Jordan, je me retourne et instinctivement je remets le ballon au milieu de la surface et Jordan se trouve tout seul… Après on a fait beaucoup d’efforts  ce qui nous a permis d’obtenir le penalty. On travaille beaucoup, et l’équipe retrouve ses couleurs et ses automatismes. On reprend plaisir sur le terrain. 
Sur le penalty, j’avais déjà l’idée dans la tête, c’était de réaliser pleinement mon geste. Un penalty, peu importe la manière dont il est tiré, l’essentiel c’est qu’il soit au fond des filets. Il n’y a pas matière  à polémiquer. Je n’ai pas douté… Depuis qu’on est en 4-4-2 les occasions sont là, on gagne des matches. Le coach qui décide. Nous sommes là pour appliquer les systèmes qu’il met en place. Ce système permet de mieux nous exprimer devant, que ce soit Jordan qui aime bien fixer les défenseurs et moi la profondeur. On reprend vraiment du plaisir à retrouver ce visage qu’on avait perdu ces derniers temps.»

 

 

 

Revue de presse

 

Cinq jours après un bon nul à l'extérieur face à Arsenal en Ligue des champions (0-0), l'OM s'est imposé au Stade Vélodrome face à Nice (2-0), dimanche à l'occasion de la 13e journée de Ligue 1. C'est Jordan Ayew (72e) et Loïc Rémy dans les arrêts de jeu qui ont inscrit les buts de la victoire phocéenne. Grâce à ce succès, le troisième de rang en championnat, les hommes de Didier Deschamps remontent à la huitième place, alors que les Aiglons restent au bord de la zone rouge.

L'Om enchaîne bien

 

Marseille a été poussif mais parvient à l’emporter face à Nice (2-0). Une troisième victoire consécutive en L1 qui permet à l’OM de continuer sur sa bonne dynamique du moment.

Marseille a retrouvé la recette