[Résumé, réactions, revue de presse] Nice - St-Etienne (0-2) le cauchemar continue!

Une erreur de Civelli et trois expulsions de Buquet résument le match niçois. Chaque erreur niçoise se paie cash comma d'hab! Mais que dire de l'arbitrage de Mr Buquet sur les expulsions de Mouloungui et Civelli. Que dire? Qu'à force de se la "fermer" sur l'arbitrage, plus on avance plus on nous "entube". Alors à un moment il faut arrêter et cela nous fait regretter Antonetti... Pour le reste le cauchemar continue et le Gym s'enfonce par manque de chance, de réussite mais aussi de talent. Comment peut-on commencer à 10 la rencontre et laisser Hellebuyck sur la touche? On se le demande! A coire qu'il n'y a que nous qui regardons les matches et que le groupe de coaches ne reste qu'au niveau des cartes de visite de certains joueurs... Au final, y-en a marre!

 

 

 

 

Fiche technique

 

Stade du Ray, AS Saint-Etienne bat OGC Nice 2 à 0 (mi-temps 2-0).

8.599 spectateurs

Arbitre :
M. Buquet

 

Buts :

St-Etienne : Sinama-Pongolle (24è pen), Zouma (39è)

 

Avertissements :

Nice : Diakité (4è), Pejcinovic (87è), Mabiala (87è)

St-Etienne : Ghoulam (26è), Sinama-Pongolle (40è), Lemoine (45è)

Expulsions :

Nice : Ospina (21è), Mouloungui (28è), Civelli (85è)

 

Les équipes :

Nice : Ospina - Mabiala, Civelli (c), Pejcinovic, Monzon - Diakité (Guie Guie, 71è), Coulibaly, Abriel (Fernandez, 22è) - Dja Djedje, Pentecôte (Hellebuyck 58è), Mouloungui

St Etienne : Ruffier – Ebondo, Paulao (Zouma, 9è), Marchal (c), Ghoulam – Clément, Lemoine, Sako (Batlles, 59è), Nicolita – Sinama Pongolle (Gradel, 87è), Aubameyang

 

 

Résumé (Sports.fr)

 

Les Stéphanois peuvent remercier M. Buquet, tout autant que Renato Civelli, sans enlever aux Verts le mérite de leur victoire à Nice (2-0) lors de la 14e journée de Ligue 1. Catastrophique, car largement impliqué sur les deux premiers buts, Civelli a fini par laisser ses coéquipiers à... huit en fin de match. L'arbitre avait en effet déjà expulsé Ospina et Mouloungui avant la demi-heure de jeu, sur des décisions contestables.

 

C'est sûr, les décisions de M. Buquet vont faire parler dans les chaumières. Elles vont aussi, et surtout, faire parler sur la promenade des Anglais. Nice ne peut pas réduire sa seule défaite face à Saint-Etienne (0-2) à la prestation de l'arbitre, mais ses choix importants ont constitué autant de tournants du match. A tort ou à raison... Sur le premier but, inscrit sur penalty par Sinama-Pongolle suite à une faute d'Ospina sur Aubameyang (24e), le problème est toujours celui de la fameuse double peine, qui associe le coup de pied de réparation à un carton rouge. Difficile d'en vouloir à l'homme en jaune, mais l'esprit pourrait parfois être dissocié de la lettre.

 

Plus embêtant, ce carton rouge direct sorti à l'encontre de Mouloungui, alors qu'Ospina venait donc déjà d'être exclu six minutes plus tôt. La semelle de l'ancien Strasbourgeois sur Lemoine était certes très maladroite et totalement répréhensible, mais elle ne méritait pas un carton rouge. Avant même la demi-heure de jeu, les Niçois avaient alors perdu tout espoir de revenir dans le match. A moins d'un miracle, bien sûr, mais celui-ci n'est pas arrivé. D'autant moins qu'il n'y a pas eu que l'arbitre dans le coup, il y a aussi eu Renato Civelli. Auteur de la passe complètement manquée qui a permis à Aubameyang d'aller provoquer le penalty, l'Argentin délaisse ensuite Zouma au marquage sur le corner qui permet aux Verts de doubler la mise peu avant la pause (39e).

 

Marsiglia: "On doit être né sous une mauvaise étoile"

 

Les éléments étaient trop contraires, et trop nombreux pour que les Niçois puissent tirer quelque chose de ce match. Alors que tout était encore normal, Ruffier avait sauvé les siens sur une triple parade devant Civelli, décidément pas en réussite, Monzon puis Mouloungui (8e). Les Niçois ne verront plus jamais la chance repasser. "On a essayé de sauver l'honneur du club, mais c'était un peu difficile, regrettait René Marsiglia, le nouvel entraîneur azuréen, devant les caméras de Foot+. C'est difficile à digérer, surtout pour une première, mais le plus difficile, c'est de perdre trois joueurs majeurs. On doit être né sous une mauvaise étoile." Après Ospina et Mouloungui, le troisième se nomme... Civelli, qui va longtemps se souvenir de ce 19 novembre 2011.

 

Lui aussi a été expulsé directement par le pistolero M. Buquet, à cinq minutes de la fin pour un tacle un peu appuyé et manqué sur Sinama-Pongolle. Là encore, la décision semble extrêmement sévère... Pour autant, Marsiglia ne voulait pas se retrancher derrière ces circonstances bizarres. "Si on m'avait dit qu'au bout d'une demi-heure on allait jouer à neuf, j'aurais aimé que mon équipe se comporte comme elle l'a fait. On va essayer de garder son calme, de valoriser l'honneur qu'ils ont sauvé pendant une heure. Je vais prendre un peu de recul par rapport à ça. Pour une première, c'est costaud. Il faut savoir accepter et reconnaître que nous nous sommes mis dans cette situation." Au moins, le nouvel entraîneur niçois aura donc fait preuve d'un fair-play remarquable, ce qui n'aurait pas été le cas de tout le monde. Surtout pas au vu de cet étrange scénario.

 

Revue de presse

 

Nice s’est incliné à domicile contre Saint-Etienne (0-2). Une première à oublier rapidement pour René Marsiglia. Son équipe a terminé la rencontre à huit.

Début de cauchemar pour Marsiglia par Sport24 

 

Réactions  

 

René Marsiglia :

"On a essayé de sauver l'honneur du club mais c'était un peu difficile. C'est dur à digérer, surtout pour une première, mais le plus difficile c'est qu'on perd trois joueurs majeurs. On doit être né sous une mauvaise étoile, mais il faut réagir, revenir à des choses simples, garder notre calme, notre sérénité. Il n'y a pas à chercher ailleurs. Si on m'avait dit qu'au bout d'une demi-heure, on allait jouer à neuf, j'aurais aimé que mon équipe se comporte comme elle l'a fait. Pour une première, c'est costaud. Il faut savoir accepter et reconnaître que nous nous sommes mis dans cette situation. C'était mission impossible."

 

Renato Civelli :

Quand on veut trop bien faire les choses, on les fait pire que d'habitude. On savait que le match était très important, pour nous et les supporters. Et on fait un match horrible, noir. C'est peut-être un des pires matches de ma vie. Le ballon que je perds est un tournant dans le match, on avait bien démarré et derrière ça on perd 1-0 et nous sommes à dix. A 2-0 et à 9, le match est fini. C'est décevant car vu la situation il fallait gagner. Il y avait peut-être trop d'excitation, mais il y a surtout eu trop d'erreurs. On a tout gâché. Au foot, tu ne peux pas gagner en faisant autant d'erreurs. On ne se cherche pas d'excuses. On va travailler pour s'améliorer et on ne laissera pas tomber.

 

Stéphane Ruffier :

On était venu prendre les trois points, on l'a fait. On m'avait prévenu que ce serait chaud aussi pour Saint-Etienne. Si, au coup d'envoi, je suis resté tranquillement au milieu de terrain, ce n'était pas par peur mais pour éviter d'être blessé par les pétards ou gêné par les fumigènes. Nous avions un plan de jeu et nous l'avons suivi. Il est difficile de parler de jeu. Les faits de match ont changé la rencontre. Je crois bien que c'est la première fois de ma carrière que je termine à 11 contre 8. 

 

Christophe Galtier :

Ce n'était pas un match de football. Pour nous, il était important de prendre des points, un ou trois. L'an passé, le match a basculé pour Nice suite à une expulsion de notre côté. Cette année, c'est une expulsion côté niçois qui a changé la physionomie du match. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire sur ces 90 minutes. Lorsque l'adversaire se retrouve à neuf et que vous menez 2-0, il aurait été stupide de notre part de nous livrer avec le risque de prendre un contre. Il fallait juste garder le ballon et éviter de concéder des coups de pieds arrêtés. Vous savez, lorsqu'il y a un nouvel entraîneur, il y a souvent une hyper motivation et une hyper excitation chez les joueurs. Et ça peut conduire à des dérapages comme ce soir . J'ai connu ça à Marseille, où nous avions été réduits à dix après 10 minutes de jeu lors du premier match du nouvel entraîneur. »