Les niçois n'ont pas manqué d'envie ce soir face à Marseille, mais que d'occasions ratées. Pourtant René Marsiglia avait choisi de titulariser d'entrée Gonçalves, qui a été énorme... On regrettera l'absence de Mouloungui qui aurait peut être pu concrétiser quelques actions dangereuses. Autre bon choix, Julien Sablé... A noter la perf de Digard! Mais au final les aiglons ne ramènent qu'un point. Bien insuffisant pour la bataille du maintien.    

 

 

 

Fiche technique

 

Stade du Ray, OGC Nice et Olympique de Marseille 1 à 1 (mi-temps 0-0).

11.727 spectateurs

Arbitre :
M. Ennjimi

 

Buts :

Nice: Monzon (76e pen)

Marseille: A. Ayew (56e)

 

Avertissements:

Nice:  Civelli (23è), Digard (74è

), Grandin(86è)

Marseille : Kaboré (22è), Brandao (74è) , Cheyrou (78è)

 

Expulsion :

Marseille:  Kaboré (45e)

 

Les équipes:

Nice : Ospina - Clerc, Gomis, Civelli, Monzon - Coulibaly, Digard (c), Sablé (Dja Djedje, 63e), Anin - Mounier, Gonçalves

Marseille : Mandanda - Azpilicueta, Fanni, Diawara (Kaboré, 7e), Morel - Mbia, Cheyrou, Amalfitano, Valbuena - A. Ayew (Diarra, 71e), Brandao (Gignac, 81e)

 

 

Résumé

 

En infériorité numérique pendant 45 minutes et contre le cours du jeu, Marseille a obtenu un nul heureux (1-1) sur le terrain de Nice, samedi lors de la 29e journée de Ligue 1, un résultat loin de rassurer des Marseillais bien pâles à quatre jours de leur quart de finale de C1.

 

Ce nul acquis dans la douleur sur un but d'André Ayew, l'OM le doit autant à une grosse performance de Steve Mandanda qu'à la maladresse des Niçois. Il met surtout fin à une série de 5 défaites en championnat mais est très loin de lever les doutes sur la capacité de l'OM à se rebeller d'ici la fin de saison.

 

A quatre jours d'un match de gala mercredi contre le Bayern Munich en quart de finale de Ligue des champions, l'OM se présentait sans son attaquant international Loïc Rémy, gêné à une cuisse. Nkoulou, son meilleur défenseur de la saison, purgeait son 2e match de suspension.

 

Brandao était titularisé et Valbuena et André Ayew, absents face à Quevilly, étaient de retour.

 

Du côté niçois, Kevin Anin, annoncé dans l'équipe de départ, cédait finalement sa place à Elliot Grandin au dernier moment, pour une douleur à un mollet.

 

Les supporteurs de l'OM, qui avaient décrété une grève des encouragements, brandissaient deux banderoles "Silence on a coulé" et "Honte à vous". Et le spectacle donné par leurs joueurs n'incitait pas à l'optimisme, tant le déchet technique et l'absence de percussion faisaient peine à voir.

 

Ca ne pouvait pas plus mal commencer quand Diawara, qui retombait mal, devait céder sa place dès la 7e minute. Mbia glissait en défense et Kaboré entrait au milieu.

 

Courageux mais stériles, les Niçois s'appliquaient et après quelques escarmouches marseillaises, ils héritaient de la plus belle occasion de la première période, quand la volée de Mounier frôlait la barre transversale de Mandanda (28).

 

Une minute plus tard, un tir lourd de Gonçalves, de 20 mètres, était détourné du bout des doigts par le même Mandanda avant que Civelli, sur le corner qui suivait, ne place une belle tête sur laquelle le gardien marseillais devait se coucher.

 

A force de subir, les Marseillais craquaient. Charles Kaboré déjà averti, laissait encore traîner le pied et l'arbitre sortait directement le carton rouge.

 

On se disait alors que cet OM, qui restait sur 7 défaites consécutives toutes compétitions confondues, aurait bien du mal à tenir. Mais c'est au moment où on les pensait au fond du trou qu'André Ayew surgissait pour reprendre un centre d'Azpilicueta et ouvrir le score contre le cours du jeu (0-1, 56).

 

Les Niçois, très mal en point après leur 13e défaite de la saison à Sochaux dimanche dernier, accusaient le coup. Mais leurs efforts étaient logiquement récompensés quand Monzon, auteur de son 6e but, transformait un penalty accordé pour une faute sur Gonçalves dans la surface (1-1, 76). Nice, qui avait jusqu'ici inscrit 76% de ses buts sur coups de pied arrêtés, confirmait ainsi sa difficulté à conclure sur des actions de jeu.

 

Ce résultat nul n'arrange pas Nice mais peut compter en fin de saison pour des Niçois qui se battent pour leur survie en L1. Quant à l'OM, loin d'être rassuré à la lumière de tant de lacunes, il repart du Ray avec plus de questions que de réponses.

 

 

Réactions

 

René Marsiglia:
 
On est bien sûr évidemment frustré et je suis un peu en colère, dans la situation où on se trouve, le but qu'on prend fait un peu désordre. Sur le but, on est un peu surpris, dépassé. On pensait ne pas commettre d'erreurs, mais courir après le score, cela a été difficile. On a vu l'équipe bien réagir, se remettre vraiment dans le chemin. Esmael (Gonçalves) nous enlève une belle épine du pied en provoquant ce penalty. L'efficacité nous fait beaucoup défaut, on ne concrétise pas la belle première période. On perd deux points ce soir dans la lutte pour le maintien, c'est embêtant et dommageable. Ça sera dur jusqu'à la fin.

 

Didier Deschamps :

Ce n’est qu’un point mais ça permet de stopper un peu l’hémorragie ! Même si on ne l’a pas arrêtée totalement, on a au moins mis un garrot. Disons que ça a arrêté de couler ! Ce n’était pas un match de grande qualité, mais on a montré beaucoup de générosité. Même en infériorité numérique, on est arrivé à ouvrir le score. Après, ça a poussé… Quand on a mené, plusieurs décisions se sont accumulées, en n’allant pas vraiment dans le sens qu’il aurait fallu. Concernant le pénalty, je vais attendre de revoir l’action pour m’exprimer... C’était compliqué de venir ici, face à cette équipe de Nice, en plein doute. En première mi-temps, on sentait que la spirale négative était encore présente à la fois dans les têtes comme dans les pieds. On a quand même réussi à faire quelques enchaînements, mais c’est en seconde mi-temps qu’on a fait de meilleures choses, paradoxalement, avec un joueur en moins.

 

Steve Mandanda :

Par rapport à notre situation, ce n'était pas ce que nous étions venus chercher mais par rapport à la physionomie du match, c'est un bon point de pris dans des consitions difficiles. On a joué une mi-temps entière à dix, on s'accroche, on ouvre le score et on prend ce penalty qui nous fait mal par rapport aux efforts fournis en seconde période. C'est bien car on a montré que l'on avait un bon état d'esprit; on a essayé  de faire le maximum pour remporter ce match mais cela n'a pas suffi. Il reste neuf matches, il faut tout faire pour finir le mieux possible... On n'est pas aidé, on manque de réussite, il y a des suspensions, des bessures, c'est difficile mais il faut s'accrocher pour finir au mieux. Il faut garder ce que l'on a fait en seconde période. On a réussi à avoir des situations, à faire des combinaisons. On est capable de le faire dans la difficulté. Il faut contineur comme ça.

 

 

Revue de presse

 

A dix pendant 45 minutes, Marseille a stoppé l'hémorragie à défaut de s'imposer à Nice (1-1) lors de la 29e journée de Ligue 1. Mais l'OM n'a pas vraiment rassuré à quatre jours de son rendez-vous face au Bayern Munich en quart de finale aller de la Ligue des Champions.

Marseille a serré les dents

 

Marseille ne sait toujours pas gagner, mais au moins a-t-il mis fin à son incroyable série de sept défaites consécutives toutes compétitions confondues sur la pelouse de Nice (1-1), samedi soir. Compte tenu des évènements contraires auxquels il a dû faire face, ce nul apparaît même comme un «bon point de pris» pour Steve Mandanda. Confrontés à la blessure de Souleymane Diawara dès la 6e minute, puis à l'expulsion de son remplaçant Charles Kaboré juste avant la pause (45e+1), les joueurs de Didier Deschamps ont affiché un état d'esprit remarquable à défaut d'un jeu flamboyant. Sans un pénalty évitable concédé par Fanni (76e), ils auraient même pu espérer repartir du Stade du Ray avec une victoire au courage. «Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas...», pouvait soupirer le portier marsaillais au micro de Foot +.

Fin de série pour l'OM

 

Au terme d'un match électrique, Marseille, à dix durant plus de 45 minutes, est allé chercher un nul au mental à Nice (1-1). Les Phocéens stoppent leur série de défaites et se sont rassurés au niveau de l'état d'esprit.

Marseille stoppe l'hémmoragie