[Résumé, réactions, revue de presse] PSG 3 - 1 Nice. Pas de miracle!

Le miracle n'a pas eu lieu. Rien de bien étonnant compte tenu de notre défense un peu perméable, de Mendy qui a vraiment besoin de repos, de Digard qui continue à être en dessous de son niveau (pas salariale)... On se répète un peu depuis des semaines... Quoiqu'il en soit il y a tout de même une question qui reste sans réponse et très étonnante sur le coup. OU EST PASSE ABRIEL? Pourquoi ne joue-t-il pas? Pourtant c'est l'un des rares joueurs de notre effectif à avoir de l'expérience! Même si nous apprécions Claude Puel... il y a des choix qui restent surprenants!

 

 

  

 

Fiche technique

 

PSG - Nice : 3-1 (1-0).

Arbitre: A. Delerue

Buts:

Paris : Ibrahimovic (39', 57' s.p., 75')

Nice: Pejcinovic (70')

 

Avertissement

Nice : Veronese (57')

 

Les équipes:

PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap), Maxwell - Rabiot, Thiago Motta, Matuidi - Cavani (Ménez, 79'), Ibrahimovic, Pastore (Lucas, 75'). Entraîneur : Laurent Blanc.

Nice : Veronese - Puel, Bodmer (Gomis, 28'), Pejcinovic, Kolodziejczak - Digard (cap), M. Traoré - N. Mendy (Amavi, 59') - Eysseric, Cvitanich, Brüls (Honorat, 76'). Entraîneur : Claude Puel.

 

 

Résumé

 

Le Paris SG a conforté sa place de leader de la Ligue 1 en dominant Nice 3-1 grâce à un triplé de Zlatan Ibrahimovic, samedi au Parc des Princes lors de la 13e journée.

 

Le champion de France compte désormais 5 points d'avance sur son dauphin lillois, en déplacement en soirée à Guingamp, et sur son grand rival monégasque, tenu en échec par Evian/Thonon (1-1), vendredi. L'opération est donc parfaite pour le PSG, qui n'avait remporté qu'une de ses trois dernières rencontres, toutes compétitions confondues, et se devait d'enrayer cette petite spirale négative.

 

La fameuse "crise de novembre", spécialité du club de la capitale, n'est donc pour le moment qu'un lointain souvenir même si les Parisiens n'ont pas infligé une correction aux Niçois dans un Parc plutôt habitué aux scores fleuves.

 

Ce qui ne change pas en revanche c'est la redoutable efficacité d'Ibrahimovic, qui a une nouvelle fois régalé le public. L'ancien Milanais s'est d'abord offert un but spectaculaire à la réception d'un beau centre de Grégory Van der Wiel juste avant la pause (39e). Il a ensuite doublé la mise sur penalty après une faute de Luca Veronese sur Edinson Cavani (57e) avant de signer un hat-trick sur une tête (76e).

 

La réduction du score signée Nemanja Pejcinovic (70e) n'a pas empêché les Aiglons de concéder leur 3e défaite d'affilée en championnat.

 

Pastore refait surface

 

Le géant suédois, qui a même failli corser l'addition sur deux têtes (45e+2, 54e), a porté son total à 8 buts en L1 et peut ainsi rejoindre sa sélection avec le sentiment du devoir accompli avant de défier le Portugal et Cristiano Ronaldo en barrages du Mondial-2014.

 

Tous les voyants sont donc au vert pour le PSG avant cette trêve internationale de deux semaines. Laurent Blanc a ainsi récupéré son capitaine et défenseur Thiago Silva, qui n'avait plus débuté une partie depuis le 22 septembre avant d'être stoppé par une blessure à la cuisse.

 

Relancé durant près d'une demi-heure contre Anderlecht (1-1), mardi en Ligue des champions, le "Monstre" n'a pas eu trop de difficultés à museler un Dario Cvitanich très isolé en attaque, comme sur cette intervention décisive en tout début de match après un service en or de Christian Brüls (4e). Certes, Paris a encaissé un but tout à fait évitable mais c'est toute la défense qui est à blâmer sur cette action.

 

L'entraîneur parisien aura également noté la belle rentrée de Javier Pastore. En proie à des soucis physiques (cuisse) mais surtout en totale manque de confiance cette saison, le milieu argentin a brillé et a sans doute livré une de ses meilleures prestations depuis très longtemps. De quoi ajouter une option supplémentaire à l'impressionnante armada parisienne.

 

Réactions

 

Kevin Gomis:

Les Parisiens ont joué à un bon niveau, on est allé un peu avec la fleur au fusil, on n’a pas osé les titiller et c’est dommage. Le PSG avait à cœur de se racheter ce soir devant son public, c’est bien pour eux. Avec un peu plus de respect, on aurait peut-être pu faire autre chose. Mais c’est comme ça, c’est le haut niveau, on est une équipe jeune, on apprend et on ne va pas se laisser abattre. Ibrahimovic ? C’est un grand joueur, c’est toujours intéressant de se frotter à des joueurs comme ça. Ça fait mal, on a appris, mais on va se relever, il n’y a pas de problèmes.    

 

Claude Puel:

Il y a de la déception parce qu'on a eu la sensation qu'il y a eu des petits tournants dans ce match. Mais il y a aussi de la satisfaction par rapport à ce qu'on a pu produire ce soir. Ce sont des matches de haut niveau qui permettent à mes jeunes joueurs d'apprendre. On a manqué de maturité mais au niveau du jeu et des intentions c'était bien face à une telle équipe. A nous de corriger ces défauts mais on a une équipe très jeune et ça s'est joué sur des petites choses

 

Laurent Blanc:

 C'est le match que j'attendais. Même si le début était dans la continuité de ce qu'on avait fait mardi (Ndlr : en Ligue des champions contre Anderlecht 1-1), on a ensuite fait preuve de maîtrise technique. La première occasion niçoise nous a réveillés et après il y a eu un beau match avec deux équipes qui se sont livrées malgré des conditions difficiles. Cela a donné un match plaisant avec des buts. Une bonne soirée.

 

 

Revue de presse

 

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Hormis une grosse alerte en tout début de rencontre avec un sauvetage miraculeux de Thiago Silva, de retour dans le onze de départ, devant Cvitanich (4e), le PSG n’a pas souffert. Mieux, il a maîtrisé son sujet, profitant de la stratégie extrêmement risquée des Niçois qui consistait à défendre très haut. Une tactique presque suicidaire avec des passeurs de la classe de Pastore et Motta. Surtout avec ce diable d’Ibrahimovic, à l’affût de la moindre erreur. Si le Suédois dévissait sa première opportunité (20e), avant d’être à l’origine du but refusé à Cavani pour hors-jeu (24e) et de se voir refuser l’ouverture du score pour la même raison (29e), son abnégation était récompensée juste avant la mi-temps sur un centre de Van der Wiel, repris de la semelle au nez et à la barbe de Veronese (1-0, 39e).

Ibra déplume les aiglons