Putain mais qu'est ce que l'on se fait chier à regarder un match de Nice. Ce soir encore à l'exception des vingt premières minutes le Gym n'a rien montré et surtout a tout raté. A l'issue de ce gros quart heure, l'OGC Nice est tombé dans ses travers (aucune envie, des imprécisions à foison...). Au final, Hassen nous a fait quelques frayeurs, nous avons râlé face aux ratés de Cvitanich. les deux seuls points positifs restent Amavi et Hult. Pour le reste comme dirait le président niçois, Jean-Pierre Rivère: "La tension est là, on la sent. Mais l'idéal serait qu'on laisse du temps à cette équipe avant de la fragiliser..." Le temps nous l'avons laissé depuis l'an dernier... Là cela commence à gonfler.Il poursuit en indiquant à propos de la sortie de Cvitanich sous les sifflets: "Quand ça se tend, personne n'est épargné. Je suis bien placé pour en parler" Monsieur le président ne mélangeons pas tout. Vos sifflets sont liés à certaines de vos actions honteuses. Les sifflets de Dario sont dûs à son inefficaccité devant le but et aux déclarations maladroites de la semaine.
Fiche technique
Nice 0 - 0 Reims
15 207 spectateurs
Arbitre : M. Kalt
Avertissements :
Nice: Vercauteren (79e), Albert (86e)
Reims: Oniangué (23e), Tacalfred (28e)
Les équipes:
OGC Nice : Hassen – G.Puel, Genevois, Gomis, Amavi – Eysseric, Mendy (cap), Hult (P.Puel 90+2e) – Plea, Cvitanich (Vercauteren 76e), Bosetti (Albert 58e)
Stade de Reims : Placide – Mandi, Tacalfred (cap), Conte, Signorino – Oniangué (Mfulu 88e), Bourillon, Devaux – Fortes (Courtet 55e), Ngog (Glombard 73e), De Preville
Les moments importants
49ème Quelle occasion pour Reims !! Sur une mauvaise relance de la défense niçoise, Mandi décale Bourillon au point de penalty qui tente un plat du pied droit qui passe à quelques centimètres du poteau gauche d'Hassen !
20ème Monté aux avant-postes, Amavi sollicite Cvitanich d'un très bon centre vers le point de penalty. L'Argentin prend le dessus sur Oniangue au duel et voit sa tête frôler la barre transversale de Placide !
14ème Sur une sublime ouverture de Bosetti de l'extérieur du pied droit, Cvitanich va au duel face à Placide mais bute sur ce dernier qui se détend bien pour boucher tout angle de tir.
5ème Servi par Devaux, Mandi coupe au premier poteau et est tout près de cadrer sa tête puissante ! Dommage pour les joueurs de Jean-Luc Vasseur.
Résumé
L'OGC Nice, en manque de vigueur offensive, a été accroché (0-0) samedi par le Stade de Reims au terme d'un match de petite facture, à l'Allianz Riviera, lors de la 14e journée de L1.
Reims (9e, 19 points) intègre la première moitié de tableau, tandis que Nice (10e) gagne 2 places. IL n'est pas sûr cependant que cette prestation ait rassuré les Niçois, toujours aussi inoffensifs, avant de se déplacer au Parc des Princes.
Les bonnes intentions offensives des deux formations en début de rencontre ont rapidement été galvaudées par un certain déchet technique.
Nice, avec quatre jeunes stagiaires sur le banc (5 pros absents), a cadré 3 de ses 9 tirs de la première période (contre 2 sur 5 pour Reims) avec le peu d'efficacité qui l'affecte depuis le feu d'artifice à Guingamp (2-7, 12e journée).
Sur un corner d'Eysseric, Bosetti reprenait de la tête juste à côté (13e), puis Cvitanich décalé par un extérieur du droit de Bosetti (15e) échouait sur Placide bien sorti (15e). Plus symbolique encore des difficultés actuelles des Aiglons, sur un coup franc de Hult après une énième faute de Tacalfred, Gomis enlevait le ballon de la tête à son avant-centre argentin (28e).
Reims, équipe en forme avec 11 points sur les 5 derniers rendez-vous, semblait en mesure de donner de la consistance à sa possession de balle (54,9% avant la pause). Mais en l'absence de son meilleur buteur Moukandjo (cheville) et de Charbonnier (suspendu), elle n'était guère plus efficace malgré des amorces d'actions intéressantes, telle la tentative de Mandi détournée du bout des doigts par Hassen (25e) ou la tête de Talcafred au-dessus du but (33e).
Les sifflets accompagnaient donc le retour des Aiglons au vestiaire dans un Allianz-Riviera sonnant creux malgré le replacement dans la zone des visiteurs des abonnés de la Populaire Sud. Un virage fermé pour la seconde fois de rang après la sanction des incidents de Nice-Bastia (0-1), décision confirmée en appel vendredi.
Un dégagement hasardeux dans l'axe de la défense azuréenne n'avait guère rassuré les spectateurs même si Bourillon ratait sa reprise de près (46e).
Volontaire, Nice se précipitait pour forcer la décision sans parvenir à combiner correctement devant une défense rémoise suffisamment sérieuse pour accrocher le nul, son troisième en déplacement de la saison.
Réactions
Claude Puel:
«On ne peut pas se satisfaire de ce nul (0-0) mais dans l'adversité, ce n'est pas un mauvais point. L'adversité, c'est l'absence de résultats probants ces derniers temps. C'est aussi le nombre de blessés et de suspendus. L'équipe et le banc étaient encore très rajeunis ce soir. Nous nous sommes mis dans le dur. Nous avons eu du mal à nous lâcher, à maintenir la pression sur Reims. Mais dès qu'on a trouvé de la verticalité, nous nous sommes créés des situations. Un petit but, même de raccroc, nous aurait mis dans une bonne dynamique. On ne l'a pas marqué. En seconde période, on est resté très haut sur le terrain. Nous n'avons pas été vraiment inquiétés derrière mais il nous a manqué le dernier geste. Autant je n'avais pas été du tout satisfait de notre prestation devant Evian-TG (0-1), autant ce soir, les joueurs ont tout donné et tout tenté. Il faut savoir prendre un point quand on n'est pas trop bien.»
Jean-Luc Vasseur (entraîneur de Reims) :
«Je ne vais pas pouvoir rembourser tous les spectateurs (sourires). Je veux rester positif, il faut se contenter de ce nul qui nous permet de continuer notre petit bonhomme de chemin. Il y a encore quelque temps, nous l'aurions peut-être perdu. Vu les absences de Nice, on espérait tirer un meilleur résultat. On savait qu'il y aurait des possibilités sur coups de pied arrêtés et en utilisant la vitesse sur les côtés. Mais nous ne les avons pas assez exploitées. On avait un peu le frein après quinze jours de préparation. Mais j'ai récupéré mes internationaux fatigués, Odair Fortes est rentré après quarante heures de voyage. Dans ce match, nous avons manqué de beaucoup de choses, de tout en fait et je ne vais pas le digérer. Mais on avance et c'est la seule chose à retenir.»
Nampalys Mendy:
«L'état d'esprit y était mais Reims, bien regroupé, nous a posé des problèmes. En seconde période, nous avons peut-être manqué de folie. Trois matches sans victoire pèsent un peu sur le moral surtout avant le déplacement à Paris. Mais nous travaillons pour gommer nos erreurs. Nous sommes irréguliers. Il nous manquait pas mal de cadres ce soir encore, comme Carlos Eduardo qui nous apporte beaucoup dans le jeu. Les sifflets des supporters ne nous ont pas aidés, c'est toujours désagréable. Je n'ai pas compris ceux contre Paulin (Puel), c'est un jeune joueur (17 ans).»
Revue de presse
La qualité du match, qui s’annonçait prometteur au terme de la première mi-temps, mais qui finalement a été d’un ennui terrible. Depuis son probant succès contre Guingamp (7-2), Nice ne parvient plus à produire du jeu et gagner...