[Résumé, réactions, revue de presse] PSG 1 - 0 Nice. C'était prévu!

Les aiglons n'auront pas réussi l'exploit, mais l'attendions-nous seulement? A voir notre milieu de terrain, Valentin Eysseric, lors de l'interview tout sourire à la fin de la rencontre, nous avons de gros doutes. Nice n'a pas démérité, sans avoir vraiment la possibilité de renverser l'issue du match.

 

 

 


Fiche technique

 

Paris SG - OGC Nice : 1 - 0 (1-0)


Arbitre : M. Desiage


But :

PSG: Ibrahimovic (14e sp)


Avertissements :

PSG: Thiago Motta (78e)

Nice: Pléa (45e), Palun (81e)


Les équipes


PSG :
Sirigu - Aurier, Thiago Silva (cap), David Luiz, Digne - Matuidi (Rabiot, 64e), Thiago Motta (Marquinhos, 82e), Pastore - Lucas (Lavezzi, 64e), Ibrahimovic, Cavani.


Nice : Hassen - Palun, Genevois, Gomis, Amavi - Albert (Eduardo, 72e), Mendy (cap) - G. Puel (Cvitanich, 81e), Eysseric, Bauthéac (Hult, 46e) - Plea.

 

 

 

Le but

 

15ème But de Ibrahimovic pour PSG ! Le Suédois transforme le penalty d'une frappe croisée à ras de terre dans le petit filet. Hassen est parti du bon côté mais n'a rien pu faire... 1-0 pour le club de la capitale !

 

 

Les actions importantes


 

90ème+3 Hassen rate son dégagement après être sorti en dehors de sa surface. Cavani tente ensuite de trouver le chemin des filets en première intention, mais manque complètement sa frappe !


78ème Amavi s'illustre encore en déviant un coup franc d'une tête décroisée à l'entrée de la surface. Ça passe de peu à côté !


76ème Les Parisiens s'arrêtent alors que le ballon reste dans l'aire de jeu sur un centre délivré depuis le côté droit. Au deuxième poteau, Amavi contrôle avant de frapper en angle fermé. Sirigu repousse comme il peut, avant que David Luiz ne détourne de la tête en corner.


34ème Nouvelle occasion de but pour le PSG ! Au départ de l'action, Thiago Silva récupère le ballon et à la conclusion, Ibrahimovic décale Cavani sur sa gauche. La passe est un peu forte mais l'Uruguayen fait l'effort et se jette pour tirer. Hassen repousse !


9ème Sur un long ballon de Silva, Ibra contrôle de la poitrine, pivote et frappe du gauche sur le barre.


 

Résumé

 

 

L’OM n’aura repris le large que quelques heures. Au lendemain de sa victoire sur Nantes (2-0), le leader Marseille a vu revenir son dauphin parisien à un point de sa première place après son succès sur Nice (1-0). Le PSG, auteur notamment d’une première demi-heure de qualité, enregistre une neuvième victoire consécutive toutes compétitions confondues et reste ainsi au contact de son rival. S’il se se faisait peur en début de match suite à une perte de balle de Digne dans sa surface, non exploitée par Pléa (7e), le club de la capitale réagissait aussitôt sous l’impulsion de son duo Cavani-Ibrahimovic. Tour à tour, les deux attaquants prenaient à défaut la défense axiale de l’OGC Nice. Sans concrétiser puisque l’Uruguayen manquait le cadre pour quelques centimètres (9e), tandis que le Suédois voyait son tir du gauche heurter le montant (9e). Asphyxiée, l’arrière garde niçoise craquait quelques instants plus tard lorsque Genevois et Amavi bloquaient Lucas irrégulièrement dans leurs seize mètres. L’occasion pour Ibrahimovic de transformer son premier penalty de la saison (1-0, 15e).


Auteur d’un début de match flamboyant, le PSG semblait se diriger vers une rencontre à sens unique. Mais, bien qu’encore invaincus cette saison, les Parisiens retrouvaient leurs mauvaises habitudes du moment en se montrant incapables de se mettre à l’abri face à des Aiglons pourtant dominés dans les grandes largeurs pendant trente minutes. Les hommes de Claude Puel avaient le mérite de rester en vie dans la partie, et pouvaient ainsi revenir dans les débats lorsque Paris lâchait son emprise. Sur un corner rentrant, Bauthéac mettait d’ailleurs Sirigu en alerte en fin de première période (38e). Au retour des vestiaires, les Azuréens se montraient beaucoup plus dangereux face à des Parisiens atteints physiquement et sans imagination offensivement. Dès lors, des vagues niçoises se multipliaient dans la moitié de terrain des locaux, mis en danger par Amavi (76e, 78e) et Hult (80e). Les entrées de Carlos Eduardo (73e) et Cvitanich (82e) ne permettaient cependant pas à Nice d’arracher un nul qui n’aurait pas été immérité. Spectaculaire puis très décevant, Paris aura tout montré en l’espace d’un match. Pourtant, malgré des faiblesses flagrantes dans le jeu, le double champion de France reste dans le sillage de Marseille en haut de tableau. Il lui faudra cependant poursuivre sur sa lancée dès mercredi avec un déplacement à Lille qu’il devra bien négocier…Sport24.

 

 

Réactions

 

Claude Puel :

On n'a pas fait d'entrée ce qu'on voulait faire. On voulait entreprendre dès le début comme on l'a fait en deuxième période. Il y a eu beaucoup d'efforts faits, de générosité, ça a permis de (laisser) passer l'orage. On a été très impressionné, on n'a pas réussi à sortir le ballon proprement. On a été tellement crispé durant la première demi-heure, je ne savais plus comment intervenir pour les rassurer. On était en réaction défensivement, il n'y avait pas assez de lecture, d'anticipation, d'où le penalty concédé. Après, on a su mieux lire les trajectoires, les appels. On a mieux fini la première, on a mieux entamé la seconde. C'est encourageant d'avoir "performé" pendant 50, 55 minutes. Ça aurait été bien d'être récompensé. On a entrepris, on a joué. Les jeunes ont fait beaucoup d'efforts. On ressort un peu frustré, déçu, car on voulait chercher ce point. C'est intéressant pour cette jeune équipe d'avoir eu ces deux visages et d'avoir corrigé ça. Malgré les absences de pas mal de nos cadres, le rendu a été très positif. Il faut prendre confiance, j'espère que les supporters seront présents pour encourager ces jeunes au prochain match. Vu la physionomie du match, il aurait été logique de revenir au score. On a perdu, mais je veux retenir le positif, mon équipe a beaucoup appris ce soir (samedi).


Laurent Blanc:

La première période, sans être exceptionnelle, a été intensive. On s'est procuré des occasions, on a ouvert le score, on aurait dû le doubler... Mais on n'a pas été assez agressifs pour le faire. En seconde période il y a eu beaucoup de déchet technique. On a senti une fatigue générale qui a permis à Nice de se créer quelques occasions. Bon si on veut voir le positif, je dirais que cette fois on n'a pas pris de but comme contre Lyon et Monaco. On a su préserver le score, c'est bien la seule chose positive à tirer de notre seconde période.


Valentin Eysseric:

On a tout donné, a expliqué l’ancien Monégasque. On voulait avoir un état d’esprit irréprochable. C’est chose faite, on est content de cet aspect. Mais, après, il y a quelques actions qui peuvent aller au fond si nous sommes de grands joueurs. Ce soir, on voit le travail qui reste à faire pour être au niveau du PSG. Avec plus de culot, on aurait pu ramener quelque chose. Lorsque l’on joue face au PSG, on a tendance à les respecter. Malgré tout, on a fait un bon match, notamment en seconde période.



Thiago Silva (Défenseur du Paris Saint-Germain) :

On a réalisé une bonne première période, même si je pense que l’on peut encore progresser dans le jeu. Ensuite, on a été moins bons. C’est peut-être la conséquence de la fatigue accumulée, car on affrontait une équipe qui a eu une semaine pour préparer ce match. Ces 3 points nous font du bien. On doit maintenant se tourner sur le rendez-vous de mercredi à Lille.


Jean-Pierre Rivère:

On fait une première mi-temps compliquée, on perdait le ballon trop rapidement. A la pause, le coach a bien remis les choses en place. On fait une belle deuxième période, on aurait mérité au moins un nul. C’est dommage car je pense que les garçons auraient mérité mieux. Il faut qu’ils gardent ce qu’ils ont fait ce soir. En reproduisant de telles prestations, il arrivera de belles choses. Il faut en tirer du positif. On n’a pas à rougir de cette défaite. Comptablement, on ne ramène rien. Maintenant, il nous reste quatre matchs en 2014, c’est sur ces quatre rencontres qu’il va falloir prendre un maximum de points. Avec cet état d’esprit, et ce type de jeu, je pense que ça va le faire. Et on a besoin de notre douzième homme. La totalité de notre douzième homme

 

 

Revue de presse

 


 

 

 

L'Equipe.