L'OGC Nice a eu des occasions mais n'a pas réussi à les concrétiser notamment Alexandre Mendy. On regrettera que Hult ne soit jamais placé sur les centres (en avance, en retard, bref il n'a jamais été à la bonne place au bon moment.) Les deux ont été les artisans de ce match nul, malheureusement. A part cela, le Gym a fait un bon match avec un gardien comme on les aime.
Fiche technique
FC Lorient 0-0 OGC Nice
Arbitre : Mikael Lesage
Avertissements :
Lorient: Moukandjo (65è) Ndong(87è)
Nice: Genevois (35è), Ricardo (37è), Koziello (72è), Le Marchand (77è), Hult (90è)
Les équipes:
OGC Nice : Cardinale - Genevois, Baysse, Le Marchand - Ricardo, N.Mendy (cap), Dada (Koziello 61e), Hult - Wallyson (Seri 78e) - P.Puel (Germain 61e), A.Mendy.
FC Lorient : Lecomte - Paye, Koné, Touré, Le Goff - Jouffre (cap), Ndong, Mulumba (Bellugou 66e), Guerreiro (Philippoteaux 78e) - Moukandjo, Jeannot (Lavigne 64e).
Résumé
Incertain jusqu’au bout, ce Lorient-Nice a finalement choisi de ne pas basculer (0-0). Un nul qui conviendra sans doute aux desseins des deux clubs même si, au vu du scenario du match, c’est Nice qui semble devoir nourrir le plus de regrets. Une victoire aurait en effet permis à des Aiglons dominateurs de coiffer sur le podium des Angevins auteurs d’un nul face au PSG (0-0).
Sixième à l’orée de cette 16e journée, Nice gratte provisoirement deux places au classement, mais reste sous la menace de Lyon, Saint-Etienne et Monaco. Trois jours après la défaite niçoise à Toulouse (2-0), Claude Puel avait donc choisi de reposer ses cadres. Valère Germain, Mathieu Bodmer, Vincent Koziello, Jean-Michaël Seri et Jérémy Pied sur le banc, Hatem Ben Arfa malade, les Aiglons avançaient en terre bretonne privés de nombreuses certitudes.
Les gardiens à leur avantage
Si les doublures n’ont pas eu à rougir, on est en droit de penser qu’avec ses forces vives, les Niçois pouvaient espérer bien plus qu’un point sur la pelouse du Moustoir. Face à une équipe de Lorient membre du Top 10 et toujours difficile à manœuvrer sur ses terres, les Azuréens ont affiché une maitrise supérieure et sont créés les meilleures occasions.
Brouillons lors du premier acte, les Niçois ont davantage enchainé au cœur de la seconde période. Mais par la faute d’un manque de précision et d’un très bon Benjamin Lecomte, la deuxième meilleure attaque du championnat (30 buts) derrière le PSG est restée muette. Constat identique pour les Bretons qui restaient sur au moins un but inscrit lors des douze dernières rencontres et stoppés lors de leurs rares offensives par un Yoan Cardinale impeccable dans le but niçois pour sa troisième titularisation en Ligue 1.BFM
Réactions
Claude Puel:
Je suis très satisfait du match, c'était très bien, on a fait un match très solide. Sur la physionomie du match, on peut regretter de ne pas avoir concrétisé une de nos nombreuses occasions, surtout en deuxième mi-temps. On manque aussi un peu de vice. Il y a pénalty sur Alexandre Mendy, qui poursuit son action. Ceux qui sont entrés ont apporté un plus. C'est une belle réponse après Toulouse. Il y avait une part de risque à changer autant l'équipe. Je voulais donner l'opportunité de gagner ce match à Lorient et de pouvoir garder assez de jus pour être présent et espérer gagner le match contre Paris.
Vincent Koziello:
Je pense que c'était un match assez ouvert entre deux équipes équilibrées. On aurait pu faire la différence sur quelques situations, mais on n'a pas réussi à se départager. C'est une rencontre qui nous a permis de faire tourner un peu, de voir d'autres joueurs qui ont fait une bonne prestation. C'est de bon augure pour la suite.
Sylvain Ripoll:
Sur la physionomie de la partie, à un moment de la deuxième mi-temps, on était plus près de le perdre que de le gagner. Nice est une très belle équipe. On a été stérile sur le plan offensif. On a senti un manque de mobilité, ce qui rendait notre jeu très lisible, on n'a pas été très juste non plus dans les transmissions, trop lents dans nos transitions. Le premier décalage a eu du mal à venir. Cela fait deux matchs où l'on est un peu moins bien, et prendre des points dans ces conditions, c'est important. Sur le plan comptable, on aimerait avancer plus vite, mais il faut être lucide. Nos deux dernières prestations ne nous permettaient pas d'espérer prendre plus de points. On sait aussi qu'une saison est faite de moments comme ça. Dans ces moments, il faut s'accrocher à d'autres valeurs.
Revue de presse
Trois jours avant d’affronter Paris, Claude Puel avait fait largement tourner son équipe à Lorient avec notamment les premières titularisations en L1 de Raheriharimanana au milieu et de son fils, Paulin Puel, en attaque. Mais cette équipe bis au départ, sans Hassen (suspendu), Ben Arfa (grippé), Bodmer, Germain, Seri, Pied ou encore Koziello (sur le banc), a posé plus de problèmes à Lorient que l’inverse. Il a fallu un grand Benjamin Lecomte pour s’interposer sur des tentatives de Baysse (19e), de P. Puel (58e), Hult (60e) et Wallyson (61e), notamment.
Le perdant : Paulin Puel
Invisible ou presque. L’autre fils de Claude Puel était aligné ce soir à la pointe de l’attaque niçoise et n’a guère pesé. Timide, paraissant impressionné par la densité physique des deux défenseurs centraux lorientais (Lamine Koné et Zargo Touré), le droitier était introuvable ce soir. Peu d’appels de balle, une passivité dans... l’attaque du ballon, le jeune joueur (18 ans) a, en plus, gâché le peu de ballons qu’il a reçus. Comme à la 21e minute, quand il a frappé complètement à côté des cages de Benjamin Lecomte, pourtant seul aux 20m, après une remise intelligente d’Alexandre Mendy. Ou à la 57e quand il a hésité entre contrôler et remiser, ne faisant ni l’un ni l’autre, et qu’il s’est fait déposséder du cuir. Sa frappe cadrée - sur le gardien - la minute suivante n’a pas suffi. Avec dix ballons perdus sur les dix-huit joués, et seulement 38% de passes réussies, le petit frère de Grégoire a raté son match. La rentrée de Valère Germain à la 61e a sonné la fin de son aventure, logiquement. Et quelques secondes plus tard, la comparaison faisait aussitôt mal. France Football
Nice n'a pas su concrétiser ses temps forts
Au sortir d'une première période jouée sur un faux rythme, les deux équipes ont semblé, en deuxième mi-temps, désireuses d'installer leur jeu et d'entrer, enfin, dans la rencontre. S'en sont suivies de belles phases de possessions lorientaises, mais aussi plusieurs temps forts niçois. Une frappe de Paulin Puel (58e), titularisé pour la première fois en Ligue 1 ; un coup-franc de Wallyson (59e) ; une reprise de Hult (60e) ou un mouvement collectif mal conclu par Alexandre Mendy (62e) ont tour à tour mis Lecomte et l'arrière-garde bretonne à contribution. Les entrées de Koziello et Germain, à l'heure de jeu, ont également fait avancer le bloc niçois. Par à-coups, Lorient s'est montré séduisant, mais pas assez incisif pour s'offrir sa sixième victoire de la saison. Même Moukandjo, le meilleur buteur de Ligue 1, s'est montré relativement discret. Au coup de sifflet final, les moues des deux équipes en disaient long sur la déception qui régnait des deux côtés. En attendant la suite (et fin) de cette 16e journée de Ligue 1, Nice est quatrième, Lorient huitième. Au vu des écarts réduits dans le top 10, à l'exception du PSG, les deux points perdus ce soir pourraient toutefois nourrir, à l'heure de faire les comptes, bien des amertumes. Eurosport