On peut se focaliser sur un joueur mais cela ne résoudra pas le problème niçois tant il est important. La défense est perfectible, l'attaque est inefficace sans Balotelli. Comme l'an passé nous sommes dans la période des vendeanges avec Pléa mais là aussi ce n'est pas l'unique problème. Le milieu ne va jamais dans le sens du jeu. Nous allons sûrement rentrer dans le livre des records des possessions stériles. Bref, nous pouvons nous avancer: " Le Gym jouera la seconde partie de tableau, cette année" Cela reste une belle gifle pour les supporters niçois. On peut même se poser la question de savoir si les résultats de l'an passé n'étaient pas simplement la résultante de l'année précédente... Allez, nous allons finir sur une belle surprise: Mahou. Ce jeune en quelques minutes a montré plus d'envie que certains dans tout le match.
Fiche technique
OGC Nice 1-2 RC Strasbourg (0-1 à la mi-temps)
23 595 spectateurs
Arbitre : Nicolas Rainville
Buts :
Nice : Lees-Melou (54', s.p)
Strasbourg : Da Costa (23', 49')
Avertissements :
Strasbourg : Liénard (58')
Expulsion :
Strasbourg : Seka (54')
Les équipes :
OGC Nice : Cardinale - Souquet, Marlon, Dante (cap), Jallet - Koziello (Lusamba 69'), Mendy, Lees-Melou - Srarfi (Sneijder 46'), Plea, St-Maximin (Mahou 80').
RC Strasbourg : Kamara - Lala, Salmier, Koné (cap), Seka - Gonçalves, Aholou, Liénard - Martin (Grimm 82') - Terrier (Sacko 86'), Da Costa (Foulquier 74').
Les buts
54ème BUT de Lees-Melou pour Nice ! Le milieu niçois s'élance et envoie le ballon en plein milieu des cages de Kamara qui était parti sur sa gauche ! L'OGCN revient, 1-2 !
49ème BUT de Da Costa pour Strasbourg ! Tout va trop vite pour Nice ! Martin trouve Terrier au niveau du rond central qui envoie directement Da Costa dans la profondeur. Le buteur strasbourgeois est oublié côté droit et s'avance jusque dans la surface pour placer son plat du pied et tromper une nouvelle fois la vigilance de Cardinale ! 0-2 !
23ème BUT de Da Costa pour Strasbourg ! Oublié côté droit, Goncalves est servi sur une transversale et ce dernier retrouve Lala derrière lui. Le centre du défenseur strasbourgeois est déposé sur Da Costa qui place un intérieur du pied pour marquer dans le petit filet de Cardinale, complètement battu ! 0-1 !
Résumé
Privé de Mario Balotelli, ménagé pour un coup au mollet, et de Jean-Michaël Seri (ischios), le club azuréen a à nouveau affiché ses lacunes automnales, à savoir animation minimale et défense gaffeuse.
Le Strasbourgeois Nuno Da Costa a inscrit le doublé de la victoire (23e, 49e). Pierre Lees-Melou a réduit le score sur penalty (54e), après l'exclusion d'Ernest Seka, qui avait accroché Allan Saint-Maximin dans la surface.
A cinq jours du déplacement au Parc des Princes, chez l'ébouriffante MCN (Mbappé-Cavani-Neymar) du PSG, Nice est loin de s'être rassuré sur sa solidité défensive. La plupart des incursions strasbourgeoises ont fait trembler une Allianz Riviera toujours bien remplie malgré un début de saison inquiétant du Gym.
Dans son 4-3-3 initial, puis en 4-2-3-1 à partir de la demi-heure de jeu, la formation azuréenne a trop peu proposé pour ne pas s'exposer à la justesse du jeu de passe et l'allant de son adversaire alsacien.
Dégringolade
Strasbourg a eu vite fait de profiter de la fébrilité de la défense niçoise, à l'instar du milieu Anthony Gonçalvès oublié sur la droite qui, après contrôle de la poitrine, a décalé son latéral Kenny Lala.
Sur le centre en première intention de ce dernier, Da Costa, l'attaquant portugais, a plongé dans l'axe et a repris victorieusement d'une frappe croisée de près (0-1, 23e).
Nice a frisé la correctionnelle sur quelques nouveaux oublis dans sa surface mais a été maintenu à flot par son jeune gardien Yoan Cardinale, à la parade devant Da Costa (29) puis Jonas Martin (35), avant de céder sur un nouveau raid solitaire de Da Costa (0-2, 49e).
L'entrée en jeu du meneur néerlandais Wesley Sneijder à la place de Bassem Srarfi, assez transparent à droite comme à gauche, a semblé donner le coup de fouet nécessaire à une formation sudiste sans idée jusque-là.
Battu sur le penalty de Pierre Lees-Melou, consécutif à une faute d'Ernest Seka (expulsé sur le coup) sur Allan Saint-Maximin (1-2, 54e), Bingourou Kamara, le gardien de Strasbourg, a enrayé la réaction niçoise lancée par Alassane Plea (60e) et a placé le promu sur une seconde victoire logique en L1 après celle enlevée aux dépens du LOSC (3-0), le 13 août.
Pour Nice, déjà mis au tapis à 6 reprises en 10 journées, la dégringolade continue. L'OGCN restait sur deux échecs en Ligue 1 contre Marseille (4-2) et Montpellier (2-0) suivis d'une défaite contre la Lazio Rome en Europa League (3-1).
Réactions
Lucien Favre :
Si on prend les autres défaites, ce n’était pas inquiétant au niveau du jeu. Mais aujourd’hui ce n’était pas terrible. Certaines défaites font mal et prennent du temps à être digérées. Aujourd’hui on n’a pas bien débuté. Les 20 premières minutes, on se fait manger, il faut le dire. En passant en 4-2-3-1 ensuite c’était plus stable, on s’et remis a jouer normalement. On se crée une occasion et demi en première période, eux plus. A la mi-temps, on se dit qu’il faut rester tranquille car on a tout le temps de revenir. Si on met le 1-1 ça change tout psychologiquement. Mais on se prend un deuxième but trop vite, encore une fois. On a quelques occasions nettes ensuite mais il nous faut un penalty pour marquer... Il ne faut pas cacher qu’il y a un problème d’équilibre global, de système. On est déséquilibrés. On n’est pas bons dans la récupération collective du ballon. L’an passé on pouvait faire un pressing très haut, pas cette année. Il faut trouver la solution pour qu’on soit plus efficace. On va devoir gagner des matchs a l’arraché. Je ne vois qu’une chose à faire : travailler... Ce sont des moments délicats. Il faut arriver à analyser le pourquoi du comment et rester serein. Il faut qu’on se remettre à jouer plus simplement. Parfois, on veut un peu trop, en se basant sur ce qu’on faisait la saison passée. On part devant sans imaginer qu’on va se faire contrer. Je dis toujours qu’une bonne équipe lorsque l’elle attaque pense déjà à défendre, et lorsqu’elle défend elle pense à attaquer. Ça, ça nous manque un petit peu.
Jean-Pierre Rivère :
On ne parle pas de crise. C’est le football, on a une très mauvaise passe : à nous de travailler pour redresser la barre. Il n’y a pas d’autre solution... Il manque pas mal de petites choses. Après, ça fait partie du vestiaire. Il est urgent de ne plus trop traîner, parce qu’autant les matchs contre Marseille, Montpellier et même la Lazio, on aurait pu les gagner, autant ce soir (dimanche), je trouve que Strasbourg mérite sa victoire. On a eu un temps fort, on peut égaliser, ce n’est pas le cas.
Thierry Laurey (entraîneur de Strasbourg) :
A dix, ce n'était pas évident de résister aux assauts niçois. Mais la défense et notre gardien ont été solides, a indiqué le technicien alsacien en conférence de presse. Nice est dans une mauvaise passe, ça arrive. Il y a des circonstances atténuantes. Je ne trouve pas normal qu'ils aient dû jouer trois fois en sept jours. On n'aide pas nos équipes européennes.
Revue de presse