[Résumé, réactions, revue de presse, vidéo] Nice 1 - 2 PSG. Pas mérité!

Les aiglons ont craqué en fin de seconde période. Dommage car ce PSG est bien limité malgré ses millions. Les niçois s'éloignent de nouveau de la 5ème place sans pour autant dire adieu.

 

Fiche technique

 

OGC Nice - Paris SG : 1 - 2 (1-1)

Spectateurs : 33 478

Arbitre : M. Letexier

 

Buts :

Nice : Saint-Maximin (17e)

PSG : Di Maria (21e), Alves (82e) pour Paris.

 

Avertissements :

PSG : Verratti (75e)

 

Les équipes :

Nice : Benitez - Souquet, Dante (cap), Sarr, Le Marchand - Lees-Melou (Sacko, 90e), Cyprien, Seri - Saint-Maximin (Srarfi, 83e), Balotelli, Plea.

Paris : Areola - Alves, T. Silva (cap), Kimpembe, Berchiche (Kurzawa, 46e) - Draxler (Lo Celso, 75e), Verratti, Rabiot - Di Maria, Cavani (Meunier, 76e), Mbappé.

Les buts

 

82ème BUT de Dani Alves pour le PSG ! Les Parisiens prennent assez logiquement les devants lors de cette fin de match avec à l'origine un beau centre de Rabiot. Sarr oublie complètement Alves dans son dos et ce dernier peut tromper Benitez d'une belle tête.

 

21ème BUT de Di Maria pour le PSG ! Très en jambes depuis l'entame du match, Di Maria égalise pour Paris d'une superbe action en solitaire. Depuis gauche, l'Argentin perce verticalement, efface Dante d'un grand pont et trompe Benitez d'un tir de l'extérieur inspiré.

 

17ème BUT de Saint-Maximin pour Nice ! Les Aiglons ouvrent le score sur un contre superbement mené. Le Marchand, à l'origine, stoppe parfaitement Mbappé avant de relancer son équipe. Balotelli remise pour Pléa, ce dernier lance superbement Saint-Maximin en profondeur et l'ancien Bastiais trompe Aréola d'une frappe croisée au ras du sol.

 

 

 

Résumé

 

Le PSG s'est imposé à Nice en match décalé de la 30e journée de Ligue 1 (1-2). La rencontre entre les Aiglons et les Parisiens a tenu toutes ses promesses. Allan Saint-Maximin a ouvert le score au quart d'heure de jeu pour Nice. Angel Di Maria a égalisé quelques minutes plus tard. Dani Alves a donné l’avantage à Paris en fin de match. Le PSG se rapproche un peu plus du titre et reprend ses 17 points d'avance sur Monaco.


Le PSG a souffert mais a finalement gagné à Nice grâce à Dani Alves (2-1), dimanche en début d'après-midi à l'Allianz Riviera et porte sa série à neuf victoires consécutives en L1, avec désormais 17 points d'avance sur Monaco. Sans avoir effectué un grand match, Paris s'est donc rapproché un peu plus du titre de champion de France. Avec 83 points à 8 journées du terme, des records vont tomber. Les Niçois, eux, peuvent pester contre leur manque de lucidité devant le but. Avec 42 points, ils peuvent encore rêver à l'Europe en fin de saison. Mais ce sera compliqué...


Malgré la banderole des supporteurs niçois, hostiles à un début de match si prématuré, l'horaire +made in China+ et les 700 millions de téléspectateurs supérieurs potentiels annoncés par la LFP boostaient clairement le début de match du Gym, détenu à 80% par un conglomérat sino-américain. Dès la 5e minute, Balotelli lançait Saint-Maximin, dont la vitesse allait être un atout durant la rencontre. Sur le corner, Lees-Melou reprenait de façon trop scolaire pour inquiéter Areola (6).

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Les hommes de Lucien Favre étaient ambitieux. Sur un centre de Le Marchand, Balotelli imposait sa puissance à Kimpembe. Si sa reprise de la tête heurtait le poteau gauche d'Areola, l'arbitre M. Letexier, avait, au préalable, estimé illicite la charge de l'Italien (7). Le rythme des leaders incontestés de L1 était diamétralement opposé à celui des Azuréens. Mais quand la qualité est là... Le pressing de Verratti sur Cyprien payait. Benitez, puis le poteau, s'opposaient au fougueux Cavani (14).


Un PSG à réaction


Pourtant, on ne peut indéfiniment rester sans inquiétude avec un si faible niveau d'intensité. Lorsque Le Marchand récupère le ballon devant Mbappé et qu'il relance sur Balotelli, l'enchaînement des Aiglons était superbe. Plea lançait Saint-Maximin, qui d'un plat du pied du gauche sans fioriture ouvrait la marque (1-0, 17). Le PSG est un avion à réaction, et Di Maria, son pilote. D'abord, il reprenait d'une volée parfaite en forme de talonnade le centre de Berchiche. Benitez se détendait (20). Puis, il égalisait d'un parfait extérieur du gauche après s'être amusé de Dante (1-1, 21).
On avait l'impression que l'essentiel était acquis pour les joueurs d'Emery. Même si Rabiot gâchait une occasion énorme en ne cadrant pas sa tête (34), plus rien, à part une montée en tension de Balotelli ainsi qu'une frappe de l'Italien au-dessus (37), ne se passait jusqu'à la pause. Emery faisait entrer Kurzawa à la place de Berchiche à la pause. Parce que l'Espagnol avait été touché à une cheville (9), mais aussi parce que la vitesse de l'ex-Monégasque devait permettre de contenir Saint-Maximin.


Pourtant, l'international espoir se retrouvait encore seul face à Areola. Mais il manquait de feeling (50). Plus tard, il servait Balotelli, qui voyait sa tentative stoppée par Areola (63). Les deux Niçois étaient intenables, Kimpembe et Kurzawa, en souffrance. Le premier se faisait d'ailleurs manger de la tête sur corner. La transversale repoussait la tentative de Super Mario (75).
Devant tant de difficultés, Emery configurait son équipe façon +Madrid à l'aller+. Cavani était remplacé par Meunier, qui permettait à Alves de passer milieu. Après un beau loupé de Mbappé (78), le Brésilien validait les choix de son coach. Admirablement servi par Rabiot, il donnait une victoire imméritée mais réelle au Paris SG (1-2, 82).

 

Réactions

 

Dante :

On a fait un très bon match dans l'ensemble, face à une équipe expérimentée et qui a bien maîtrisé le ballon. Malgré la défaite, il y a eu beaucoup de bonnes choses. Il faut garder cette mentalité jusqu'à la fin du championnat. Comme face à Lille (2-1) et à Guingamp (2-5), l'état d'esprit a été très bon.

 

Lucien Favre :

C'était un bon match dans l'ensemble. On a été meilleur en première mi-temps. Après il n'y a pas eu assez de démarquage, moins d'intensité et de courses de repli. On a vu rapidement qu'on serait en difficulté. Un match ne dure pas 45, mais 95 minutes ! Je regrette aussi les deux buts, qui sont complétement évitables. Ce sont des buts mais pas des occasions. Mais Paris a augmenté son rythme après la pause. Oui, on a des occasions pour faire un nul.

Ce qui me plait c'est qu'on s'est créé des occasions. Il y a plus de positif, oui. Mais beaucoup de chose restent encore à travailler. C'est la balance entre l'attaque et la défense. Tactiquement, on doit être meilleur. Balotelli ? Cela a été un peu chaud en début de match. Mais les duels font partie du jeu. Saint-Maximin ? Il doit encore plus varier ses dribbles, ses attaques. Il a fait beaucoup de progrès mais il y a encore beaucoup de travail.

(Concernant l'horaire) Les Espagnols, les Anglais ont fait ça avant nous. On s'entraîne le matin. Il ne doit donc pas y avoir de problème. J'espère que c'est une bonne publicité (pour la L1, ndlr). C'était un bon match.

 

Unai Emery :

C'est vrai qu'on avait perdu ici le titre l'an dernier (3-1). C'était un match aussi difficile que celui de la saison dernière. Mais on a géré comme on voulait. L'équipe a bien répondu. Les attitudes individuelles et collective ont été fortes. On a souffert ensemble sur ce match. Et on a bien répondu. Oui, on a souffert. Les transition de Nice ont été de grande qualité. J'ai aimé la prestation de Balotelli, Saint-Maximin, qui déjà à Bastia la saison dernière était bon, Lees-Melou et Plea. Mais on a fait une grosse pression. On ne les a pas laissés sortir. Nous avons progressé avec constance dans le match. Petit à petit, on a imposé notre idée et notre niveau de jeu. Cela nous a demandé beaucoup d'investissement.

 

Revue de presse