Nous attendions tous Ben Arfa mais ce dernier a eu peur de rentrer sur le terrain... Comme quoi on ne peut pas faire des coups de p... et être ovationné. Le niçois n'est pas con. Hormis cela on notera l'envie qui a permis aux aiglons d'inverser ce résultat pourtant mal engagé. Encore une fois Benitez fût decisif en arrêtant un penalty, Saint Maximin a été virevoltant et que dire du but de Lees-Melou... Une belle soirée qui nous as réconciliés avec le Gym.
Fiche technique
OGC Nice - Stade Rennais : 2 - 1 (0-0)
Arbitre : M. Miguelgorry
Spectateurs : 16 887
Buts :
Nice : Saint-Maximin (77e), Lees-Melou (89e)
Rennes: Del Castillo (58e)
Avertissements :
Nice : Hérelle (40e), Dante (60e), Atal (74e), Tameze (79e)
Rennes : Lea-Siliki (45e)
Les équipes:
Nice : Benítez - Jallet (Atal, 62e), Herelle, Dante (cap), Sarr, Coly - Lees-Melou, Tameze, Cyprien - Saint-Maximin, Maolida.
Rennes : Koubek - Zeffane, Da Silva, Mexer (Gélin, 15e), Bensebaini - André (cap), Grenier, Lea Siliki - Bourigeaud (Sarr, 68e), Siebtacheu, Del Castillo.
Les buts
89ème But de Lees-Melou pour Nice ! Nouveau contrôle réussi par Maolida côté gauche dans la surface. Il voit et sert Lees-Melou en retrait. Son contrôle est bon, sa frappe enroulée à 20 mètres dans le petit filet opposé superbe !
77ème But de Saint-Maximin pour Nice ! Décalé côté gauche, Coly centre dans la surface rennaise vers Maolida qui contrôle mais bute sur la défense en voulant se retourner. Le ballon revient sur Saint-Maximin qui frappe sans contrôle et marque !
58ème But contre son camp de Sarr pour Rennes ! Côté gauche, Del Castillo repique vers l'axe et frappe ! Sarr dévie la balle dans ses filets et prend son gardien à contre-pied !
Résumé
Au terme d'une rencontre disputée, l'OGC Nice est parvenu à prendre le meilleur sur le Stade Rennais ce vendredi soir (2-1), à l'Allianz Riviera.
Tous deux victorieux lors de leur dernière rencontre, respectivement contre l'Olympique Lyonnais (0-1) et les Girondins de Bordeaux (2-0), l'OGC Nice et le Stade Rennais ouvraient le bal de cette 5ème journée de Ligue 1 ce vendredi soir, à l'Allianz Riviera.
Alors que les protégés de Patrick Vieira se présentaient sans leur buteur Mario Balotelli, à court de forme après un rassemblement mitigé du côté de la sélection italienne, ils pouvaient toutefois compter sur leur jeune ailier Saint-Maximim, titularisé aux côtés de Maolida en attaque.
En face, le Stade Rennais débutait cette rencontre sans sa recrue phare de l'été Hatem Ben Arfa, sur le banc, lui qui ironie du calendrier pouvait faire son retour sur les pelouses de Ligue 1 chez son ancien club, ayant porté avec succès les couleurs des Aiglons dans le passé.
Première mi-temps brouillonne, mais ouverte
Au terme d'un début de rencontre ouvert et disputé, c'est d'abord Pierre Lees-Melou qui allumait la première mèche en première mi-temps, trouvant la barre transversale des visiteurs, vernis.
Deux minutes plus tard, ces mêmes visiteurs obtenaient un pénalty suite à une faute dans la surface concédée par Adrien Tamèze. Un coup de pied arrêté frappé par un spécialiste de l'exercice en la personne de Benjamin Bourigeaud, toutefois arrêté avec brio par le portier Walter Benitez, en feu en ce début de saison après un match de haute volée à Lyon il y a deux deux semaines de cela. A la pause, le score était nul et vierge.
L'OGC Nice renverse le Stade Rennais après la pause
Au retour des vestiaires, les Aiglons se montraient les plus mordants, mais ce sont bien les Rennais qui allaient pourtant avoir le privilège d'ouvrir le score, bien aidés par un coup du sort... En effet, trouvé sur la gauche, le jeune Romain Del Castillo repiquait intelligement dans l'axe et prenait sa chance du pied droit. La frappe ne trouvait pas le cadre mais bel et bien le défenseur Malang Sarr, malheureux, qui déviait le cuir dans son propre but... 0-1.
Malgré cette ouverture du score quelque peu contre le cour du jeu, les protégés du Champion du Monde 1998 Patrick Vieira ne baissaient pas les bras, bien au contraire, et continuaient à mettre du rythme dans une rencontre résolument éprouvante pour les organismes. Dans un premier temps, le remuant Maolida trouvait le poteau adverse à la 68ème minute, avant que l'ancien monégasque et stéphanois Allan Saint-Maximim ne parvienne à faire plier le verrou adverse 10 minutes plus tard, auteur d'une frappe rasante et surtout opportuniste dans la surface de réparation, imparable pour Thomas Koubek. 1-1.
Le score n'évoluait plus jusqu'à la 89ème minute de jeu, moment choisi par Pierre Lees-Melou pour endosser son costume de sauveur. Trouvé en retrait dans l'axe de la surface bretonne, l'ancien du DFCO ouvrait son pied et trouvait la lucarne adverse d'une frappe enroulée, synonyme de libération !
Réactions
Patrick Vieira :
J'ai aimé l'attitude des joueurs, qu'on ait continué après avoir été mené au score (2-1). J'ai aimé l'état d'esprit. On est dans la continuité de ce qu'on a démontré à Lyon au niveau mental. Contre une très bonne équipe de Rennes, très bien organisée, ça a été dur. Dès qu'on prend un but, on sait qu'ils ont des joueurs très rapides devant. Mais on est resté organisé. Je n'ai pas crié à la catastrophe après Dijon. Je ne suis pas dans l'euphorie aujourd'hui... Il faut continuer à travailler et progresser. C'est ce qu'on fait depuis deux matches. Atal ? Il a fait une très bonne rentrée et apporté beaucoup offensivement. Saint-Maximin ? Il travaille beaucoup mieux à l'entraînement. Il a plus de continuité en match, moins de coups de fatigue. Il a encore beaucoup de choses à améliorer sur la durée. Il a un potentiel intéressant. Cela ne suffit pas. Mais il est sur la bonne voie. Il a été récompensé par son but. Maolida ? Il n'a pas marqué mais le contenu de son match a été bon. (Sur l'accueil de Ben Arfa, sifflé) C'est comme ça. Mais je suis sûr qu'au fond de lui-même, le public aime beaucoup Hatem et le remercie de ce qu'il a fait pour le club.
Sabri Lamouchi, entraîneur de Rennes :
C'est une prestation relativement médiocre (1-2), à la différence de celle de Nice qui en deuxième période a mis les ingrédients qu'il fallait. Si on ne parvient pas à gagner ce match, on ne doit pas le perdre. On ne peut pas fournir ce genre de prestation aussi faible dans la maîtrise, avec autant de déchets. Cela m'a rappelé Lille, où l'on a mené au score et où l'on a des situations pour tuer le match. L'équilibre n'était pas présent. C'est de mauvais augure... On avait fait une équipe avec des joueurs frais et disponibles. Mais c'est difficile de ressortir trois joueurs ce soir. C'est la globalité. Malgré ça, on mène au score, après avoir eu un penalty, sorti par Benitez. Mais on a fait tout l'inverse de ce qui était prévu. Il fallait plus de maîtrise et de courses, être plus proches les uns des autres. Le VAR ? J'ose imaginer qu'il y a moins d'erreurs quand on fait appel à elle. Ben Arfa ? Sur un scénario différent, il aurait pu entrer en jeu. On se fait des scenarii avant le match, mais ils n'arrivent jamais. Je ne pensais pas que Mexer, qui a pris un coup au genou, allait sortir si tôt. De tout façon, ce n'est pas Hatem qui aurait été le sauveur ce soir.
Allan St-Maximin :
On avait à coeur, après notre gros match de Lyon, de réitérer une belle performance. C’est ce qu’on a réussi à faire. On voulait vraiment remporter ce match, nous avons essayé de réaliser une grosse entame. Et puis le coach nous a reboostés à la mi-temps, il nous a dit qu’on donnait le bâton pour se faire battre. Cette phrase nous a vraiment interpellés. On s‘est dit qu’il fallait sortir un grand match et, surtout, aller chercher la victoire. On a beaucoup d’ambition mais comme je le dis, il faut regarder les actes, pas les paroles. Et c’est notre 2e match où les actes parlent, j’espère qu’on va continuer comme ça.
Christophe Hérelle:
Cette première victoire devant nos supporters fait du bien, enfin ! On avait à coeur de confirmer les 3 points pris à Lyon. On a réussi à le faire, dans la difficulté. Depuis le début, nous n'avons pas fait que des mauvaises choses. Nous avons commis des erreurs, mais nous en avons tiré les enseignements, et continué à travailler. Aujourd’hui, ça paye. Il faut poursuivre ainsi.
Revue de presse
Nice prend forme
L'Equipe
Mené au score sur un but heureux des Rennais, le Gym a décroché une victoire méritée, en récompense de son caractère et d’une grosse fin de match.
NICE – C’est une victoire très différente de celle remportée à Lyon (1-0) il y a deux semaines que les Niçois ont obtenue hier soir, même si elle s’est dessinée dans le même système de jeu, un 5-3-2 que Patrick Vieira a conservé jusqu’au bout du match et qui semble avoir de l’avenir. Plus méritée, plus joyeuse, plus éclatante, même si le Gym n’a pas tout le temps dominé les débats.
Nice a très bien commencé, comme rarement cette saison, il a fini avec énormément d’envie et de caractère et entre les deux, c’était parfois moyen. Entre le moment où Walter Benitez a stoppé le penalty de Bourigeaud (20e) et l’instant où Malang Sarr a dévié dans son propre but une frappe anodine de Del Castillo (1-0, 58e) pour doucher le public azuréen, le match était devenu triste et fermé, puis il est soudainement reparti comme il avait débuté, sur un super rythme et c’était bien.
Des hauts, des bas, de la furie, des accalmies, de nombreux recours à la vidéo, judicieux et longuets, et quelques joueurs niçois au centre du débat et des faits de jeu : Saint-Maximin, le plus en vue, Benitez et Dante, les plus rassurants, et le plus étonnant de tous, ce Youcef Atal, arrivé cet été de Courtrai, blessé lors de la première journée contre Reims (0-1) et réapparu hier pour tout casser. Lorsque son équipe s’est retrouvée menée au score, plutôt contre le cours du jeu mais elle n’avait qu’à se mettre à l’abri, Vieira a demandé le changement dans la minute : Atal pour Jallet.
En quelques secondes, le décor a changé, le jeu a penché de son côté, la vitesse et l’insouciance se sont invitées, et le déséquilibre avec. Il fallait donc l’entrée(62e) de cet arrière droit (22 ans) pour mettre le feu au Stade Rennais et lui faire perdre les pédales. « Atal joue comme s’il était au bled, a dit Dante, après la rencontre. J’ai vu dès son premier entraînement qu’il avait un truc, il a le foot dans le cœur et joue de manière instinctive. C’est magnifique et ça fait du bien."
Il a failli obtenir un penalty mais le VAR l’a transformé en carton jaune pour simulation. Il a multiplié les différences et a été à l’origine du second but niçois, en trouvant Maolida d’une belle transversale. « C’est un joueur important pour nous », s’est contenté de dire Vieira. Au-delà du cas Atal, Nice a confirmé les progrès enregistrés à Lyon.
Minimaliste dans son expression collective contre l’OL, le Gym est monté d’un cran. Et dans l’aspect mental, c’est de mieux en mieux. « J’ai aimé l’attitude des joueurs, j’ai aimé le fait qu’on ait continué à jouer malgré le but rennais, j’ai aimé l’état d’esprit de l’équipe, a énuméré le coach niçois. Concéder l’ouverture du score face à une très bonne équipe, bien organisée, avec des joueurs devant qui vont vite, ce n’est pas facile. Mais on a gardé notre discipline.»
Tout ça sans Mario Balotelli, touché aux adducteurs, et avec un équilibre défensif qui a vacillé au gré des erreurs individuelles de Coly et de Hérelle, qui devront gagner en rigueur et en concentration. Un point sur les trois premiers matches, six fois plus sur les deux derniers, Nice a redressé la barre et s’est offert une nouvelle semaine de calme et de sérénité.
Même si son entraîneur n’en ressentait pas le besoin, a-t-il dit. « Je n’avais pas de doute. Je n’ai pas crié au catastrophisme quand on a perdu contre Dijon (4-0). Je ne suis pas dans l’euphorie aujourd’hui. Je veux qu’on garde notre philosophie, j’ai toujours eu confiance en ce groupe. » Et le voilà ce matin de retour dans la première moitié de tableau.
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Walter Benitez a stoppé hier soir un penalty pour la troisième fois en L 1, soit un taux de réussite de 50 % dans cet exercice depuis son arrivée dans le Championnat de France, à l'été 2016. Il a arrêté deux autres penalties en novembre 2017 (à Caen, 1-1, puis à Toulouse, 2-1)
Sale soirée pour Ben Arfa
L'Equipe
L’entraîneur niçois, Patrick Vieira, avait souhaité que le public niçois réserve un accueil agréable au Rennais Hatem Ben Arfa, mais ça n’a pas été le cas. Le virage sud lui avait préparé une banderole (« Mieux vaut être un ex qu’une p... ») en réponse à une phrase prononcée par l’ancien Niçois il y a quelques jours. Au moment d’avoir porté son choix sur Rennes plutôt que l’OGCN, il avait expliqué ne « pas vouloir retourner avec (son) ex ». Le début de match a également été ponctué de chants insultants à son encontre. « Cela fait partie du milieu, c’est comme ça, mais je suis sûr qu’au fond de lui le public aime Hatem et le remercie de ce qu’il a fait ici », a dit Vieira. L’ancien Lyonnais et Marseillais est resté sur le banc toute la soirée. « Quand on est arrivés à Nice, j’avais plusieurs scénarios dans ma tête, a expliqué Sabri Lamouchi, son entraîneur. Si le scénario avait été différent, on aurait vu d’autres changements, mais je ne pouvais pas imaginer la sortie si tôt de Mexer (15e), donc, je me suis adapté (et Ben Arfa n’est pas entré). De toute façon, ce n’est pas Hatem qui aurait été le sauveur de cette situation. »
Saint-Maximin, ça se précise
L'Equipe
L'attaquant niçois vient d’inscrire son deuxième but en deux matches et semble franchir le cap qui lui est promis depuis un long moment.
NICE – Il a été le meilleur joueur de champ de la rencontre avec l’Algérien Youcef Atal, dont la rentrée (62e) a métamorphosé le visage du Gym. Constant, dangereux, efficace, capable de différences incroyables, qu’il soit lancé ou qu’il fixe son défenseur, Allan Saint-Maximin, formé à Saint-Étienne et passé par Monaco, est en train de tenir certaines promesses. À Lyon, il avait offert la victoire à l’OGC Nice (1-0), d’une belle frappe détournée de la tête par Marcelo dans le but de Lopes. La Ligue avait d'abord attribué ce but, contre son camp, au défenseur de Lyon, avant de revenir sur sa décision. Hier, au bout d’une belle action initiée par Cyprien, relayée par Coly et Maolida, c’est lui qui a ramené son équipe dans le match, d’une belle frappe en pivot. Cela fait donc deux buts en deux matches, décisifs dans les six points pris par le Gym. Souvent attaqué sur son inefficacité, stigmatisé pour ne pas savoir finir ce qu’il commence si bien, « Saint-Max » semble franchir un cap, en ce début de saison. « C’est ce qu’on attend de lui, disait Dante, après la rencontre. Il va vite, il est puissant et fort dans le un contre un. Il est jeune et s’il persévère, il va y arriver, au haut niveau. Il a mis deux buts, mais ce ne sont que deux matches sur trente-huit. » Doucement, dit Dante, et il n’a pas tort.
Dans les bras de Vieira
« Allan travaille plus, il sortait d’une très bonne semaine d’entraînement, a ajouté son entraîneur, Patrick Vieira. Il y a plus de continuité dans ses matches, moins de coups de fatigue, il arrive à tenir les quatrevingt-dix minutes. Il a encore beaucoup de choses à améliorer, il faut travailler sur la durée. Il a un potentiel intéressant, mais ça ne suffit pas. Il doit être plus décisif encore, mais il est sur la bonne voie parce qu’il travaille bien. » L’ancien Stéphanois a d'ailleurs sauté dans les bras de son coach, après avoir égalisé. « C’est un coach que j’apprécie énormément, a confirmé l’intéressé. Ce but m’a fait plaisir, je suis super content. Depuis que je me suis recentré et que je suis plus proche du but, cela porte ses fruits. » Avec Balotelli, Maolida et Saint-Maximin, Nice a de quoi faire une belle saison