[Résumé, réactions, revue de presse, vidéo] Angers 3 - 0 Nice. Sévère!

Les aiglons avaient réalisé 42 premières minutes de très bonne facture puis ce fut une mauvaise passe, une erreur de débutant et le SCO incriva son premier but, sur pénalty. Pourtant, les aiglons avaient dominé les débats mais, comme souvent sans but. On ne remerciera jamais assez TOUS les dirigeants, de cette saison, de nous avoir laisser dans une "merde" offensive si flagrante. En seconde période, les niçois n'ont jamais réussi a se faire "mal" pour tenter de recoller au score, comme d'habitude... Bref, avec 19 buts inscrits cette saison que pouvons-nous espérer? 

 

 

Fiche technique

 

Angers SCO - OGC Nice : 3 - 0 (1-0)
Arbitre : M. Schneider

Buts :
Angers : Bahoken (44e sp), Fulgini (47e), Cristian (90e+2)


Avertissements :
Nice : Jallet (44e), Burner (72e)

Les équipes :
Angers : Butelle - Bamba, Traoré (cap), Pavlovi?, Thomas, Manceau - Santamaria, Ndoye, Fulgini (Cristian, 84e) - Kanga (Tait, 14e), Bahoken (Reine-Adelaide, 73e)

Nice : Benitez - Jallet (Lees-Melou, 63e), Dante (cap), Sarr, Burner - Walter, Tameze, Cyprien - Sylvestre (Makengo, 57e), Ganago (Diaby-Fadiga, 75e), Srarfi.

 

Les buts

 

90+2ème BUT de Lopez pour Angers ! L'attaquant parachève le succès de son équipe avec une superbe tête suite à un caviar de son capitaine Traoré monté aux avants-postes !

 

 

47ème Angers double la mise au retour des vestiaires. Mouvement d'école qui se conclut par un centre de Bamba dans la surface pour Fulgini qui fusille Benitez et aggrave le score.

 

 

 

43ème BUT de Bahoken pour Angers ! L'attaquant angevin prend à contre-pied Benitez et permet à son équipe de mener au score.

 

 

Résumé

 

 

 C'est pourtant l'OGC Nice qui avait le mieux débuté la rencontre avec une énorme opportunité dès la 25e minute pour ouvrir le bal des hostilités. Suite à un service de Walter, Tameze se joue de Traoré, mais se fait contrer par Pavlovic. Jallet a bien suivi néanmoins et oblige Butelle à sortir le cuir en corner.

 

Angers réagira 20 minutes plus tard après obtention d'un penalty logique. C'est d'abord Tait qui sert Fulgini dans la profondeur sur le côté droit de la surface adverse et ce dernier est taclé illicitement par Jallet. Bahoken se charge d'exécuter la sentence le tout, peu avant le repos.

 

À la pause, le constat est simple : un très bon Butelle et un projet de jeu bien identifié et établi en contre permet aux Angevins de mener à domicile face à des Niçois qui peuvent uniquement se targuer d'une domination territoriale stérile.

 

D'autant que les Angevins possèdent un bien meilleur état d'esprit comme le démontre leur entame de second acte, quand Santamaria alimente Ndoye qui met en orbite Bamba sur la droite. Ce dernier effectue un bon centre en retrait pour Fulgini dont le tir en force ne laisse aucune chance à Benitez. 2-0.

 

Mieux dans la tête, mieux dans les jambes, les locaux s'offriront une nouvelle grosse opportunité 5 minutes plus tard quand Bamba combine avec Bahoken pour être servi sur le flanc droit. Il cherche ensuite Manceau, esseulé au second poteau. il faudra une intervention pleine d'à propos de Sarr pour annihiler cette opportunité.

 

Nice essaie de revenir, mais les Azuréens ne parviendront jaais à mettre l'impulsion nécessaire pour réduire la marque et c'est même Angers qui scellera définitivement le destin du match avec un superbe but de Christian Lopez via une tête plongeante décroisée sous la barre suite à un centre de Traoré.

 

3-0 score final, les Angevins s'imposent devant leur public avec un score sévère pour des Niçois privés notamment de Saint-Maximin.

 

 

Réactions

 

Dante :

Nous avons réalisé une bonne première période. C’est dommage d’encaisser ce but juste avant la mi-temps. Le score est lourd mais nous avons joué et produit des efforts. Nous avions le bon état d’esprit. Mais ce n’était pas suffisant, et il faut continuer à travailler pour s’améliorer. Les attaquants ont vraiment respecté ce que le coach avait demandé, en jouant simple, vite et entre les lignes. Nous avons manqué de profondeur, mais il ne faut pas tout remettre en question. Je félicite les jeunes, car ils ont fait un bon match. BeinSports.

 

Stéphane Moulin :

Le score peut paraître sévère mais sur l’ensemble du match la victoire est méritée. En seconde période, Nice n’est pas prévenu à s’approcher. Au fil du temps on a réussi à les faire venir où on le souhaitait pour les contrer. Hormis les premières minutes, ça a été un match quasi parfait. On a rééquilibré l’équipe, ce qui a créé plus de liant et on a réussi à marqué 3 buts. Site off.

 

Patrick Vieira :

On fait une bonne entame et même un bon match, mais quand on sort en ayant perdu 3-0, c’est frustrant, même si je pense que ce score est plutôt flatteur pour Angers. Dans l’ensemble, nous avons eu une bonne maîtrise, malheureusement nous n’avons pas su être dangereux. On a eu le ballon mais dans les 30 derniers mètres, on a été très moyens, on ne leur a pas posé de problème. A partir du moment où nous avons « surjoué » au milieu, nous avons eu des pertes de ballon qui nous ont fait mal. Quand ils ont ouvert le score, c’était encore plus compliqué pour pour trouver des espaces et le but qu’on prend en fin de 1ère mi-temps nous fait mal moralement. Site off.

 

 

Revue de presse 

 

Angers engrange

L'Equipe

 

En obtenant un troisième succès d’affilée, le plus large cette saison, l’équipe de Stéphane Moulin se rapproche du maintien.


ANGERS – Treize points d’avance sur Dijon, barragiste avec un match en moins (contre le PSG), quinze sur Caen (19e), qui reçoit Strasbourg cet après-midi. Angers regarde le bas du classement d’un peu plus haut, ce matin, après sa troisième victoire d’affilée, une première cette saison, grâce à des buts de Bahoken (44e), Fulgini (47e) et Lopez (90e + 2).


C’est le plus large succès angevin cette saison, et il est parti d’un mal pour un bien. La blessure de Wilfried Kanga à la 13e minute (claquage ou déchirure de la cuisse gauche) a poussé Stéphane Moulin à réorganiser son équipe pour mieux contrôler les couloirs niçois. D’un 5-3-2, le SCO s’est déplié en 5-4-1 avec l’entrée de Flavien Tait, qui a été un détonateur dans le renversement des forces, même s’il fallut d’abord un arrêt décisif de Butelle devant Jallet (25e) après une incursion de Tameze dans la surface angevine.


Angers s’est ensuite montré menaçant en récupérant des ballons dans le camp niçois, sur des frappes de N'Doye (28e), Santamaria (30e) et Bahoken (32e). Et le SCO a trouvé la faille après une transition rapide où Fulgini, a fini par être stoppé irrégulièrement dans la surface par Jallet. Bahoken, qui avait manqué un penalty à Toulouse (0-0, le 27 janvier), prenait Benitez à contrepied pour inscrire son huitième but cette saison, un de plus que la saison passée avec Strasbourg (44e).


En avance sur les deux saisons précédentes


« Au fil du temps, on a récupéré de bons ballons pour les attirer où on voulait et les contrer », appréciait Moulin. Sur le deuxième but, Angers s’est sorti du pressing niçois dans son camp et c’est allé très vite : N'Doye a décalé Bamba côté droit, et le centre en retrait parfait du latéral angevin a été exploité par Fulgini. À 2-0, Angers n’a pas été trop inquiété, mais Butelle était encore là pour écarter le danger devant Ganago (58e) et sur un coup franc de Cyprien (68e), et Lopez a amplifié le score d’une jolie tête plongeante sur un centre de Traoré (90e + 2). « C’est un match quasi parfait », savourait Moulin, dont l’équipe est en avance (33 points) sur les deux dernières saisons (25 points l’an passé après 25 journées, 27 la saison précédente).


A contrario, le succès niçois contre Lyon le week-end dernier (1-0) n’a pas empêché le Gym de revivre une soirée douloureuse, comme à Lille (0-4, le 1er février). Les Aiglons ont été trop inoffensifs et leur milieu peu étanche. Privé de Maolida (ischios), Vieira a dû aussi composer à la dernière minute sans Saint-Maximin (voir ci-dessous). Après la difficile gestion du cas Balotelli durant les six premiers mois de la saison, c’est désormais l’attitude du meilleur buteur niçois (6 réalisations) qui peut être source d’agacement.

 

 

Vieira - Saint-Maximin, le clash

L'Equipe


Absent sur la feuille de match à Angers, hier, l’attaquant niçois Allan Saint-Maximin avait été annoncé malade. À l’issue du match, Patrick Vieira a donné une autre lecture de son absence, le joueur n’ayant pas pris l’avion hier matin comme prévu, alors qu’il figurait dans un groupe de vingt joueurs : « Il a décidé qu’il était malade, a indiqué l’entraîneur du Gym. Il a prévenu ce matin (hier), mais pour le docteur il n’y avait rien, pas de fièvre. À la dernière minute, il a décidé de ne pas partir. C’est sa décision à lui, pas celle du coach ni du docteur. C’est une déception par rapport au fait que c’est une décision prise par lui... » Concernant une éventuelle sanction, Vieira a répondu que c’était du ressort du club. Peu après minuit, le joueur a répondu sur Twitter : « Je ne me suis pas entraîné de la semaine à cause de ma cheville, j'ai fait une seule séance avec le groupe vendredi alors que j'avais encore mal à la cheville et que je suis malade, mais je fais semblant. »

 

 

Saint-Maximin, l’écart de trop !

Nice Matin


Avec cette nouvelle défaite, l’OGC Nice n’a pas encore dit adieu à ses rêves d’Europe mais ce qu’il se trame en coulisses n’incite guère à l’optimisme. Après les épisodes Mario Balotelli, la crise de gouvernance de janvier ou encore les premiers pas bancals de Gauthier Ganaye à Lille, le club azuréen a été « lâché » par celui qui est censé être son meilleur joueur, en l’occurrence Allan Saint-Maximin. Convoqué dans un groupe élargi à vingt joueurs la veille, l’ailier ne s’est pas présenté hier matin au centre d’entraînement, où les joueurs avaient rendez-vous à huit heures pour prendre le petit-déjeuner, avant de s’envoler pour Angers. Selon les premiers éléments récoltés avant le match, Saint-Maximin était souffrant, ce qui n’a pas du tout convaincu Vieira, interrogé sur le sujet, après la déroute. « Il a décidé qu’il était malade. Il a prévenu ce matin (lire hier, ndlr), mais pour le docteur, il n’avait rien, pas de fièvre. A la dernière minute, il a décidé de ne pas partir. C’est sa décision, pas celle du coach, ni celle du docteur. C’est une déception par rapport au fait que c’est une décision prise par lui. »


Relancé après cette punchline quant à l’hypothèse d’une sanction, Vieira n’a pas voulu en rajouter une couche. Il en avait assez dit, ayant beaucoup de mal à masquer sa colère, ce qui est également valable pour une grande partie du groupe qui n’accepterait plus l’attitude de diva de Saint-Maximin. Alors qu’il incarne désormais l’autorité au sein du club, Gauthier Ganaye, qui n’était pas du voyage à Angers, va devoir aller au front sur ce dossier brûlant, une sorte de « Balotelli bis ». Lors de sa première saison niçoise, l’Italien n’était pas vraiment emballé à l’idée d’aller jouer dans certaines contrées. « C’est un peu l’hallu », nous a glissé, dépité, un membre de la délégation rouge et noire, au moment de rejoindre le bus dans la nuit angevine. Ces temps-ci, Nice tient sur un fil...