Sans être transcendant, le Gym a cadré 6 tirs... Etonnant! Pour le reste le Gym a défendu comme à son habitude avec un bon Boscagli. L'attaque a été inexistante malgré la stat indiquée auparavant.  On notera le second jaune pour simulation de Samaritano... Plus que normal. Si cela pouvait permettre aux joueurs d'arrêter de faire semblant, cela serait déjà pas mal. Pour finir malgré la vidéo, l'arbitre peut toujours compenser une décision jugée après coup sévère par lui-même. Ce fût le cas lors du pénalty refusé à Nice pour une faute évidente.

 

 

 

Fiche technique

 

Dijon FCO - OGC Nice : 0 - 1 (0-0)
Arbitre : M.Rainville

But :
Nice : Lees-Melou (60e)

Avertissements :

Dijon : Sammaritano (29e), Marié (39e)
Nice : Burner (66e)

Expulsion :
Dijon : Sammaritano (54e)

Les équipes :
Dijon : Rúnarsson - Chafik (Alphonse, 81e), Yamberé, Lautoa (cap), Haddadi - Marié, Amalfitano, Sammaritano - Jeannot (Kaba, 75e), Saïd, Kwon (Tavares, 68e).

Nice : Benitez - Hérelle, Dante (cap), Burner, Boscagli - Lees Melou, Cyprien, Danilo - Sacko (Coly, 90e), Makengo (Tameze, 81e), Srarfi (Jaziri, 73e).

 

Le but

 

60ème Lees-Melou ouvre le score face à son ancien club. Bien lancé dans la profondeur, Sacko bute sur Runarsson, sorti à sa rencontre, le ballon revient sur Lees-Melou. Sa frappe aux abords de la surface vient se nicher dans la petit filet du gardien dijonnais !

 


 

Résumé

 

Dans une première période très fermée, les Aiglons, privés d'Allan Saint-Maximin, se sont tout de même montrés dangereux à deux reprises par le même Danilo, qui a trouvé le poteau (10e) avant de buter sur Runarsson (45e+1). Mais Dijon s'est ensuite retrouvé en infériorité numérique dès le début du second acte après l'expulsion très sévère de Frédéric Sammaritano par Nicolas Rainville pour une action jugée comme une simulation (54e).

Et dans la foulée, Nice a trouvé l'ouverture sur un ballon relâché par Runarsson et repris par Pierre Lees-Melou, ancien de la maison dijonnaise, qui n'a pas fête son but (60e). La tentative de révolte dijonnaise a été trop brouillonne pour refaire surface dans une dernière demi-heure disputée sur un faux rythme. Nice aurait même pu doubler la mise sur un penalty que M. Rainville a curieusement annulé après intervention du VAR (86e). Goal.

 

 

Réactions

 

 

Patrick Vieira :

C'est une satisfaction d'avoir gagné à l'extérieur, cela ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Nous étions venus ici avec l'envie de bien faire, face à une équipe qui avait envie également de bien faire. Nous avons été solides défensivement et nos attaquants se sont beaucoup sacrifiés pour l'équipe. Pour une qualification européenne, cette victoire nous permet d'être en position de rêver. Donc nous allons continuer à essayer de rêver.

 

Antoine Kombouaré :

Le résultat est catastrophique puisque nous sommes aujourd'hui derniers. Nous n'avons pas fait ce qu'il fallait. Je n'ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs mais il manque la flamme, l'étincelle, cette rage qu'il faut pour marquer. Il n'y a aucune résignation... En ce qui concerne l'expulsion de Sammaritano, je suis en colère contre la décision de l'arbitre, c'est une décision débile qui est lourde de conséquences puisque Nice marque peu de temps après. Mais si nous avons perdu, ce n'est pas la faute de l'arbitre. Je suis déçu pour les supporters, mais on va continuer à se battre.

 

 

Revue de presse 

 

Nice peut rêver

L'Equipe 

 

Les Aiglons ne brillent pas, mais ils gagnent assez souvent pour viser encore une qualification européenne.


Ils ne sont toujours pas les rois du spectacle, mais les Niçois sont les meilleurs pour accomplir des miracles avec des miettes. Si leur huitième victoire 1-0 de la saison est la preuve d’un savoir-faire, on a surtout vu des limites hier.

 

Sans Saint-Maximin, blessé, ils peinent à déclencher des mouvements, et leurs joueurs offensifs tâchent surtout d’être irréprochables défensivement. C’est plutôt logique pour Makengo, milieu reconverti attaquant de pointe pour combler le vide, mais il a seulement été soutenu par Danilo. La tête du milieu brésilien a touché le poteau (10e), sa frappe était superbe (45e), et il a fallu que Nice soit en supériorité numérique après l’expulsion de Sammaritano (54e) pour marquer, grâce à Lees-Melou (60e). Replacé en pointe après la pause pour aider ses partenaires à trouver un peu de profondeur, Sacko a bénéficié de la passe de Cyprien mais a buté sur Runarsson, avant que l’ancien Dijonnais ne reprenne le ballon dans le but vide.

 

« On était en place mais on a très mal joué les coups offensivement et on s’est mis à reculer quand on a marqué, confiait Lees-Melou.

 

On n’a pas été beaux, comme depuis quelques matches, mais on prend les trois points et c’était important pour jouer quelque chose jusqu’à la fin de la saison. » On a du mal à le croire à la vue du match, mais les Niçois sont maintenant septièmes à quatre points de Marseille.

 

Après quatre défaites d’affilée à l’extérieur, ils ont réagi pour éviter d’être largués. « On continue à se mettre en position de rêver, il reste huit matches et tout est possible, appréciait hier l’entraîneur Patrick Vieira, toutefois lucide. C’était un match très compliqué, on n’a pas vu une belle équipe de Nice. » À défaut de vibrer, le Gym peut espérer.