[Résumé, réactions, revue de presse, vidéo] Montpellier 3 - 1 Nice. Nice retombe sur terre!

Après une victoire chanceuse face à Lens et une victoire méritée face à un "faible" Strasbourg, les aiglons se sont fait corriger par des montpelliérains supérieurs techniquement, tactiquement mais surtout dans l'envie. Les niçois ont fait du niçois : passes en arrière, aucune verticalité, aucun projet, aucune envie... Bref l'ADN de notre coach! Seul point positif, Benitez les autres ne sont que l'ombre d'eux-mêmes à commencer par Atal..

 

 

Fiche technique

 

Montpellier - OGC Nice : 3 - 1 (1-0)
Arbitre : M.Gautier

Buts :

Montpellier : Laborde (18e), Congré (51e, 64e)
Nice : Dante (69e)

Avertissements :

Nice : Maolida (39e), Dolberg (82e)

Les équipes :

Montpellier : Omlin – Souquet (Dolly, 85e), Mendes, Hilton (cap), Congré, Ristic (Oyongo, 84e) – Ferri (Chotard, 73e), Le Tallec, Savanier – Delort (Mavididi, 84e), Laborde.

Nice : Benitez - Atal (Sylvestre, 89e), Pelmard, Dante (cap), Kamara - Thuram (Claude-Maurice, 46e), Schneiderlin, Lees-Melou - Lopes (Ndoye, 80e), Dolberg, Maolida (Gouiri, 64e).

 

Les buts

 

 

69ème But de Dante ! Après un premier coup franc repoussé, Gouiri recupère le ballon à gauche et adresse un centre rentrant. Dante passe devant Pedro Mendes dans le petit rectangle et adresse un puissant coup de casque, qui ne laisse aucune chance à Omlin ! Le Gym réduit l'écart. 3-1 !

 

64ème Le doublé de Daniel Congré ! Sur un nouveau corner allongé à l'entrée de la surface, Ristic reprend fort à l'entrée de la surface. Benitez repousse le ballon tant bien que mal, qui revient quand même à Congré, lequel marque de près.

 

50ème But de Daniel Congré ! Un corner de Savanier trouve Congré dans la surface niçoise, qui s'impose de la tête ! C'est but ! Benitez est à terre, Montpellier mène 2-0.

 

18ème But de Gaëtan Laborde ! Un centre venu de la droite permet à Delort de remettre dans l'axe, de la tête. La sublime reprise du gauche de Laborde, sans contrôle, ne laisse aucune chance à Benitez ! C'est tellement bien joué ! Montpellier mène 1-0.

 

 

Résumé

 

Avec deux victoires en deux matches de L1, l’OGC Nice avait parfaitement commencé sa saison et surtout validé les promesses que son mercato avait laissé espérer.

 

Ce samedi, les Niçois ont mordu la poussière pour la première fois de la saison face à Montpellier (3-1). Une victoire logique pour les Héraultais qui ont largement dominé cette rencontre.

 

Portés par le duo Delort - Laborde, les hommes de Michel Der Zakarian ont rapidement imposé leur jeu malgré l’absence de victoire depuis le début de la campagne 2020-2021. Comme la saison dernière, les deux attaquants montpelliérains ont sans cesse cherché à se trouver.

Deux passes pour Delort


Le dernier geste ou Walter Benitez ont longtemps empêché l’ouverture du score mais sur une énième remise de la tête de Delort, qui disputait son premier match, Laborde a trouvé le chemin du but d’une volée croisée du gauche, son deuxième de la saison.


Bousculés par le pressing de Ferri et Savanier, Nice n’a jamais trouvé la solution pour se montrer dangereux, Dolberg étant trop esseulé. Olim n’a rien eu à faire et il a fallu attendre la rentrée d’Amine Gouiri à une vingtaine de minutes de la fin pour enfin se montrer offensif. En reprenant de la tête un coup-franc de l’Espoir (69eme), Dante a tenté d’insuffler un nouvel élan.

 

Malheureusement, il était déjà trop tard pour les Aiglons. Sans un grand Benitez (10 arrêts), le score aurait pu être beaucoup plus lourd.

 

Le gardien argentin n’a rien pu sur le doublé à bout portant de Daniel Congré (50eme, 63eme) mais il a longtemps tenu à flot son équipe dans l’espoir d’une remontée qui n’est jamais arrivée. Goal.

 

Réactions

 

Patrick Vieira :

C’est décevant, et même au-delà du résultat, décevant au niveau du contenu. On a été en dedans. On n’a pas été bons quand on avait le ballon, on n’a pas été bons dans la phase défensive. On a montré qu’il y avait encore beaucoup de choses à travailler et à améliorer... Aujourd’hui on est tombés sur une équipe très bien regroupée. Ça a été compliqué pour nous de créer le surnombre. A partir du moment où on ne met pas de rythme au niveau de la construction, c’est difficile de déstabiliser une formation comme Montpellier. On a également souffert sur le plan athlétique. C’était difficile pour nous de nous créer des occasions. Nous avons les joueurs pour faire beaucoup mieux. Pourquoi on n’a pas réussi à développer plus de jeu ? Pourquoi on n’a pas réussi à les mettre un peu plus en danger ? Pourquoi on a autant souffert dans la phase défensive ? Il faudra qu’on analyse. C’est là qu’il faut trouver des réponses. J’ai toujours dit que malgré les deux premiers succès, il y avait encore beaucoup de travail à faire. Aujourd’hui, on est tombé contre une équipe réaliste et dangereuse, qui a très bien joué dans les deux phases. On a énormément souffert....Gouiri n’était pas en mesure de démarrer, il est arrivé de sélection blessé. Il était sous anti-inflammatoire et c’etait risqué de le faire jouer. C’est un risque que je ne voulais pas prendre et que je ne regrette pas.

 

Dante :

On n’a pas vu des compétiteurs sur le terrain. Je suis très déçu mais je suis le 1er à m’auto-critiquer. Il faut s’entraîner plus et j’espère que les autres pensent pareil...C’était pas le match que l’on voulait faire mais ça ne veut pas dire qu’on ne vaut rien. Il va falloir faire notre auto-critique.

 

 

Revue de presse

 

 

Désert et déception
L'équipe

 

Loin du potentiel qu’on leur prête, les Niçois n’ont rien montré à Montpellier, où ils ont subi leur première défaite.

 

MONTPELLIER – Extrêmement réalistes contre Lens (2-1, le 23 août) et à Strasbourg (2-0, le 29 août), les Niçois ont attendu la 74e minute de leur troisième match de la saison pour enfin rater une occasion, lorsque Dolberg a frôlé le poteau en déviant un centre de Kamara. Cela signifie qu’ils sont très efficaces, mais cela montre surtout qu’ils ne sont pas souvent dangereux.


Quand un éclair de Gouiri ou de Dolberg ne vient pas cacher les limites collectives, tout devient plus difficile et les Azuréens n’avaient pas les moyens d’espérer une remontée miraculeuse après la réduction de l’écart par Dante (1-3, 69e), qui a repris un centre de Gouiri. Il s’agissait du premier ballon touché par l’ancien Lyonnais (2017-2020), toujours tranchant mais sur le banc au coup d’envoi, après s’être plaint du dos et d’une cuisse toute la semaine. Maolida débutait à sa place et il a ressemblé à son équipe, apathique face aux beaux mouvements montpelliérains.

 

Benitez, le seul qui a brillé

 

Ce n’est pas le visage qu’on attend du Gym, porté par un recrutement ambitieux, et l’entraîneur Patrick Vieira l’a admis : « C’est décevant, sans même regarder le résultat car c’est au niveau du contenu. On a été en dedans, on n’a pas été bons avec le ballon et en phase défensive. L’adversaire était très bien regroupé ; c’est compliqué de créer le surnombre quand on ne met pas de rythme dans la construction. On a énormément souffert alors qu’on a la qualité, les joueurs, pour faire beaucoup mieux. »

 

À droite de l’attaque, Rony Lopes a connu sa première titularisation niçoise, mais il cherche encore le rythme après une saison quasiment blanche au Séville FC. Son association avec Atal est un chantier qui devra vite avancer, comme celui de l’entrejeu, qui a été dominé. Remplacé à la pause, Khephren Thuram a payé la note mais les torts étaient partagés, et Claude-Maurice n’a rien changé en seconde période, alors que ce poste de relayeur est censé lui convenir mieux.


Avant la réception du Paris-SG, dimanche prochain, les pistes de travail ne manquent pas. « Il va falloir s’autocritiquer, rester humbles, car ce n’est pas le match qu’on voulait faire, a avoué Dante. Ce n’est pas parce qu’on perd un match qu’il faut dire qu’on ne progresse pas, que tout est mauvais. Mais l’adversaire en voulait plus que nous et ce n’est pas possible, je suis très déçu. On n’a pas vu des compétiteurs sur le terrain, c’est ce qui a manqué. » On a au moins vu un grand gardien, car Benitez s’est multiplié et n’a rien à se reprocher. Il était bien le seul Niçois à pouvoir dresser ce bilan hier soir