Les aiglons reviennent en 2021 de la même manière qu'en 2020 en faisant des cadeaux... Cette fois-ci c'est Lotomba qui offre un but à Honorat... Une première mi-temps dans logique niçoise. Un peu plus de verticalité et toujours autant de cadeaux! Au delà du problème de la défense, notre milieu est purement inexistant et l'absence de Lees-Melou est plus que visible. Encore un match raté malgré la trève.
Fiche technique
Stade Brestois - OGC Nice : (2-0)
Arbitre : M. Stinat
Buts :
Brest : Mounié (23e), Honorat (28e)
Avertissements :
Brest : Horonat (52e), Lasne (72e)
Nice : Saliba (12e), Gouiri (63e), Mahou (90e+1)
Les équipes :
Brest : Larsonneur - Perraud, Hérelle, Chardonnet, Pierre-Gabriel - Honorat (Philippoteaux, 87e), Lasne, Belkebla (cap), Faivre (Magnetti, 89e) - Cardona (Charbonnier, 80e), Mounié (Battocchio, 80e)
Nice : Benitez - Daniliuc, Saliba, Nsoki - Atal (Kamara, 57e), Schneiderlin (cap, Thuram, 78e), Boudaoui (Ndoye, 69e), Lotomba (Mahou, 78e) - Reine-Adélaïde, Lopes (Claude-Maurice, 57e), Gouiri
Les buts
28ème but pour Brest! Après un cafouillage sur le côté droit, Lotomba dégage le ballon en retrait vers son gardien, mais Honorat s'intercale, récupère la possession, et pousse la balle au fond des filets de Benitez ! Le Stade Brestois fait déjà le break contre Nice !
23ème But pour Brest! Faivre pousse Benitez à se détendre pour arrêter la frappe du Brestois, mais le ballon revient dans les pieds de Mounié, qui finit l'action facilement ! Ouverture du score logique pour Brest, récompensé de son entame de match ! Un but à la limite du hors-jeu!
Résumé
Trop d’approximations ont profité à des Brestois très réalistes. Les locaux ont fait le break en l’espace de cinq minutes en première période ! Tout d’abord grâce à Steve Mounié, bien aidé par une perte de balle de Youcef Atal. Celle-ci a donné l’opportunité à Romain Faivre d’aller vers l’avant. Sa frappe à l’entrée de la surface a été stoppée par Benitez mais le buteur béninois a bien suivi et marqué son 5e but cette saison. L’autre piston des Aiglons, Jordan Lotomba, a ensuite offert le ballon du 2-0 à l’ancien Niçois Franck Honorat, sur une passe vers Benitez bien trop molle.
Nice s’est tiré une balle dans le pied
Une occasion de Romain Faivre et Irvin Cardona sont également à noter dans ce premier acte alors que les joueurs d’Adrian Ursea ont failli se relancer grâce à Gautier Larsonneur, qui sur un dégagement totalement raté, a envoyé le ballon sur son propre poteau. Dans le second acte, le club présidé par Jean-Pierre Rivère a essayé de rattraper son retard au score. Ils n’y sont toutefois pas parvenus. Le grand monsieur du SB29, Romain Faivre, a, lui, frôlé le poteau sur une frappe enroulé. Plus aucun but n’a été inscrit et les Bretons, solides et bien en place sur le rectangle vert, se sont imposés (2-0) très logiquement. Trois points qui les font passer provisoirement à la 10e place du classement de Ligue 1. Cette rencontre confirme une fois de plus tout le mal qu’ont les Aiglons à se déplacer à Brest. Ils n’ont ramené la victoire qu’une seule fois sur leurs sept derniers déplacements en Ligue 1.
Réactions
Olivier Dall’Oglio :
C’était un match important ce soir. On a été solides et c’est un très bon résultat. À Lens, on avait pas fait les efforts, ce soir on a vu un collectif. Notre vrai visage, compact, solide avec des courses. Beaucoup de discipline tactique. Je pense qu’on peut rester à la 10ème ou 12ème, même mieux. Mais il y a encore un cap à passer dans la discipline, encore du travail. Mais le plus important, c’est qu’on prenne de la distance avec nos poursuivants dans la lutte pour le maintien.
H. Kamara:
Il n’y a pas grand chose à dire. On a plus tenté en seconde période après avoir été menés 2-0. Mais comme d’habitude, on fait des cadeaux et on ne fait pas ce qu’il faut pour remporter les matchs. Encore une fois, on va quitter le stade déçus. La seule chose positive c’est qu’on rejoue dès samedi. Nous devons prendre conscience de nos erreurs même si on les répète
Revue de presse
Nice glisse encore
L'Equipe
La promotion d’Adrian Ursea comme entraîneur n’a toujours pas changé un Gym qui continue de dégringoler.
BREST – On pourra toujours analyser les dernières prestations de l’OGC Nice sous toutes les coutures, qui craquent d’ailleurs de plus en plus : le bilan comptable d’Adrian Ursea, l’adjoint qui a remplacé Patrick Vieira début décembre, est aussi médiocre.
Avec un seul succès en six matches de Ligue 1, trois défaites, dont la dernière à Brest hier, l’entraîneur roumain n’est pas parvenu à infléchir un début de saison très décevant. Pire, son équipe est désormais 13e, très loin des ambitions européennes affichées en début de saison.
Le talent présumé de ses joueurs ne parvient pas à s’exprimer et les absents, même importants, ne peuvent pas tout expliquer. Le technicien azuréen, qui pourrait récupérer son attaquant Kasper Dolberg, ce weekend, reste « persuadé qu’on va dépasser ces moments difficiles ». « On a une base sur laquelle s’appuyer, se rassure-t-il, cependant. Je trouve qu’il n’y a pas photo par rapport à ce qu’on avait produit face à Lorient (2-2, juste avant la trêve). »
Conscient du danger qui guette, le capitaine Morgan Schneiderlin fait preuve de lucidité. « La confiance en a pris un coup et ça se ressent dans le dernier geste, la dernière passe, analyse l’international français. Il y a vraiment l’envie de bien faire, de progresser tous les jours, mais la vérité, c’est le week-end. On se dit qu’il y a urgence. Le groupe est très jeune. On peut encore faire quelque chose, mais il peut aussi y avoir, très vite, l’alerte rouge. »
Si Nice semble à l’abri d’une catastrophe, étant donné son avance sur le bas de tableau, il semble néanmoins engagé dans un Championnat qui risque de lui paraître bien fade par rapport à ses rêves estivaux.
