Les aiglons pointent à la 16ème place du classement avec 6 points d'avance sur Lorient (qui a 1 match de retard) et Nantes,  8 points sur Nimes (qui a aussi un match en moins)... Il y a le feu car le Gym ne montre pas des ressources de combatitivité necessaires lors chaque rencontre. Rien ne les fait réagir, même perdre contre Metz qui n'a plus gagné à Nice sepuis minimum 11 rencontres . Le coach est aux abonnés absents, le président, nous n'en parlons même pas... et que dire du directeur football qui connait mieux la gestion que le foot surtout lorsqu'on voit la faiblesse de cette équipe...  Bref,  les matches de l'OGC Nice sont d'un niveau honteux que l'on n'avait plus vu depuis des lustres!

Fiche technique

 

OGC Nice - FC Metz : 1 - 2 (0-2)
Arbitre : M. Stinat

 

Buts :

Nice : Gouiri (61e sp)
Metz : Kouyaté (15e), Gueye (37e)

Avertissement :

Nice : Sellouki (90e)

Les équipes :

Nice : Benitez - Pelmard, Todibo, Saliba, Kamara (Nsoki, 62e) - Boudaoui, Lees-Melou (cap, Schneiderlin, 67e), Claude-Maurice - Ndoye (Sellouki, 62e), Gouiri, Maolida

Metz : Oukidja - Bronn, Kouyaté, Boye (cap) - Centonze, Maïga, Sarr, Udol - Boulaya, Gueye (Yade, 66e) - Vagner (Leya Iseka; 66e)

 

Les buts

 

gouirimetz

 

61ème Le penalty, suite à une semelle de Fabien Centonze sur Amine Gouiri dans la surface messine, est inscrit par Amine Gouiri et de quelle manière, c'est une panenka de l'ancien attaquant de l'OL ! Alexandre Oukidja n'a rien pu faire, à part voir ce ballon terminer au milieu de son but ! 1-2 entre Nice et Metz !

 

38ème But de Lamine Gueye ! Udol, laissé seul, déborde à gauche. Il centre au premier poteau pour Gueye, qui, oublié par Saliba, marque de près de la tête ! Benitez ne peut constater les dégâts ! 2-0 pour le FC Metz !

 

15ème But de Boubakar Kouyaté ! Après un corner repoussé, le ballon revient à Boulaya. Le maître à jouer messin centre pour Kouyaté au premier poteau, qui peut marquer de près du droit ! Les Grenats lorrains prennent la rencontre en main ! 1-0 pour le FC Metz !

 

 

Résumé

 

Metz a gagné à Nice (2-1) dimanche après-midi lors de la 26e journée de Ligue 1 et fait une belle opération dans la course à l’Europe, tout en plongeant son adversaire du jour dans la crise.

 

Sans faire de bruit, Metz est en train de réaliser une très belle saison. Désormais 6es avec 38 points, soit autant que Marseille, Rennes et Montpellier, mais une meilleure différence de buts, les hommes de Frédéric Antonetti vont pouvoir terminer leur saison avec gourmandise. À commencer par leur déplacement à Bordeaux, samedi prochain.

 

En revanche, l’OGC Nice continue sa chute inexorable. Sans consistance, les hommes du président Jean-Pierre Rivère ont été battus pour la 13e fois en L1 cette saison. Pire, en 2021, les Aiglons ont perdu sept matches sur dix.

 

Avec 29 points, un manque complet de confiance et de nombreux absents sur blessure. Sept joueurs majeurs manquaient à l’appel contre Metz : Atal, Dante, Lotomba, Danilo, Lopes, Dolberg et Reine-Adelaïde. Du coup, cette équipe construite pour jouer l’Europe n’a plus que six petits points d’avance sur la 18e place, synonyme de barrage.

 

Son prochain déplacement, vendredi à Rennes, sera important. Et la réception de Nîmes, mercredi 3 mars, vaudra très cher pour le maintien.

 

Metz supérieur partout

 

Metz a construit sa victoire lors d’une première mi-temps parfaite contre une équipe en très grande difficulté et sans réaction. Rapidement, Kiki Kouyaté a ouvert la marque. Tel un avant-centre de métier, il a repris un centre-tir de l’excellent Farid Boulaya (1-0, 15e).

 

Après ce but, les Messins, supérieurs dans tous les domaines, ont poursuivi leur travail de sape. À la suite d’un nouveau changement d’aile de Boulaya, Vagner a servi Matthieu Udol dont la tentative a été bien sortie par Walter Benitez (17e).

 

Le seul tir cadré niçois, par Pierre Lees-Melou (25e), n’a rien changé. La défense, aux abois, a laissé faire son adversaire. Andy Pelmard a laissé Udol centrer, Jean-Clair Todibo et William Saliba ont laissé Lamine Gueye marquer (2-0, 38e).

 

Après une mi-temps abyssale, les joueurs d’Adrian Ursea ont quand même réagi. Grâce à Amine Gouiri, autorisé à jouer en dernière minute après un ultime test négatif au Covid-19.

 

L’ex-Lyonnais a obtenu un penalty après une faute de Fabien Centonze et l’a transformé d’une belle + panenka + (2-1, 61e). Après ce 9e but en L1 du jeune attaquant niçois, ce fut à nouveau le néant. Et Metz a mérité sa victoire. AFP

 

 

Réactions

 

Adrian Ursea :

C’est une déception de plus. Malheureusement… Surtout parce que ce sont des mi-temps qui se répètent. C’est comme à Marseille : on a été à côté de nos pompes en première période. Je n’ai pas d’explications pour le moment. Être mené 2-0 face à Metz, c’est compliqué parce que cette équipe pratique un marquage individuel et elle a mis un bloc bas en deuxième mi-temps. À partir de là, c’est quasiment une mission impossible. On n’a pas su faire ce qu’on avait convenu à la causerie et à l’entraînement. Les choses étaient pourtant claires parce qu’on sait qu’il est compliqué de manœuvrer une équipe comme Metz. On savait à quoi s’attendre ! Maintenant, on sait qu’on est en difficulté. On essaie de corriger des choses mais il faut surtout qu’on réussisse à faire des matches complets.

 

Frédéric Antonetti :

Nous avions décidé de faire un gros pressing. Cela a payé avec les deux buts en première période. On aurait dû en mettre un troisième avec plus de lucidité et de clairvoyance dans une très bonne mi-temps. Nous avons ensuite trop reculé. Mais l'équipe avait laissé beaucoup de force auparavant. J'ai la chance d'avoir un groupe formidable et à l'écoute. Ça fait partie de ma décision de prolonger de trois ans. J'ai d'ailleurs remercié les joueurs. À 60 ans, je m'interrogeais sur la suite. Pour la 5e place au classement, il faut être lucide. Il y a des candidats sérieux comme Rennes, l'OM, Lens et Montpellier. Concentrons-nous déjà sur Bordeaux, notre prochain adversaire et sur la production d'un match complet, avec deux périodes comme notre première ici à Nice.

 

Dylan Bronn :

On a bien fait les choses en première période, c'est très bien. On ne calcule pas, on regarde vers l'avant et pas vers l'arrière, on a passé un cap. On a montré des valeurs de combativité. Nice a montré un autre visage après la pause mais on a su répondre présent et c'est ça qui est important.

 

 

Revue de presse

 

Hormis Nice Matin, le Gym n'intéresse plus la presse... Quoi de plus normal de faire des articles sur nos adversaires qui montrent un football efficace.