Nice a été dominé lors de la première mi-temps et s'est repris à la sortie de Dante sur carton rouge. C'est Benitez qui a permis de ramener le point du match nul. En effet, les strasbourgeois ont tiré 17 fois alors que les aiglons n'ont jamais atteint le cadre. On notera un carton rouge donné à Kluivert alors que le joueur était sur le banc pour protestation. Mme Frappart a encore frappé comme souvent lorsqu'elle arbitre!
Fiche technique
RC Strasbourg - OGC Nice : 0 - 0
Arbitre : Mme Frappart
Avertissements :
Strasbourg ; Perrin (55e)
Nice : Dante (19e)
Expulsions :
Nice Dante (48e), Kluivert (86e)
Les équipes :
Strasbourg : Sels - Perrin, Djiku (cap), Nyamsi - Guilbert, Bellegarde (Sissoko, 75e), Prcic (Diallo, 66e), Thomasson, Caci - Ajorque, Gameiro.
Nice : Benitez - Lotomba, Danilo, Dante (cap), Bard - Schneiderlin, Rosario, Thuram (Boudaoui, 65e), Kluivert (Lemina, 65e) - Delort (Guessand, 69e), Gouiri (Stengs, 82e)
Résumé
Malmené par Strasbourg et réduit à dix pendant pratiquement toute la seconde période, Nice s'en est finalement sorti avec un match nul (0-0), grâce notamment à un excellent Benitez.
Privé de plusieurs éléments en défense (Todibo, Amavi, Daniliuc et Atal), Christophe Galtier avait décidé de troquer son traditionnel 4-4-2 pour mettre en place une défense à cinq éléments. Ce changement tactique n'a pourtant pas perturbé Strasbourg. Fidèles à leurs principes de jeu, les Alsaciens ont entamé le match tambour battant en effectuant un pressing intense sur la défense adverse. C'est logiquement que les hommes de Julien Stéphan se sont montrés les premiers menaçants dans cette rencontre. Suite à une récupération haute, Gameiro s'est notamment trouvé en bonne position dans la surface sans parvenir à cadrer (15eme). L'autre tentative dangereuse de ce premier acte côté Strasbourg est à mettre au crédit de Prcic, en obligeant Benitez à une belle envolée pour éviter l'ouverture du score (29eme). En face, Nice a dû se contenter de miettes. Seule une tentative enroulée de Gouri fuyant le cadre a fait passer un frisson dans la Meinau.
Benitez homme du match
Déjà tout proche d'écoper d'un second carton jaune en première période suite à plusieurs interventions limites, Dante a finalement été renvoyé aux vestiaires à l'entame de la seconde période pour une faute sur Gameiro (48eme). En supériorité numérique, Strasbourg n'a pas été tout de suite en mesure d'emballer la rencontre, avant de se montrer tout de même dangereux dans les 20 dernières minutes. Mais Benitez, impérial ce samedi, a repoussé toutes les tentatives adverses. Le gardien argentin a d'abord capté une tête de Gameiro (74eme), avant de dégoûter Diallo. L'attaquant sénégalais a vu une première fois sa tête arrêtée par Benitez (77eme), puis sa reprise à bout portant repoussée par le portier azuréen (85eme). Nice repart finalement de ce déplacement avec un bon point, tant les hommes de Christophe Galtier n'ont jamais paru en mesure de faire la différence dans cette rencontre. Ce résultat nul pourrait faire les affaires de Marseille qui a l'occasion de reprendre seul la 2eme place avec trois points d'avance sur les Aiglons en cas de victoire à Troyes ce dimanche. Orange.
Réactions
Christophe Galtier :
La carton rouge de Kluivert est incompréhensible. J'ai entendu qu'on lui reprochait des gestes obscènes: c'est faux, c'est un mensonge. Qu'il ait pu contester une faute non sifflée c'est possible, mais il y a une différence entre contester et des gestes obscènes... Je suis en colère car un rouge direct sur un banc de touche ça a des conséquences importantes. Il y a eu une contestation, mais en aucun cas il a eu des gestes obscènes et encore moins des paroles. Ce carton rouge, je le trouve non justifié. Il faut à mon sens beaucoup plus de pédagogie à ce moment du match avec un joueur qui est déjà sorti... Dante a fait trois fautes. A la 33e minute, il aurait pu avoir un carton jaune. Le deuxième carton jaune est un carton de compensation car à la mi-temps il y a eu une grosse pression sur le corps arbitral.
Julien Stéphan:
La physionomie a été la même du début à la fin, c'était une ultra-domination de Strasbourg. On a commencé très fort, on a pris le contrôle du ballon, du jeu, on s'est créé des occasions en première période et ça s'est accentué après l'exclusion (de Dante à la 48e minute). On a eu des occasions pour marquer, il y a eu un grand (Walter) Benitez, et parfois on n'a pas cadré ou pas fait le bon dernier geste. Je suis fier de ces joueurs, fier de cette équipe, de son évolution, de sa progression. Je suis convaincu qu'en reproduisant ce genre de performance, on aura de beaux jours devant nous. Cette équipe joue toujours de la même façon, quel que soit l'adversaire, quel que soit le lieu. Il y a une pointe de déception quand on voit la production des joueurs, mais c'est la fierté qui l'emporte malgré tout. On a rien concédé sur le plan défensif, c'est remarquable
Revue de presse
