Après une première mi-temps équilibrée et agréable même si le manque de précision devant les buts devient énervant, les niçois se sont effrondrés en deuxième période, à croire qu'il n'y a pas de préparateur physique dans cette équipe. Cela devient pénible car cela fait des années que le Gym est en courant alternatif mais à l'inverse de l'an passé, l'envie n'y est plus. L'équipe est incapable de renverser une situation. A la veille de jouer des matches tous les trois jours, nous sommes très inquiets pour cette saison!
A noter que Atal est de nouveau sorti blessé. Dante, aussi!
Fiche technique
OGC Nice - AS Monaco : 0 - 1 (0-0)
Les équipes :
Nice : Schmeichel - Viti, Dante (cap), Todibo - Bard (Bryan, 75e), Thuram (Rosario, 46e), Ramsey (Beka Beka, 55e), Atal (Lotomba, 34e) - Pépé (Diop, 75e), Delort, Laborde
Monaco : Nubel - Aguilar (Vanderson, 65e), Disasi (cap), Badiashile, Sarr, Caio Henrique - Fofana, Camara, Diatta, Golovine (Jakobs, 90e) - Embolo
Le but
68ème But de Breel Donald Embolo ! La décision faite sur un nouveau gros travail du Suisse. Son forcing permet à Diatta puis Fofana de décaler côté gauche pour Caio Henrique. La qualité du centre du Brésilien fait la différence, avec un ballon déposé sur la tête d'Embolo au second poteau, pour un but à bout portant !
Le résumé video
Résumé
Au lendemain d'un samedi ensoleillé marqué par la domination du trio Paris-Lyon-Marseille, il appartenait aux outsiders les plus crédibles d'adresser un message à ce groupe de cadors. Lens, le troisième larron du podium, a calé sur la pelouse de Reims (1-1). Et Rennes s'est pris les pieds dans le tapis à Troyes, un peu plus tôt dans l'après-midi (1-1).
C'est dans ce contexte que Nice et Monaco se retrouvaient dans un derby azuréen toujours très attendu, ce dimanche soir, en clôture de cette 6e journée de Ligue 1. Un choc disputé sous haute tension. Non sans pression. Parce que ces deux cylindrées naviguent en basses marées pour le moment. Englués dans le ventre mou avec un nombre de points dérisoire (5), le Gym et l'ASM étaient déjà au pied du mur.
Tout l'enjeu de cette affiche historiquement spectaculaire consistait à savoir quel visage allaient montrer ces deux formations réglées sur courant alternatif depuis le début de saison. Porté par Wissam Ben Yedder, le onze de l'ASM ne faisait guère de suspense. Celui de l'OGCN, en revanche, attisait la curiosité avec la grande première de Gaëtan Laborde sur le front de l'attaque, histoire de reformer un tandem avec Andy Delort qui avait fait tant d'étincelles à quelques centaines de kilomètres à l'ouest, du côté de Montpellier.
Monaco a laissé passer l'orage
Le premier acte a été assez paradoxal. Si les Monégasques ont tenu le ballon dans des proportions importantes, ce sont les Niçois qui ont piqué par à-coups, grâce aux fulgurances de leurs joueurs offensifs. On pense notamment à Nicolas Pépé, toujours très remuant mais qui a troué Nübel sur sa route (29e), après qu'Atal ait déjà allumé une première mèche pour tester le gardien monégasque (12e).
Nice a continué à rester menaçant, notamment avec le capitaine Dante, qui s'est procuré deux opportunités, sans succès, avant et après le repos (45e, 62e). Un tournant, assurément, pour l'ASM, qui a fini par en profiter. Déjà dangereuse sur une tentative de Golovine qui s'est écrasée sur le poteau (51e), l'équipe de Philippe Clement a finalement trouvé la faille dans la dernière demi-heure, au forceps, le Suisse Embolo plaçant un puissant coup de casque pour bonifier un centre tendu de Caio Henrique (0-1, 72e). Les Aiglons auraient pu refaire surface mais Diop a manqué la balle d'égalisation contre son ancien club (92e+2). Plus disciplinée, l'AS Monaco prend ses distances avec son rival. Orange.
Réactions
Lucien Favre :
C'était décevant au niveau du jeu. On ne garde pas assez le ballon, on ne sait pas comment le faire tourner. Et puis techniquement, on perd trop de ballons. Dans le démarquage aussi, c'est difficile. On ne trouve pas les solutions, je le reconnais. On n'était pas bons avec et sans ballon, ça fait un peu beaucoup.
Andy Delort :
C’était un derby, on a bien démarré mais derrière, on a commencé à reculer. Quand tu ne sais pas les gagner, il ne faut pas perdre ces matchs. Le schéma était bien, mais je pense qu’on était trop bas. Dans ce système, il faut beaucoup centrer, on n’a pas beaucoup centré alors qu’on savait qu’ils étaient en difficulté sur ce point là. C’est dommage. On était trop bas, même quand on avait pas le ballon. On a vu leur deux 6 qui nous ont embêté, avec des latéraux haut. C’est ça qui nous a embêté. On a l’habitude avec Gaetan, on se connait, mais ça va venir. Il y a de nouveaux joueurs, plusieurs sont arrivés le dernier jour du mercato. Il faut bien travailler, on a des semaines chargés, et on doit faire mieux à domicile. À nous de faire vibrer le stade. Avec Gaetan, on est des attaquants qui font beaucoup de passés dé aussi, mais il va falloir qu’on soit alimenté, mais ça va le faire.
Philippe Clement :
Comme on a dit avant le match, c’est important de prendre les points. On avait fait de bonnes choses sans prendre de points ces dernières semaines. C’était important de réagir à Nice pour le derby, c’est toujours spécial pour les supporters et les joueurs, c’est important de gagner des matchs comme ça. Le 3-4-3 ? Ça n’est pas certains qu’on continue, on doit être capable de jouer sur deux systèmes comme l’an passé. Je suis content qu’on puisse intégrer les nouveaux joueurs comme Embolo, Malang Sarr, qui ont fait un bon match. J’ai vu le match de l’OM, mais je ne veux pas trop regarder les autres équipes, car on a des qualités différentes. Nous avons fait ça contre Paris, c’est toujours essayer de trouver les espaces, ne pas encaisser de buts. On voulait un bon équilibre, rester à 11. La structure était bonne, la première mi-temps, je n’étais pas très content, pas assez d’engagements dans le pressing. On doit encore grandir comme équipe. On a besoin de temps, les résultats comme ça, contre Paris, Nice, ça donne de la confiance. Embolo est compatible avec Wissam Ben Yedder, Boadu, c’est un peu plus compliqué avec Volland. Nous voulons attaquer avec tout le monde, les défenseurs centraux sont importants, mais je veux aussi que tout le monde défende pour être compact. On a besoin des attaques qui travaillent sans ballon. C’était notre force l’an passé, tout le monde doit faire le travail, et Breel Embolo le fait de plus en plus.
Revue de presse