Les aiglons ont dominé cette rencontre qui aurait du se finir par une victoire... Que dire d'autre, hormis c'est dommage!
Fiche technique
FC Nantes - OGC Nice : 2 - 2 (1-1)
Arbitre : M. Delajod
Buts :
Nantes : Sissoko (31e), Mohamed (88e)
Nice : Moffi (5e), Ndayishimiye (71e)
Avertissements :
Nantes : Moutoussamy (29e)
Nice : Bard (30e)
Les équipes :
Nantes : Lafont (c) - Hadjam (João Victor, 81e), Pallois, Girotto, Centonze - Chirivella (Mollet, 65e), Sissoko, Moutoussamy (Appuah, 81e), Simon (Mohamed, 65e), Blas - Ganago
Nice : Schmeichel - Ndayishimiye, Todibo, Dante (c) - Beka Beka (Lotomba, 64e), Boudaoui (Rosario, 81e), Thuram (Amraoui, 81e), Bard - Bouanani (Laborde, 64e), Moffi, Barkley (Ramsey, 64e)
Les buts
88ème BUT de Nantes !! Joao Victor centre parfaitement depuis le côté droit et trouve Mostafa Mohamed qui trompe Schmeichel d'un coup de tête puissant, la Beaujoire est en fusion !
71ème BUT de Nice ! Renversement de jeu de Ramsey vers Laborde qui déborde avant de centrer en retrait pour Moffi, ce dernier temporise et sert Ndayishimiye qui trompe Lafont avec un plat du pied droit parfaitement placé.
31ème BUT pour Nantes ! Sur un coup franc frappé depuis la droite, Blas trouve la tête de Sissoko qui trompe Schmeichel d'un geste piqué. Cette égalisation est le résultat d'un long temps fort pour les locaux.
5ème BUT pour Nice !! Barkley s'applique sur ce corner frappé depuis la droite, le cuir arrive au second poteau et Moffi parvient à tromper Lafont d'un coup de tête piqué. Quel début de match des Aiglons.
Résumé
Les Aiglons peuvent néanmoins nourrir des regrets, puisqu'ils ont mené quasiment jusqu'à la fin avant de terminer à 2-2 à la Beaujoire (27eme journée de Ligue 1). Après quatre succès de rang à l'extérieur toutes compétitions confondues, l'OGC Nice de Didier Digard, étincelant ces dernières semaines, s'est fait accrocher dans les dernières minutes par un FC Nantes pourtant pas au top de sa forme (2-2, buts de Moussa Sissoko et Mostafa Mohamed d'un côté, Terem Moffi et Youssouf Ndayishimiye de l'autre). Les Aiglons sont toujours 7emes, les Canaris toujours 14emes.
Moffi buteur et passeur
Malgré le traitement particulier que lui a réservé Nicolas Pallois tout au long de la partie, Moffi a brillé. Il a commencé par inscrire son troisième but sous les couleurs niçoises, de la tête aux six mètres à la réception d'un corner bien travaillé par Ross Barkley (5eme), en vue en début de partie. Et il a remis ça en seconde période, se transformant cette fois en passeur décisif pour Youssouf Ndayishimiye (71eme) après un excellent travail de l'entrant Gaëtan Laborde. Le point commun entre ces deux actions ? Un Jaouen Hadjam à chaque fois aux fraises.
Blas rate le coche
Mais les Canaris, qui ont débuté leur match avec un but de retard après avoir dormi lors de l'entame, ont trouvé les ressources pour revenir par deux fois. Ils sont d'abord revenus à la fin de la première demi-heure lorsque Ludovic Blas, sur coup franc, a trouvé le crâne de Moussa Sissoko (31eme) pour récompenser le réveil des locaux. Le gaucher n'était pas loin du combo passe décisive-but en quatre minutes, mais sa lourde frappe a fracassé la transversale (34eme) sur un penalty que Fabien Centonze avait gratté en piégeant le capitaine niçois Dante.
Le coaching gagnant de Kombouaré
Et après avoir laissé filer cette cartouche, le FCN a pris les vagues niçoises (Centonze, sauvé par la transversale, est passé tout proche d'un CSC gag à la 64eme) et encaissé ce deuxième but. Mais les Aiglons, dominateurs sans être assez tueurs pour planter le but du break, ont été punis en toute fin de partie par les remplaçants nantais, sur un contre emmené par le tout jeune Stredair Appuah (18 ans, première en pro), avec João Victor - latéral de circonstance - au centre et Mostafa Mohamed à la conclusion (88eme). Nice, dernier représentant français en coupe d'Europe, devra se montrer moins gentil jeudi, lors de la réception du Sheriff Tiraspol en huitièmes de C4 (1-0 pour l'OGCN à l'aller). Orange.
Réactions
Didier Digard :
À aucun moment, on ne s’est sentis en danger, à aucun moment on a senti l’enchaînement des matchs et des voyages. J’ai un groupe qui a répondu de façon exceptionnelle, qui a été au dessus de son adversaire et malheureusement sur une action... Si on ne prend pas de recul, on jette tout à la poubelle. C’est dur à avaler mais on va le faire...On ne peut pas se renier et on a à coeur d’attaquer le plus possible et de faire mal à l’adversaire dès qu’on a la possibilité. C’est sûrement de ma faute et peut-être que je dois leur apprendre le contrôle et la gestion des matchs. Je vais le prendre pour moi mais ça me plait malgré tout de voir mon équipe avec cet état d’esprit match après match.
Antoine Kombouare :
Il n’y a jamais de miracle dans le foot. On a montré beaucoup de caractère, de la personnalité car on est menés deux fois contre cette équipe de Nice. On a haï cette défaite. On était quand même sur trois défaites consécutives. Il fallait stopper l’hémorragie. Mon premier sentiment, c’est de féliciter les joueurs car ils n’ont jamais lâché. C’est un point de plus dans la course au maintien qui va être important. C’est une récompense pour notre formidable public. Il nous a soutenus jusqu’au bout. Après, il y a beaucoup de choses qu’on doit corriger. Je n’ai pas aimé le fait qu’on soit mené au score. Défensivement, on a été en difficultés. Mais, la marque de fabrique de cette équipe, c’est qu’on ne lâche jamais. On s’est fait peur aujourd’hui... Je n’aime pas le mot miracle, mais oui, c’est un point tiré par les cheveux. Cela a été dans la souffrance parfois. On a profité des espaces qu’ils nous ont laissés en fin match. C’est une rencontre qui doit nous servir d’avertissement. Il faut bien se dire qu’on joue le maintien. Et même si on joue devant 35 000 personnes, on joue le maintien. Aujourd’hui, notre place n’est pas convenable. On doit faire beaucoup mieux. Il faudra montrer un autre visage si on veut retourner au Stade de France. Revenir à 2-2 c’est bien, payé. Quand tu n’es pas capable de gagner, surtout quand tu joues le maintien, il est important de prendre un petit point. Tu avances dans la course au maintien et c’est bien.
Revue de presse