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Écrit par : Radio Côte d'Azur

Publication : 30 août 2009

Didier Ollé Nicolle revient sur la lourde défaite d'hier soir!

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Écrit par : L'Equipe

Publication : 30 août 2009

LONGTEMPS, Nice a bâti ses succès sur une défense intraitable. Il y a trois ans, le quatuor Fanni-Apam-Kanté-Rool faisait régner l’ordre. Leurs héritiers n’ont pour le moment ni la même complémentarité ni le même rendement. Sans doute n’ont-ils pas le même talent. La défense alignée hier par Didier Ollé-Nicolle est passée complètement au travers. Difficile de cumuler tant de bévues, d’approximations et d’absences en quatre-vingt-dix minutes. Même Apam, qui faisait encore récemment figure de roc, a été catastrophique. À la décharge des joueurs niçois, c’était la quatrième formule défensive concoctée en quatre matches par leur nouvel entraîneur. Mabiala, qui d’une erreur grossière a précipité la défaite, a ainsi joué dans l’axe, puis à droite, avant d’occuper le flanc gauche hier. Les Montpelliérains ont eu affaire à une défense passoire. Rien ne changera.

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Écrit par : L'Equipe

Publication : 30 août 2009

L’homme clé

COSTA (MONTPELLIER) (7) : Le milieu offensif argentin s’est encore distingué. C’est lui qui a fait basculer le jeu à la 4e minute avec une ouverture qui a profité à Dernis. Ensuite, il a tenu le ballon avec aisance et s’est battu comme un beau diable, contribuant à donner de la maîtrise et de l’assurance au milieu montpelliérain. Un lien idéal et un maillon indispensable, pas seulement sur coup de pied arrêté.

Ils ont flambé

À Nice, OSPINA (7) a été décisif devant Dernis (2e), Costa (10e), sur coup franc (22e) et devant Belhanda (49e). Et DIAKITÉ (6) s’est bien comporté. C’est tout. À Montpellier, DERNIS (6) avait frappé dès la 2e minute avant de se montrer opportuniste à la 4e. PITAU (7) a bien manoeuvré au milieu. En l’absence de Spahic, DZODIC (6) et EL KAOUTARI (6) ont contrôlé Rémy. Le Serbe a sauvéun ballon sur sa ligne (67e). Et JOURDREN (6) a été déterminant face à Ben Saada (57e) et à Mouloungui (72e). Enfin, COMPAN n’est pas entré pour rien (77e).

Ils sont passés à côté

Nice a été totalement défaillant et sans défense, hormis Diakité. MABIALA (2) a « offert » le premier but à Dernis avant de perdre tous ses moyens. CID (3) est passé à travers et s’est fait déposer par Montanõ sur le deuxième but. Passif sur le troisième, APAM a été exclu (81e). Devant, MOULOUNGUI (3) a été brouillon et TRAORÉ (3), quasiment inexistant. Au milieu, SABLÉ (3), promu capitaine, s’est ensablé. Montpellier, lui, a brillé par son homogénéité

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Écrit par : AFP

Publication : 30 août 2009

L'entraîneur de Nice, Didier Ollé-Nicolle, ne cachait pas sa déception à l'issue de "la soirée cauchemardesque" vécue par son équipe face à Montpellier, et sanctionnée par une sévère défaite 3-0.

Après l'humilitation à Bordeaux (4-0), avez-vous des explications à cette nouvelle lourde défaite et à la prestation très médiocre de votre équipe ?

"Il y en a plein. Aucun joueur n'a évolué à sa vrai niveau. Il y a eu des carences collectives. Je les assume, c'est moi qui ai fait les choix. Mais il y a également eu trop de lacunes individuelles, je pense aux erreurs grossières sur les deux premiers buts. Trop d'approximations aussi dans les déplacements. Nous avons rendu une copie blanche. Cela a été plus que pénible à vivre sur le banc. Une soirée cauchemardesque. Tout a été tellement négatif qu'on ne pourra pas faire pire. Les quatorze joueurs sur le terrain ont fauté, à des niveaux différents. Je n'en pointerai pas un ou plus du doigt. Le staff est aussi responsable. Nous avons tous été en dessous."

Vous avez remanié votre secteur offensif et aligné votre quatrième défense différente de la saison, le regrettez-vous ? 

"Des joueurs m'avaient donné des signes de forme lors des entraînements, d'autres des signes de fatigue, tel Ben Saada. Je pensais avoir trouvé une bonne stratégie. Quant au plan défensif, un seul footballeur n'était pas à sa place (Mabiala, ndlr). J'avais pris cette option pour conserver au moins trois éléments à leur poste. On s'est mis trop vite en défaut ce qui a permis à Montpellier d'être en pleine confiance. Il y a eu des explications entre nous à la mi-temps et un changement tactique. Mais je crois qu'on aurait pu tenter n'importe quoi ce soir sans rien y changer. Nous avons frisé le ridicule. Inquiet ? Comment ne pas l'être après ces deux claques successives. A moi de trouver les mots justes et la bonne formule pour remonter mon groupe. Un groupe jeune qui lui aussi est très abattu." 

Quel est votre sentiment après le jet de gros pétards sur la pelouse par des supporters montpelliérains ? 

"Ce sont des incidents toujours fâcheux. Mais il serait mal venu de ma part de jouer les moralisateurs ce soir. Nous avons beaucoup à balayer devant notre porte après une telle prestation. Nous avons à nous remettre en question pour repartir sur de bonnes bases. Il faudra s'appuyer sur le positif de nos trois premières rencontres pour aller de l'avant.